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L’application Diagnostics sans fil

Si votre Mac est configuré pour se connecter à un réseau Wi-Fi, il peut analyser la connexion pour détecter les problèmes qui affectent ses performances, notamment sa connexion à Internet.

Analysez votre environnement sans fil

Votre Mac peut utiliser l’application « Diagnostics sans fil » pour effectuer des analyses supplémentaires.

  1. Quittez toutes les applications ouvertes et connectez-vous à votre réseau Wi-Fi, si possible.
  2. Appuyez sur la touche Option (Alt) ⌥ et maintenez-la enfoncée, puis choisissez « Ouvrir Diagnostics sans fil… » dans le menu d’état Wi-Fi .
  3. Saisissez votre nom d’administrateur et votre mot de passe lorsque vous y êtes invité (si nécessaire).
  4. Cliquez sur le bouton « Continuer »

« Diagnostic sans fil » commence par l’analyse de votre environnement sans fil :

Si le problème est intermittent, vous pouvez choisir de surveiller votre connexion Wi-Fi (voir ci-dessous). Sinon, le système ne détectera peut-être aucun problème :

Cliquez sur le bouton « Continuer » et patientez quelques minutes pour permettre à l’application de diagnostiquer votre connexion.

Lorsque vous êtes prêt à voir les recommandations, cliquez sur le bouton « Continuer ». « Diagnostics sans fil » demande des informations facultatives sur votre borne Wi-Fi ou autre routeur, afin de pouvoir les inclure dans le rapport qu’il enregistre sur votre Mac.
Cliquez sur le bouton d’information en regard de chaque élément du résumé pour obtenir des détails sur cet élément. Les meilleures pratiques Wi-Fi sont des conseils qui s’appliquent à la plupart des réseaux Wi-Fi.

Sur cette dernière photo, nous voyons par exemple que l’application recommande de modifier le réseau Wi-Fi pour qu’il utilise la bande de fréquence 5 Ghz à la place de la fréquence 2,4 Ghz.

Note : la fréquence 5 Ghz permet d’avoir de plus gros débit mais sur une plus courte distance, alors que la fréquence 2,4 Ghz permet d’aller plus loin mais avec un débit inférieur. Cette recommandation est donc parfaitement pertinente si votre but est d’améliorer le débit.

Cliquez sur le bouton « Fermer ».

Créer un rapport de diagnostic

« Diagnostics sans fil » enregistre automatiquement un rapport de diagnostic avant d’en afficher le résumé. Vous pouvez créer le même rapport à tout moment : appuyez sur la touche Option et maintenez-la enfoncée, puis choisissez Créer un rapport de diagnostic dans le menu d’état Wi-Fi . La création du rapport peut prendre plusieurs minutes à votre Mac.

Note : macOS Sierra et les versions ultérieures enregistrent le rapport dans le dossier « /var/tmp » de votre disque de démarrage, puis ouvrent ce dossier pour vous.

Pour ouvrir le dossier manuellement, choisissez Aller > Aller au dossier dans la barre de menus du Finder, puis entrez /var/tmp.

Note : OS X El Capitan ou une version antérieure enregistre le rapport sur votre bureau.
Le rapport est un fichier compressé dont le nom commence par « WirelessDiagnostics ». Il contient de nombreux fichiers qui décrivent en détail votre environnement sans fil. Un spécialiste du réseau peut les examiner pour une analyse plus approfondie.

Rapport de diagnostic sans fil

Double-cliquez sur le fichier de diagnostic pour décompresser le rapport.
Les fichiers de rapport sont enregistrés dans différents formats. Vous trouverez des fichiers au format « txt » facile à ouvrir avec TextEdit par exemple, d’autres seront des rapports au format « plist » d’Apple, que la plupart des éditeurs XML peuvent lire (TextEdit peut également lire ce type de fichier). L’autre format que vous verrez est le format « pcap », que la plupart des applications de capture de paquets réseau, telles que Wireshark, peuvent utiliser.

