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Configurer le service Time Machine depuis macOS Client

Le service Time Machine réseau de macOS Serveur n’a pas disparu avec lui !

En effet Apple permet à macOS Client de devenir un serveur Time Machine.

Évidemment, votre Mac devra rester allumer en permanence pour permettre aux ordinateurs clients d’effectuer leurs sauvegardes mais cela peut être un bon moyen de recycler un vieux Mac plutôt que le mettre au rebut

• Étape 1 : créez un ou plusieurs utilisateurs qui pourront se connecter à notre dossier partagé Time Machine

Sur le Mac que vous souhaitez utiliser comme destination de sauvegarde Time Machine, choisissez le menu Apple > Préférences Système, puis cliquez sur « Utilisateurs et groupes ».

  • Déverrouillez le cadenas dans le coin inférieur gauche de la fenêtre avec vos identifiants d’administrateur.
  • Créer un nouvel utilisateur en cliquant sur le bouton « + » en bas de la liste des utilisateurs.
  • Sélectionnez comme type de compte « Partage uniquement ».
  • Attribuez un nom complet et un nom abrégé à votre nouvel utilisateur, ainsi qu’un mot de passe.
  • Cliquez sur le bouton « Créer l’utilisateur ».
  • Répétez l’opération si vous souhaitez donner accès au dossier Time Machine à plusieurs utilisateurs.

• Étape 2 : partager un dossier en tant que destination de sauvegarde Time Machine

Sur le Mac que vous souhaitez utiliser comme destination de sauvegarde Time Machine, choisissez le menu Apple > Préférences Système, puis cliquez sur Partage. Cochez la case Partage de fichiers.

  • Ajouter un dossier depuis le bouton « + » en bas de la liste Dossiers partagés ou en effectuant un glisser/déposer dans la fenêtre.
  • Naviguez jusqu’au dossier que vous souhaitez utiliser pour le partage, sélectionnez-le, puis cliquez sur « Ajouter ».
  • Cliquez sur le nom du dossier en maintenant la touche « Contrôle » enfoncée, puis choisissez « Options avancées ».
  • Sélectionnez « Partager en tant que destination de sauvegarde Time Machine ».
  • Si vous le souhaitez, sélectionnez « Limiter les sauvegardes à », puis saisissez une taille.
  • Cliquez sur OK.

Autoriser l’utilisateur précédemment créé à accéder à ce dossier en Lecture/écriture pour pouvoir effectuer des sauvegardes

• Étape 3 : configuration du poste client Time Machine

Sur le Mac que vous souhaitez sauvegarder, choisissez le menu Apple > Préférences Système, puis cliquez sur Time Machine. Cliquez sur le bouton « Choisir un disque de sauvegarde ».

Sélectionnez le dossier « Time Machine réseau » et cliquez sur le bouton « Utiliser le disque ».

Authentifiez-vous avec les identifiants configurés plus haut (Utilisateur Time Machine) et cliquez sur le bouton « Se connecter ».

Au bout de 2 minutes, la sauvegarde débute.

Après que la sauvegarde soit achevée sur le poste client, vous pouvez observer sur votre « serveur » Time Machine qu’un fichier image est apparu.

Note : seul le propriétaire du fichier de sauvegarde peut l’ouvrir et consulter ses fichiers. Si plusieurs autres ordinateurs effectuent des sauvegardes, vous verrez dans ce dossier plusieurs fichiers images.

Si vous souhaitez acquérir les connaissances nécessaires pour réaliser du support aux utilisateurs de Mac, nous vous invitons à vous inscrire à notre formation Support macOS.

 

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macOS – Lire un disque dur externe Mac sur un PC et un disque externe PC sur un Mac

Si vous souhaitez connecter un disque dur externe formaté PC et en modifier le contenu sur un Mac, sachez qu’il y a des prérequis sur le formatage de ce dernier.

L’inverse est également vrai sur un PC, vous ne pouvez pas lire directement un disque dur externe formaté Apple sur un PC.

Que dois-je savoir quand je souhaite utiliser un disque dur externe avec mon Mac ou mon PC ?

Avant d’utiliser un disque, il est indispensable de le partitionner et de le formater.

MBR (Master Boot Record) et GPT (GUID Partition Table) sont deux manières différentes de stocker les informations de partitionnement sur un disque. On retrouve par exemple les informations qui permettent de savoir ou commence la partition sur le disque et où elle se termine. Ainsi votre système sait quels secteurs appartiennent à quelles partitions et quelles partitions sont bootables. C’est pourquoi il est nécessaire de choisir entre MBR ou GPT avant de créer des partitions sur un disque.

Alors lequel choisir ?