En outre, l’application « Console » incluse dans macOS peut ouvrir la plupart des fichiers de diagnostic. Vous devriez pouvoir double-cliquer sur les fichiers de diagnostic pour les afficher dans la visionneuse de journaux de la console.
Dans la plupart des cas, les rapports créés par l’application « Diagnostics sans fil » ne sont pas utiles aux utilisateurs non initiés qui essaient simplement de mettre en place et de faire fonctionner leur réseau sans fil. En revanche, les différentes applications utilitaires de diagnostic sans fil peuvent constituer un meilleur moyen de résoudre les problèmes de Wi-Fi que vous pouvez rencontrer.

Utiliser d’autres utilitaires de diagnostic

« Diagnostics sans fil » comprend des utilitaires supplémentaires destinés aux spécialistes des réseaux. Ouvrez-les à partir du menu Fenêtre de la barre de menu de « Diagnostics sans fil » :

  • Informations : rassemble des détails clés sur vos connexions réseau actuelles.
  • Historiques : active la journalisation en arrière-plan du Wi-Fi et d’autres composants du système. Le résultat est enregistré dans un fichier .log à l’emplacement du rapport de diagnostic sur votre Mac. La journalisation se poursuit même lorsque vous quittez l’application ou redémarrez votre Mac, alors n’oubliez pas de désactiver la journalisation lorsque vous avez terminé.
  • Rechercher :  trouve les routeurs Wi-Fi dans votre environnement et rassemble les détails clés les concernant.
  • Performances : utilise des graphiques en direct pour afficher les performances de votre connexion Wi-Fi :
    • La vitesse indique le taux de transmission dans le temps en mégabits par seconde.
    • La qualité indique le rapport signal/bruit au fil du temps. Lorsque la qualité est trop faible, votre appareil se déconnecte du routeur Wi-Fi. Les facteurs qui affectent la qualité incluent la distance entre votre appareil et le routeur, et les objets tels que les murs qui entravent le signal de votre routeur.
    • Signal affiche les mesures du signal (RSSI) et du bruit dans le temps. Vous souhaitez que le RSSI soit élevé et que le bruit soit faible, donc plus l’écart entre le RSSI et le bruit est grand, mieux c’est.
  • Diagnostic : l’outil d’analyse décrit plus haut.

Si vous souhaitez acquérir les connaissances nécessaires pour réaliser du support aux utilisateurs de Mac, nous vous invitons à vous inscrire à notre formation Support macOS.

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Comment supprimer les fichiers de caches de macOS ?

Le cache est une donnée que votre Mac utilise pour accélérer divers processus.

En général, lorsque l’on parle de caches, on pense presque immédiatement aux navigateurs Web. Il s’agit des données qui sont téléchargées sur votre Mac et enregistrées de sorte que la prochaine fois que vous visiterez le même site Web, certaines de ces données seront déjà téléchargées et le chargement de la page sera moins long.

Entre autres choses, le cache du navigateur vous permet de naviguer plus rapidement sur le Web, ce qui semble être une bonne chose, mais il y a aussi des inconvénients. L’un de ces inconvénients est le fait que vous pouvez vous retrouver à naviguer sur une ancienne version en cache d’une page Web. Un autre inconvénient est que le cache du navigateur – qui comprend des cookies et des traqueurs – peut donner aux sites Web et aux annonceurs des informations sur vous lorsque vous naviguez sur le Web. Ce dernier point peut poser problème pour des raisons de confidentialité et Safari 14 (et versions ultérieures), permet de réduire tout cela avec ses réglages par défaut de limitations du suivi des sites Web et le masquage de votre adresse IP.

Il existe deux autres types de cache : le cache système et le cache d’application.

Le cache de l’application, ou cache utilisateur, est constitué des données associées à vos applications qui sont sauvegardées afin de ne pas avoir à les charger à chaque fois que vous utilisez l’application, ce qui signifie que vos applications peuvent fonctionner plus rapidement. Là encore, cela semble avantageux, mais il y a des inconvénients. Par exemple, si vous travaillez avec des images à haute résolution ou des fichiers vidéo volumineux, votre ordinateur peut stocker un grand nombre de données liées aux modifications que vous effectuez.

Le cache système, comme vous vous en doutez, est constitué de données créées par macOS qui contribuent au bon fonctionnement de votre Mac. Comme elles sont liées au système d’exploitation, nous vous déconseillons de supprimer le cache système, sauf si vous utilisez un outil spécifique pour le faire.

Supprimer le cache de macOS

Certains utilisateurs de Mac (ou administrateurs) peuvent vouloir vider les caches et nettoyer les fichiers temporaires de macOS.

Note : Les caches et les fichiers temporaires peuvent inclure des éléments tels que le cache et l’historique du navigateur Web, le cache de la messagerie, les fichiers temporaires et les caches d’applications spécifiques, les téléchargements partiellement terminés, et bien plus encore. Bien que la plupart des applications gèrent elles-mêmes la gestion du cache, et que macOS gère aussi directement d’autres fichiers de type cache, les utilisateurs avancés peuvent également effacer manuellement leur propre cache et leurs fichiers temporaires sur un Mac.

Pour améliorer les performances, de nombreuses applications créent des dossiers de cache dans /Bibliothèques/Caches, ~/Bibliothèques/Caches et ~/Bibliothèques/Saved Application State. Le dossier cache d’une application correspond souvent au nom de l’application. Bien que les dossiers de cache ne soient pas susceptibles d’être la ressource de l’application à l’origine des problèmes, vous pouvez les supprimer sans affecter les informations de l’utilisateur. Une fois que vous avez supprimé le dossier de cache d’une application, celle-ci en crée un nouveau la prochaine fois que vous l’ouvrez.

Note : Pour supprimer les différents caches de polices, utilisez le démarrage sans échec (Safe Boot), qui efface les caches de polices du système. Voir plus bas dans l’article pour de plus amples informations.

Nous allons distinguer 4 types de caches qui peuvent être gérés :

  1. Cache utilisateur (cache de l’utilisateur connecté)
  2. Cache de l’ordinateur (cache de tous les utilisateurs)
  3. Cache du système (cache du noyau)
  4. Cache du noyau et cache des polices

Attention : Généralement, vous ne souhaitez supprimer les caches que s’ils utilisent une grande capacité de stockage, ou si une application particulière ne fonctionne pas correctement.

Attention : Vous devriez toujours sauvegarder votre Mac avant d’effectuer une telle procédure. La sauvegarde permet de s’assurer que si vous faites une erreur ou si quelque chose ne fonctionne pas correctement, vous avez une sauvegarde récente prête à être restaurée.

Cache de l’utilisateur

Voici comment supprimer et effacer le cache et les fichiers temporaires de l’utilisateur actif :

  1. Quittez toutes les applications Mac actives
  2. Allez dans le Finder de macOS
  3. Maintenez la touche « Option » (anciennement ALT) enfoncée et déroulez le menu « Aller » dans le Finder.
  4. Choisissez « Bibliothèque » dans les options du menu « Aller ».
  5. Une fois dans le dossier « Bibliothèque », trouvez et ouvrez le dossier « Caches ».
  6. Choisissez les caches et les fichiers temporaires à effacer, vous pouvez choisir de manière sélective les caches et les fichiers temporaires d’applications spécifiques à nettoyer, ou les sélectionner tous, puis placer ces éléments de cache dans la Corbeille.
  7. Videz la « Corbeille » dans macOS comme d’habitude pour effacer ces caches et fichiers temporaires du Mac. Vous devrez peut-être redémarrer l’ordinateur pour que cela fonctionne.
Cache de l’ordinateur (à utiliser avec précaution)
Voici comment supprimer et effacer le cache et les fichiers temporaires du dossier /Bibliothèque :
  1. Quittez toutes les applications Mac actives
  2. Allez dans le Finder de macOS
  3. Ouvrez « Macintosh HD » et allez dans le dossier « Bibliothèque ».
  4. Ouvrez le dossier « Caches »
  5. Choisissez les caches et les fichiers temporaires à effacer, vous pouvez choisir de manière sélective des caches d’applications spécifiques et des fichiers temporaires à nettoyer, ou les sélectionner tous, puis placer ces éléments de cache dans la Corbeille.
  6. Videz la « Corbeille » dans macOS comme d’habitude pour effacer ces caches et fichiers temporaires du Mac. Vous devrez peut-être redémarrer l’ordinateur pour que cela fonctionne.
Cache du système (à utiliser avec précaution)
Voici comment supprimer et effacer le cache et les fichiers temporaires du dossier /System/Library :
  1. Quittez toutes les applications Mac actives
  2. Allez dans le Finder de macOS
  3. Ouvrez « Macintosh HD » et allez dans le dossier « Système ».
  4. Ouvrez le dossier « Bibliothèque »
  5. Ouvrez le dossier « Caches »
  6. Choisissez les caches et les fichiers temporaires à effacer, vous pouvez choisir de manière sélective les caches et les fichiers temporaires d’applications spécifiques à nettoyer, ou les sélectionner tous, puis placer ces éléments de cache dans la Corbeille.
  7. Videz la « Corbeille » dans macOS comme d’habitude pour effacer ces caches et fichiers temporaires du Mac. Vous devrez peut-être redémarrer l’ordinateur pour que cela fonctionne.