La norme MBR date de 1983. Aujourd’hui, il semble évident que l’on peut mieux faire avec une norme plus récente (et c’est le cas).MBR fonctionne avec des disques jusqu’à 2 To maximum, il ne peut pas gérer les disques de plus de 2 To d’espace.

GUID Partition Table (GPT), est une nouvelle norme qui permet de remplacer l’ancienne norme MBR. Ce système n’a pas les limites du MBR. Les disques peuvent être beaucoup plus gros et les limites de taille dépendront du système d’exploitation et de son système de fichiers. GPT permet presque un nombre illimité de partitions.

Normalement après avoir lu ces quelques lignes, vous devriez en déduire que votre disque dur externe devrait utiliser le schéma de partition GPT.

Une fois que vous aurez choisi le schéma de formation (GPT 🙂 ), vous devrez choisir le format du disque pour pouvoir stocker des données sur ce dernier.

Sachez que macOS utilise par défaut le schéma de partition GPT et le format de disque APFS.

Windows quant à lui utilise en fonction du numéro de version l’un ou l’autre de ces schémas (MBR ou GPT) et un format de disque FAT32 ou NTFS.

Quels sont les formats de disques durs les plus courants ?

Plusieurs formats de disques durs cohabitent aujourd’hui dans les 2 mondes.
On peut citer les principaux formats de disques exploités par ces 2 systèmes d’exploitation :

  • NTFS : C’est le système de fichiers par défaut de Windows. Windows peut lire et écrire sur des lecteurs au format NTFS. macOS ne peut que lire les disques au format NTFS depuis Mac OS X 10.6, mais ne sait pas écrire sur ces derniers, à moins que vous n’ayez installé un pilote tiers comme Microsoft NTFS for Mac.
  • FAT32 : FAT32 est un ancien système de fichiers. il peut être lu et écrit par Windows et macOS. Cependant, il a un inconvénient : Il limite la taille maximale d’un fichier à 4 Go, cela signifie que vous ne pouvez pas y stocker de gros fichiers comme les films.
  • ExFAT : ExFAT est moins couramment utilisé, mais est similaire à FAT32 sans les inconvénients. Windows et macOS peuvent lire et écrire les disques au format ExFAT et stocker des fichiers de plus de 4 Go. Cela en fait le candidat idéal pour les échanges entre Mac et PC.
  • HFS+ (macOS Etendu) : Hierarchical File System, c’est l’ancien système de fichiers de macOS. macOS peut évidemment lire et écrire sur ce format de disque, mais Windows par défaut en est incapable. Un outil tiers comme HFS+ for Windows de Paragon permettra à tout système Windows de lire et d’écrire sur les disques HFS+.
  • APFS : Apple File System, c’est le nouveau système de fichiers de macOS. macOS peut évidemment lire et écrire sur ce format de disque, mais Windows par défaut en est incapable. Un outil tiers comme APFS for Windows de Paragon permettra à tout système Windows de lire et d’écrire sur les disques APFS.

Note : les logiciels cités plus haut, ne le sont qu’à titre d’exemple et n’engagent en rien AGNOSYS sur leur bon fonctionnement.

Il est possible que d’autres logiciels plus performants ou moins chers soient disponibles au moment où vous lirez cet article.

Comment faire si j’achète un disque dur externe dans le commerce ?

Lorsque vous achetez un disque dans le commerce, il utilise certainement un schéma de partition MBR et il est probablement préparé (formaté) pour être utilisable avec un PC sous Windows (NTFS).

Il est donc presque sûr que vous ne pourrez pas écrire sur ce disque si vous ne le reformater pas avec un format compatible macOS.

Attention : Avant de vous lancer dans cette étape, vous devez garder à l’esprit que ce processus va effacer toutes les données enregistrées sur le disque dur. Si votre périphérique n’est pas neuf, assurez-vous que tous les fichiers présents sur cette unité de stockage ont bien été sauvegardés sur un autre support.

Comment formater mon disque dur externe ?

• Étape 1 : ouvrez l’application Utilitaire de disque

Ouvrez le dossier Applications > Utilitaires puis ouvrez l’application Utilitaire de disque

• Étape 2 : affichez tous les appareils

Sélectionnez dans la barre latérale gauche l’icône représentant votre disque dur externe (dans la section externe)

• Étape 3 : effacez le disque

Appuyez sur l’onglet Effacer situé tout en haut de la fenêtre

Dans le champ nom : attribuez un nouveau nom à votre volume

Dans le menu déroulant Format, sélectionnez APFS

Dans le menu déroulant Partition, sélectionnez Table de partition GUID

Cliquez sur le bouton Effacer (Attention toutes les données seront effacées sur le disque sélectionné).