Cache du noyau et cache des polices

Le « mode sans échec » ou « démarrage sans échec », est une façon de démarrer votre Mac afin qu’il effectue certaines vérifications et empêche certains logiciels de se charger ou de s’ouvrir automatiquement. Le démarrage de votre Mac en mode sans échec effectue les opérations suivantes :

  • Vérifie votre disque de démarrage et tente de réparer les problèmes de répertoire, si nécessaire.
  • Charge uniquement les extensions de noyau requises
  • Empêche les éléments de démarrage et de connexion de s’ouvrir automatiquement.
  • Désactive les polices installées par l’utilisateur
  • Supprime les caches de polices, le cache du noyau et les autres fichiers de cache du système.

Un Mac en mode sans échec affiche les mots « Safe Boot » en rouge vif dans le coin supérieur droit de l’écran de connexion.

Démarrer un Mac doté de la puce Apple en « mode sans échec »

Sur votre Mac, choisissez le menu Apple > Éteindre.

  1. Attendez que votre Mac soit complètement éteint.
  2. Maintenez le bouton d’alimentation de votre Mac enfoncé jusqu’à ce que le message « Chargement des options de démarrage » s’affiche.
  3. Sélectionnez un volume.
  4. Maintenez la touche Maj enfoncée, puis cliquez sur « Continuer en mode sans échec ».
    L’ordinateur redémarre automatiquement. Quand la fenêtre de connexion s’affiche, « Démarrage sans extensions » doit s’afficher dans la barre des menus.

Démarrer son Mac à processeur Intel en mode sans échec

  1. Allumez ou redémarrez votre Mac, puis maintenez immédiatement la touche Maj enfoncée jusqu’à voir la fenêtre de connexion.
  2. Connectez-vous à votre Mac.
  3. Il peut vous être demandé de vous reconnecter.
    « Démarrage sans extensions » devrait s’afficher dans la barre des menus, sur la première ou la deuxième fenêtre de connexion.

Redémarrez ensuite votre Mac normalement pour sortir du « mode sans échec ».

Si vous souhaitez acquérir les connaissances nécessaires pour réaliser du support aux utilisateurs de Mac, nous vous invitons à vous inscrire à notre formation Support macOS.

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Configurer la mise en cache de contenu de macOS

La « mise en cache de contenu » est un service précédemment disponible sur macOS Server et depuis son arrêt, Apple a décider (et nous l’en remercions) de le conserver et de le mettre à disposition dans macOS Client. Ce service permet de réduire l’utilisation des données Internet et à accélérer l’installation de logiciels sur les ordinateurs Mac, les appareils iOS et iPadOS, et les Apple TV.