Après quelques instants, le disque est prêt à être utilisé avec votre Mac (le nouveau volume est alors disponible sur le Bureau de votre Mac. On dit qu’il est monté sur le Bureau.

Si je veux pouvoir l’utiliser avec Mon Mac et mon PC ?

Et bien il suffit de choisir comme format ExFat et de conserver GUID comme schéma de partition et vous pourrez l’utiliser indifféremment sur un Mac ou sur un PC.

Si vous souhaitez vous former sur l’utilisation de macOS, nous vous invitons à vous inscrire à notre formation Introduction à macOS, disponible en présentiel ou à distance.

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Synology – Accéder à distance à votre NAS Synology

Votre NAS Synology peut être accédé à distance grâce à différentes méthodes. Cependant la méthode la plus souvent employée reste l’accès via QuickConnect.

Avec QuickConnect, vous pouvez facilement connecter votre NAS Synology à Internet sans avoir à configurer des règles de transmission des ports ou d’autres paramétrages de réseau complexes que nous n’évoquerons pas ici, dans la mesure où les réglages diffèrent selon le type de routeur que vous utilisez. QuickConnect vous permet de vous connecter via une adresse personnalisable simple telle que “https://quickconnect.to/Mon_NAS”.

Comment configurer QuickConnect ?

  1. Accédez à Panneau de configuration > QuickConnect > Général pour DSM 6.2 ou Panneau de configuration > Accès externe > QuickConnect pour DSM 7.0 pour cocher la case Activer QuickConnect.
  2. Saisissez votre ID QuickConnect souhaité dans le champ ID QuickConnect et cliquez sur Appliquer.

Si l’ID QuickConnect spécifié est disponible, une section doit apparaître affichant votre ID QuickConnect et l’adresse avec laquelle DSM peut être accédé. Par exemple, l’adresse de DSM pourrait être http://quickconnect.to/NAS_AGNOSYS.

Les options avancées de QuickConnect vont vous permettre de régler davantage d’options et de paramètres d’autorisation, tels que :

  • Activer le service de relais de QuickConnect : votre connexion QuickConnect est relayée via Synology Relay Server lorsque QuickConnect ne peut pas accéder directement à votre NAS Synology NAS avec les rêgles de votre réseau actuel. Attention : La connexion QuickConnect relayée peut être lente en raison d’une latence plus importante du réseau
  • Créer automatiquement des règles de transmission de ports : Si votre NAS Synology se trouve dans un réseau équipé d’un routeur compatible UPnP, il sera demandé au routeur de créer des règles de transmission des ports pour QuickConnect.
    Attention : Si le routeur est autorisé à créer des règles de transmission de port pour QuickConnect, le NAS Synology peut être exposé à un risque sécuritaire

Vous pouvez également, toujours dans les réglages avancés, désactiver l’accès à certains services ou applications via QuickConnect :

  • Applications mobiles (DS Audio, DS Video, DS File…)
  • Synology Drive Server
  • Partages de fichiers
  • DSM

Lorsque QuickConnect est activé, ouvrez un navigateur Web, saisissez votre adresse QuickConnect et appuyez sur Entrée.

Vous serez alors redirigé vers l’écran de connexion DSM et accèderez à toutes les fonctionnalités de votre NAS comme si vous étiez dans le même réseau que ce dernier et cela sans même avoir eu à configurer un accès VPN.

Si vous souhaitez vous former sur l’administration d’un NAS Synology, nous vous invitons à vous inscrire à notre formation « NAS Synology – Installation, configuration et administration », disponible en présentiel ou à distance.

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Remplacement du disque dur d’un iMac par un disque SSD

Apple a commercialisé des iMac avec des disques mécaniques de 2012 à 2019. Avec les évolutions successives de macOS et notamment à partir de macOS 10.14 qui a imposé le système de fichiers APFS pour le volume de démarrage sur les disques mécaniques, ces iMac sont devenus moins performants. Pour cette raison, Agnosys vous propose un tutoriel qui va vous permettre de remplacer le disque mécanique par un disque SSD.

• Étape 1 : vérification du modèle de l’iMac

Ouvrez l’application Informations système située dans le dossier Utilitaires. Depuis la catégorie « Matériel », sélectionnez « SATA/SATA Express » et vérifiez que votre iMac est équipé d’un disque mécanique. Pour cela, recherchez la mention « Vitesse de rotation : 5400 ».

• Étape 2 : rassemblement des outils

  • Tapis ESD
  • Torx 10
  • Outil de découpage adhésif (pour couper l’adhésif écran)
  • Outil en nylon Black stick (pour nettoyer les résidus)
  • Scotch double face iMac

• Étape 3 : démontage de l’iMac

Dans ce tutoriel, les photos d’illustration sont placées sous le texte correspondant.