La « mise en cache de contenu » permet donc de conserver sur un ordinateur (ou plusieurs) dédié sur le réseau, les logiciels distribués par Apple ainsi que des données que les utilisateurs stockent sur iCloud (la mise en cache de contenu iCloud stocke les fichiers que les utilisateurs ont sur iCloud, comme les documents Pages ou Numbers). en les enregistrant dans un cache sur ce Mac. Ce contenu peut être récupéré par d’autres appareils sans passer par Internet.

Comment cela fonctionne t-il ?

Pratiquement automatiquement !

En pratique, votre Mac va « s’inscrire » auprès du serveur de mise à jour d’Apple et lui préciser des informations comme son adresse IP publique et son adresse IP privée. Mais il ne télécharge rien pour le moment.

Ensuite, lorsqu’un ordinateur client va rechercher une mise à jour, il parvient jusqu’au serveur de mise à jour d’Apple en utilisant la même adresse IP publique que celle dont dispose votre serveur de mise en cache de contenu (sauf si vous utilisez plusieurs routeurs pour sortir sur Internet, mais cela devrait être assez rare). Le serveur d’Apple va alors « reconnaître » l’adresse IP et indiquer à l’ordinateur client que sur son réseau, il existe un serveur de mise en cache disponible à l’adresse IP privée indiqué par le serveur au moment de son inscription.

Le client revient alors auprès du serveur de mise en cache de contenu et demande la mise à jour recherchée. Si le serveur de mise en cache de contenu dispose déjà de cette mise à jour, il la distribue depuis le réseau local, sinon, il va la récupérer depuis le serveur de mise à jour d’Apple. Pendant ce temps le poste client « patiente » en attendant sa mise à jour.

Note : le premier ordinateur Mac à demander une mise à jour devra toujours patienter. Mais les suivants obtiendront plus rapidement la même mise à jour.

• Étape 1 : eonfigurer le service de mise en cache de contenu

Sur votre Mac, depuis le menu Apple > Préférences Système, cliquez sur Partage , puis sélectionnez « Mise en cache de contenu » et cochez la case. Attendez que l’indicateur de mise en cache de contenu devienne vert.

Cliquez sur le menu déroulant « Cache », puis choisissez le type de contenu à mettre en cache.

  • Tout le contenu : Stockez les mises à jour de logiciels et les apps téléchargées d’Apple et du contenu iCloud sur ce Mac.
  • Contenu partagé uniquement : Stockez uniquement les mises à jour de logiciels et les apps téléchargées d’Apple sur ce Mac.
  • Contenu iCloud uniquement : Stockez uniquement le contenu iCloud, comme les photos et les documents, sur ce Mac.

Redémarrez les appareils clients qui utilisent le cache de contenu. Le redémarrage des appareils clients garantit qu’ils détecteront immédiatement le cache de contenu. Si les appareils clients n’ont pas été redémarrés, ils mettent un certain temps pour détecter le cache de contenu.

• Étape 1 : choisir un volume et une taille maximale pour la mise en cache

Par défaut, le contenu mis en cache est stocké sur le volume de démarrage. Si vous disposez d’un autre volume disponible, vous pouvez le choisir pour y stocker le contenu mis en cache. Si le service de mise en cache de contenu fonctionnait déjà, il est stopper le temps de déplacer le cache vers ce nouvel emplacement.
Sur votre Mac, choisissez le menu Apple > Préférences Système :

  • Cliquez sur Partage , puis sélectionnez « Mise en cache de contenu ».
  • Cliquez sur le bouton « Options ».
  • Cliquez sur le bouton « Modifier » en regard de l’option Emplacement du cache.
  • Sélectionnez un volume de stockage, puis cliquez sur Déplacer.

Depuis le même emplacement, vous pouvez choisir la quantité de stockage que votre Mac utilise pour le contenu mis en cache, vous utiliserez le curseur pour définir la taille du cache choisi (par défaut le réglage est sur illimité).

Pour en savoir plus sur le service de mise en cache de contenu (entre autres les options cachées), et si vous souhaitez acquérir les connaissances nécessaires pour réaliser du support aux utilisateurs de Mac, nous vous invitons à vous inscrire à notre formation Support macOS.