Éteignez puis débranchez l’ordinateur et attendez deux minutes pour décharger le bloc d’alimentation (le bloc d’alimentation se décharge tout seul au bout de deux minutes).

Procédez au découpage de l’adhésif avec l’outil de découpage adhésif.

Pour découper l’adhésif, tenez l’outil perpendiculaire et enfoncez-le jusqu’au plastique blanc.

Coupez l’adhésif sur toute la longueur en haut puis sur les deux côtés droite et gauche de la même façon. Recommencez plusieurs fois jusqu’à ce que vous ne sentiez plus de résistance.

Utilisez l’outil en nylon Black stick pour finir de dissocier l’écran de l’iMac.

Voici l’ouverture maximale à ne pas dépasser avant de débrancher la nappe de l’écran et la nappe de l’alimentation LCD (environ 8 cm).

Tenez fermement la nappe d’alimentation LCD et tirez délicatement jusqu’à ce que le connecteur sorte de son logement.

Pour la nappe de l’écran, soulevez d’abord le levier de verrouillage puis tirez délicatement la nappe pour la débrancher de son connecteur.

Après avoir débranché la nappe de l’écran et la nappe d’alimentation LCD, il est maintenant possible d’ouvrir complètement l’écran en finissant de couper l’adhésif du bas avec le même outil pour ne pas rayer l’écran.

Une fois l’écran retiré et posé dans une housse antistatique pour le protéger, vous pouvez retirer les quatre vis Torx 10 qui maintiennent le disque dur en place.

Après avoir déposé les quatre vis et les deux supports de maintien à droite et à gauche du disque dur, vous pouvez procéder à l’extraction du disque de son logement.

Attention : le port SATA étant encore connecté au disque, vous devez procéder avec minutie pour ne pas l’abîmer.

Pour réussir l’opération, il faut détacher le connecteur SATA du disque dur, tout en le dégageant de son logement.

Maintenant que le disque est déconnecté, vous pouvez transférer les deux supports en caoutchouc de maintien du disque mécanique vers le disque SSD.

Astuce : pour ne pas se tromper dans le sens des supports de maintien, mettez les disques l’un à côté de l’autre dans le même sens et transférez les supports en caoutchouc de maintien.

Il ne reste plus qu’à rebrancher le disque, le positionner et remettre les quatre vis de fixation avec les supports, dans le sens inverse du démontage.

Avec l’outil en nylon Black stick, nettoyez tous les résidus de colle de l’adhésif, aussi bien du côté de l’écran que du côté de l’iMac, avant de coller les nouveaux autocollants à double face qui permettront de refixer l’écran de façon définitive.

Attention : avant de refermer l’écran, pensez bien à rebrancher la nappe de l’écran et la nappe d’alimentation LCD.

Conseil : ne collez pas définitivement l’écran tant que vous n’avez pas testé et vérifié qu’il s’allume parfaitement et qu’il est aligné avec le châssis.

Ils ne vous reste plus qu’à formater le disque SSD, réinstaller un système et migrer vos données de l’ancien disque vers le nouveau avec l’application « Assistant migration ».

Vous avez vu comment changer un disque mécanique par un disque SSD et par la même occasion donner un coup de jeune à votre ancien iMac.

Si vous souhaitez vous former sur la maintenance des Mac, nous vous invitons à vous inscrire à notre formation Technicien de maintenance Mac, disponible en présentiel ou à distance.

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Apple et la protection contre les attaques par force brute

Pour commencer, qu’est-ce qu’une attaque par force brute ?

Selon Wikipédia : « En cryptographie, une attaque par force brute consiste pour un attaquant à soumettre de nombreux mots de passe ou phrases de passe dans l’espoir de finir par les deviner correctement. L’attaquant vérifie systématiquement tous les mots de passe et phrases de passe possibles jusqu’à ce qu’il trouve le bon. L’attaquant peut également tenter de deviner la clé qui est généralement créée à partir du mot de passe à l’aide d’une fonction de dérivation de clé. C’est ce qu’on appelle une recherche exhaustive de la clé. »

Apple publie et met à jour régulièrement un document présentant les moyens de protection mis en œuvre disponible sur sa plateforme.

Ce document explique entre autres comment les Mac Apple silicon ou équipés de la puce T2 disposent de protections contre les attaques par force brute. Cette protection ne s’applique que si FileVault est activé et son concept est similaire à celui de la protection des appareils iOS contre les attaques par force brute.

Protection iOS/iPadOS

Sur iOS/iPadOS, si un code d’accès incorrect est saisi plus de cinq fois, un délai d’une minute est fixé.

entre 1 et 4 tentatives infructueux pas de délai d’attente
à la 5e tentative 1 minute d’attente
à la 6e tentative 5 minutes d’attente
entre 7 et 8 tentatives 15 minutes d’attente
à la 9e tentative 1 heure d’attente

Si l’option « Effacer les données » est activée (dans Réglages > Face ID & code), après 10 tentatives consécutives incorrectes de saisie du code d’accès, tout le contenu et les paramètres sont supprimés du stockage. Les tentatives consécutives du même code d’accès incorrect ne sont pas prises en compte dans la limite.

Ce paramètre est également disponible en tant que politique administrative via une solution de gestion des appareils mobiles (MDM) prenant en charge cette fonction et via Microsoft Exchange ActiveSync, et peut être défini sur un seuil inférieur.

Sur les appareils dotés de Secure Enclave, les délais sont appliqués par Secure Enclave. Si l’appareil est redémarré pendant un délai, le délai est toujours appliqué et la minuterie recommence pour la période en cours.

Protection pour les Mac

Pour éviter les attaques par force brute, au démarrage du Mac, pas plus de 10 tentatives de mot de passe sont autorisées dans la fenêtre de connexion ou en mode disque cible, et des délais progressifs sont imposés après un certain nombre de tentatives incorrectes. Les délais sont appliqués par Secure Enclave. Si le Mac est redémarré pendant un délai, le délai est toujours appliqué, et la minuterie recommence pour la période en cours.

Le tableau ci-dessous montre les délais entre les tentatives de mot de passe sur un Mac Apple silicon ou équipé de la puce T2.

5 tentatives 1 minute
6 tentatives 5 minutes
7 tentatives 15 minutes
8 tentatives 15 minutes
9 tentatives 1 heure
10 tentatives désactivé

Note : Pour éviter que des logiciels malveillants ne provoquent une perte de données permanente en tentant d’attaquer le mot de passe de l’utilisateur, ces limites ne s’appliquent pas après que l’utilisateur se soit connecté avec succès au Mac, mais elles sont réimposées après le redémarrage.

Si les 10 tentatives sont épuisées, 10 autres tentatives sont disponibles après avoir démarré dans la partition de secours de macOS (recoveryOS). Et si celles-ci sont également épuisées, alors 10 tentatives supplémentaires sont disponibles pour chaque mécanisme de récupération FileVault (récupération iCloud, clé de récupération FileVault et clé institutionnelle qui est dépréciée aujourd’hui), pour un maximum de 30 tentatives supplémentaires. Une fois ces tentatives supplémentaires épuisées, la Secure Enclave ne traite plus aucune demande de déverrouillage du volume ou de vérification du mot de passe, et les données du disque deviennent irrécupérables.

Note : Pour aider à protéger les données dans un environnement d’entreprise, le service informatique doit définir et appliquer des politiques de configuration FileVault en utilisant une solution MDM. Les organisations ont plusieurs options pour gérer les volumes chiffrés, y compris les clés de récupération personnelles (qui peuvent éventuellement être stockées dans la solution MDM avec le séquestre). La rotation des clés peut également être définie comme une politique dans votre solution MDM.

Sur un Mac équipé de la puce de sécurité T2 d’Apple, le mot de passe remplit une fonction similaire, sauf que la clé générée est utilisée pour le chiffrement FileVault plutôt que pour la protection des données. macOS offre également des options supplémentaires de récupération du mot de passe :

  • Récupération iCloud
  • Récupération de FileVault
  • Clé institutionnelle FileVault (dépréciée)

Que se passe-t-il après toutes ces tentatives ? Le Mac se verrouille-t-il définitivement ?

La réponse est non, mais le disque de démarrage du Mac devra être effacé avant de pouvoir être réutilisé. Cette approche permet de s’assurer que le Mac est toujours utilisable, mais aussi que les données chiffrées stockées sur le disque de démarrage ne sont plus récupérables.

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Accélérez vos sauvegardes Time Machine

Effectuer des sauvegardes avec Time Machine est une très bonne idée mais cela peut s’avérer très lent lorsqu’une grande quantité de données/fichiers doit être transférée, comme lors de la sauvegarde initiale. Tel qu’il est conçu par Apple, le processus d’arrière-plan de Time Machine s’exécute avec une priorité CPU (processeur) très faible, donnant la priorité à toutes les autres applications et services en cours d’exécution, ce qui semble logique au demeurant.

Avec la commande suivante du Terminal, vous pouvez temporairement accélérer les sauvegardes Time Machine :

sudo sysctl debug.lowpri_throttle_enabled=0

Cette commande empêche le processus de sauvegarde de Time Machine d’avoir une faible priorité CPU, ce qui permet aux sauvegardes de se terminer plus rapidement.

Cette commande n’est pas persistante et deviendra inactive après un redémarrage. Si vous souhaitez revenir au paramètre par défaut sans redémarrage, exécutez la commande suivante :

sudo sysctl debug.lowpri_throttle_enabled=1

Effectuez-vous des sauvegardes via le Wi-Fi ?

  • Cela peut ralentir les sauvegardes.
    Assurez-vous d’être proche de votre point d’accès / routeur ou utilisez un câble réseau physique pour connecter votre Mac directement au routeur. Assurez-vous que vous êtes connecté à un réseau rapide de 5 GHz.
  • Formatez ou vérifiez le disque dur sur lequel vous effectuez la sauvegarde. Ouvrez Utilitaire de disque et effectuez une vérification du disque dur. Il se peut que le disque soit en mauvais état ou qu’un repartitionnement et un reformatage soient utiles.
  • Si vous avez annulé ou interrompu inopinément la sauvegarde précédente, Time Machine peut prendre plus de temps pour effectuer une nouvelle sauvegarde.
  • Si vous utilisez un antivirus, essayez de le désactiver pendant la sauvegarde car il peut la ralentir.
  • Les applications de virtualisation comme VMware Fusion ou Parallels Desktop écrivent souvent des données sur votre disque dur, ce qui peut faire fonctionner Time Machine en permanence. Envisagez d’exclure les machines virtuelles de votre sauvegarde.

Si vous souhaitez acquérir les connaissances nécessaires pour réaliser des actions d’administration système avancée sur macOS, nous vous invitons à vous inscrire à notre formation Administration avancée de macOS, disponible en présentielle et à distance.

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Savoir reconnaître un SPAM

Le spam (UCE pour Unsolicited Commercial Email) est l’envoi massif et parfois répété d’emails non sollicités. Les spams sont envoyés par des personnes inconnues ayant récupéré votre adresse email de façon irrégulière ou non. Le terme spam provient d’un sketch des Monty Python.

L’envoi de spams en masse est relativement simple à effectuer et ne coûte pratiquement rien. De plus, cela permet de toucher rapidement des millions de personnes. Une opération très rentable même si le taux de lecture et le taux de clic restent faibles. Il y aura toujours quelqu’un pour répondre à ce type d’email.

La plupart des spams ont une vocation commerciale, il peut s’agir :

  • De spams commerciaux (la grande majorité)
  • De chaînes d’emails (la personne en difficulté qui sollicite vos dons), des avertissements sur les virus, des canulars informatiques
  • D’emails envoyés par des malwares
  • D’emails d’hameçonnage (phishing) cherchant à obtenir des renseignements personnels, mot de passe, adresse, numéro de compte bancaire, etc. afin d’usurper l’identité de la victime.

Voici une liste de critères qui devrait vous aider à isoler un spam :

  • Vous ne connaissez pas l’émetteur de l’e-mail.
    Attention, le nom de l’émetteur peut être falsifié (vous avez peut-être déjà reçu des emails provenant de votre propre adresse email).
  • L’objet ou le sujet de l’email est vide ou il ne vous concerne visiblement pas (votre banque vous contacte pour vous proposer un rendez-vous mais vous n’êtes pas client de cette banque).
  • Vous recevez un email dans une langue que vous ne connaissez pas (la grande majorité des spams sont en langue anglaise).
  • Vous identifiez des fautes : mots sans accents, manque de ponctuation, conjugaison et orthographe approximatives, tournures improbables.
  • Le contenu de l’email contient des questions inhabituelles, demande une action de votre part ou comporte un lien à cliquer. Dans ce cas, méfiez-vous du phishing.
    Important : Vérifiez toujours avant de cliquer vers quel site le lien veut vous envoyer. En général, passer le pointeur de la souris sur le lien suffit à afficher l’adresse (URL) de destination. Si cette URL est incompréhensible, il s’agit probablement d’un faux. Dans le doute, n’hésitez pas à appeler votre interlocuteur directement par téléphone pour vous assurer qu’il s’agit d’un HAM (du bon mail commercial, voir la note plus bas, oui il existe le contraire du SPAM). Si vous devez appeler, n’utilisez pas le numéro de téléphone indiqué dans l’email mais recherchez-le via le site Web de votre interlocuteur.

La liste ci-dessus n’est ni exhaustive ni infaillible. Elle vous permet d’être plus vigilant et d’adopter un bon comportement vis à vis d’un spam.

Note : L’envoi d’email par un organisme qui a procédé à une collecte « loyale » des adresses emails est autorisé. La collecte est considérée comme « loyale » lorsque les internautes, au moment de saisir leur adresse email, acceptent qu’elle soit utilisée à des fins commerciales ou cédée à des tiers. Le seul problème est que bien souvent la case à cocher permettant d’autoriser la société à vous envoyer des spams est cochée par défaut et l’on ne pense pas forcément à la décocher (voire même à la trouver).

Que faire du SPAM ?

La plupart du temps, vous ne l’ouvrirez même pas et vous le dirigerez vers la Corbeille. Il est même possible que votre logiciel de messagerie fasse un premier tri de ce type d’emails et les rangent de lui-même dans le dossier Courrier indésirable. Si par erreur, un spam passe le filtre, indiquez simplement à votre logiciel de messagerie qu’il a commis une erreur en cliquant sur le bouton Indésirable (souvent dans la barre d’outils de votre client de messagerie). De la même façon, si un email est considéré comme un spam alors qu’il s’agit bien d’un email correct, indiquez à votre logiciel qu’il s’agit d’un email légitime. Il sera alors déplacé de votre boîte de courrier indésirable vers votre boîte de réception.

Que dit la loi française à propos du spam ?

Je vous recommande la lecture de cet article pour en savoir plus.

Si vous êtes un acteur commercial et que vous souhaitez quand même envoyer des emails en masse, consultez cet autre article pour en savoir plus.

Vous pouvez aussi signaler les spams sur la plateforme signal-spam. Signal Spam est un partenariat public-privé qui donne la possibilité aux internautes de signaler tout ce qu’ils considèrent comme étant du spam dans leur messagerie afin de l’assigner ensuite à l’autorité publique.

Note : Un plug-in pour l’application Mail est disponible, n’hésitez pas à l’utiliser.

Ce n’est pas parfait, mais plus nous serons nombreux à signaler un spam, plus il aura de chance d’être repéré et éradiqué facilement.

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Pourquoi les disques SSD ont une durée de vie limitée ?

Aujourd’hui la plupart des ordinateurs sont équipés d’un disque SSD, ce qui leur permet d’offrir des performances bien supérieures à celles qu’ils auraient s’ils étaient encore équipés d’un disque mécanique. Ces disques sont très performants mais faut-il pour autant ne pas en prendre soin ?

En d’autres termes, beaucoup de personnes pensent que dans la mesure où il n’y a pas de pièces mécaniques à l’intérieur, il n’y a pas d’usure possible du disque SSD. Les disques SSD seraient donc éternels ! Ce raisonnement pourrait nous mener à la catastrophe. Effectivement un disque SSD est dépourvu de mécanique. Il est composé de mémoire flash. Mais cette mémoire flash a une durée de vie limitée et donc à terme, il faudra remplacer le disque SSD.

Pour mieux comprendre le fonctionnement d’un disque SSD, nous allons nous intéresser à la mémoire qui stocke les informations écrites. Aujourd’hui la plupart des disque SSD utilisent de la mémoire MLC.

Une cellule de mémoire flash MLC (de l’anglais multiple-level-cell à deux bits par cellule) ne peut être écrite, de manière fiable, que 10 000 fois.

La plupart des disques SSD premier prix sont composés de mémoire flash qui supportent entre 3000 et 5 000 écritures.

Heureusement, d’autres constructeurs, notamment Apple, utilisent de la mémoire flash de niveau supérieur qui supporte plus de 10000 écritures.

Pourquoi les cellules vieillissent ?

La raison est que ces écritures nécessitent l’application de tensions plus élevées que la simple lecture, ce qui endommage peu à peu la cellule écrite. En revanche, les lectures même répétées ne lui causent aucun dommage.

En d’autres termes, vous l’avez compris, ce n’est pas la lecture des données qui fatigue le disque mais bien l’écriture répétée sur la même cellule qui va finalement l’endommager définitivement.

C’est pour cette raison que beaucoup de constructeurs ont inventé un algorithme d’écriture qui permet de répartir équitablement les données sur toutes les cellules pour diminuer ainsi le nombre de cycles ou d’écriture d’une cellule en particulier. Cette méthode est appelée « Trim », mot anglais pouvant signifier réduire, tailler, bien arranger, etc.

Le Trim indique au disque SSD quels blocs de données peuvent être effacés et ainsi utiliser les blocs qui ont été le moins écrits, de sorte que la vie du disque SSD soit prolongée.

Si le disque SSD de votre Mac est d’origine, le Trim est activé par défaut. Vous pouvez vérifier le Trim en allant dans le menu Apple > À propos de ce Mac > Rapport système > NVMExpress > Prise en charge de TRIM.

Si vous souhaitez acquérir les connaissances nécessaires pour effectuer des récupérations de données sur des supports de stockage tels que des disques SSD, nous vous invitons à vous inscrire à notre formation Récupération de données, disponible en présentielle et à distance.

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Pourquoi une batterie au lithium doit être sécurisée dans une coque rigide ?

Tous les ordinateurs portables en sont maintenant équipés, tout comme les vélos électriques et les trottinettes ! Nous allons parler de la batterie et de sa coque rigide.

Les batteries aujourd’hui utilisées sont des batteries au lithium ion. Ces batteries sont très convoitées car elles présentent un rapport poids puissance très intéressant. Mais en raison de leur technologie fragile, il faut les sécuriser.

La première difficulté sur cette technologie est sa constitution. La batterie au lithium ion est dite souple ou liquide. Elle est donc fragile à la manipulation et au transport.

À l’intérieur, elle est constituée de feuilles isolantes et de lithium, les unes sur les autres ou enroulées en forme d’escargot selon le modèle de la batterie. C’est pour cela que les fabricants doivent construire une coque rigide autour de la batterie, appelée en anglais hard case.

Pour cette raison, chaque intégrateur et fabricant doit respecter un cahier des charges bien précis pour que la batterie ne représente pas un danger, dans le cas où la batterie ou le produit qu’elle contient viendrait à subir un choc.

Par exemple, les iPhone de la marque Apple ou une coque suffisamment rigide pour protéger la batterie au lithium ion qui se trouve à l’intérieur. En cas de chute de l’iPhone, la batterie se trouvant à l’intérieur doit être protégée pour éviter un risque d’incendie. D’autre part, pendant le transport de produits contenant une batterie, la charge de batterie ne doit jamais dépasser 30%, seuil en dessous duquel il n’y a pas de risque d’incendie ou d’explosion en cas d’accident.

En conclusion, nos batteries sont sûres grâce à leur coque rigide qui permet d’absorber les chocs en cas de chute.

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Pourquoi utilise-t-on un disque SSD dans un MacBook ?

Nous vivons dans un monde où les choses vont de plus en plus vite. Nous voulons accéder à des informations rapidement et nous ne voulons plus perdre de temps à attendre que les applications se lancent.

C’est donc pour cela que les constructeurs d’ordinateurs, en commençant par les ordinateurs portables, et bien entendu la marque Apple, installent des disques de type SSD depuis maintenant plus de 10 ans.

Mais qu’est-ce qu’un disque SSD ?

Un disque SSD ou en anglais (Solid State Disk) est comparable à une grande clé USB, avec des plateaux et des têtes magnétiques remplacés par des mémoires flash.

Il y a plusieurs avantages à avoir un disque SSD dans un ordinateur.

Le premier avantage est la rapidité.

Comme il n’y a plus de pièces mécaniques à l’intérieur, les signaux de lecture / écriture se déplacent beaucoup plus vite et peuvent ainsi aller lire et écrire des données très rapidement (en moyenne cinq fois plus vite qu’un disque mécanique).

 

Comme il n’y a pas de mécanique à l’intérieur, le deuxième avantage est qu’il devient très résistant aux chocs. Il est possible de le transporter à volonté partout sans craindre d’abîmer les données.

Le troisième avantage qui n’est pas le plus négligeable est celui du silence. En effet, puisque rien ne tourne à l’intérieur, il est ultra-silencieux.

Il est donc possible de travailler sur son ordinateur même la nuit. Plus de bruit dû à la mécanique, un vrai confort pour pouvoir se concentrer sur les tâches à réaliser !

Parlons maintenant des inconvénients, car comme toute chose, le disque SSD en a aussi.

Le premier inconvénient serait peut-être le prix. Effectivement un disque SSD est plus cher à fabriquer et donc pour la même capacité de stockage, son prix sera plus élevé que celui d’un disque mécanique.

C’est pour cela que les ordinateurs équipés de disque SSD utilisent souvent des disques de petite capacité pour permettre d’avoir des ordinateurs avec des prix compétitifs. Il reste toujours possible de déplacer des éléments n’ayant pas tout le temps besoin d’être accessibles immédiatement sur des solutions en cloud (iCloud Drive, Dropbox, OneDrive, Google Drive, etc.) ou des disques mécaniques.

Le deuxième inconvénient est celui de l’usure des disques SSD. Il faut rester attentif au nombre de cycles d’écriture que supportent les cellules du disque SSD. Tout comme un disque mécanique, un disque SSD peut lâcher à tout moment, sans avertissement, ceci pouvant se traduire par la perte totale de nos données.

Heureusement il y a un moyen fiable pour déterminer le vieillissement d’un disque SSD, sujet que nous aborderons dans un prochain article.

Si vous souhaitez acquérir les connaissances nécessaires pour effectuer des récupérations de données sur des supports de stockage tels que des disques SSD, nous vous invitons à vous inscrire à notre formation Récupération de données, disponible en présentielle et à distance.