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macOS – Si votre Mac ne démarre pas complètement

Lors du démarrage de votre Mac, il est possible que ce dernier ne puisse pas trouver les éléments nécessaires pour terminer l’initialisation du système et des logos peuvent alors apparaître à l’écran.

Voici les principaux cas que vous pourriez rencontrer :

Panneau d’interdiction de stationnement (cercle barré)

L’affichage d’un cercle barré peut signifier que votre disque de démarrage contient un système d’exploitation Mac, mais qu’il ne s’agit pas d’une version de macOS utilisable par votre Mac. Par exemple, certains Mac équipé de la puce Apple ne peuvent démarrer qu’à partir d’un système macOS 11 Big Sur ou ultérieur.

Cela peut également signifier que le schéma de partition de votre disque dur n’est pas compatible avec votre Mac (par exemple MBR). En effet le schéma de partition doit impérativement être GUID.

Solution a ce problème : vérifier le schéma de votre disque (GUID obligatoire), le format du volume sur lequel vous installer le système (APFS obligatoire) et la version de macOS que vous souhaitez démarrer.

Chaque ordinateur Apple est livré avec une version de macOS et ce dernier (sauf cas particuliers) est la version minimum de macOS qui permettra de démarrer votre Mac.

Si un dossier avec un point d’interrogation s’affiche au démarrage de votre Mac

Si ce symbole s’affiche sur l’écran de votre Mac, cela signifie que le disque contenant le système macOS n’est pas (plus) disponible, ou bien que le disque ne contient plus de système d’exploitation démarrable.

Solution a ce problème : démarrer votre Mac à partir de la partition de secours via le raccourci clavier Commande + R ou Option + commande + R si le premier raccourci ne fonctionne pas.

Depuis l’App Récupération macOS, lancez Utilitaire de disque et réparez votre disque interne.

Attention : si le disque interne est vide, cela signifie que ce dernier a été effacé. Vous pouvez nous contacter pour que nous tentions de récupérer vos données si cela est encore possible (surtout ne tentez-rien d’autres et éteignez immédiatement votre ordinateur).

Si le disque est présenté comme sain (mais contient des données), vous pouvez réinstaller le système macOS depuis l’App Récupération macOS.

Icône de cadenas

Si votre Mac utilise un mot de passe de programme interne, l’icône de cadenas s’affiche lorsque vous essayez de démarrer à partir d’un autre disque ou volume, tel qu’un disque dur externe ou la fonctionnalité de récupération de macOS. Saisissez le mot de passe du programme interne pour continuer.

Attention : il est probable que le clavier de votre Mac, utilise un type de clavier avec la disposition de touches Qwerty et non pas Azerty.

Cela signifie donc que certaines touches de votre clavier ne correspondent pas forcément. Voyez sur l’illustration ci-dessous la correspondance.

Une fois amorcé sur le système souhaité, n’oubliez pas de sélectionner le volume de démarrage depuis la Préférence système Disque de démarrage, ou depuis la partition de secours, depuis le menu Apple et Disque de démarrage.

Globe avec un symbole d’alerte

Si le démarrage à partir de la fonctionnalité de récupération Internet échoue, vous voyez un globe avec un symbole d’alerte.

Solutions au problème : 

  • Assurez-vous que votre Mac est bien connecté à Internet. Si vous n’êtes pas invité à choisir un réseau Wi-Fi pendant le démarrage, choisissez un réseau dans le menu Wi-Fi , si ce dernier est disponible.
  • Appuyez sur Commande + R au démarrage pour essayer d’utiliser le système de récupération intégré au lieu de la récupération par Internet.
  • Connectez-vous à Internet par Ethernet au lieu du Wi-Fi, ou inversement.
  • Connectez-vous à Internet à partir d’un autre réseau Wi-Fi ou Ethernet. Votre configuration réseau peut ne pas autoriser l’accès à Internet dont a besoin la fonctionnalité de récupération de macOS.
  • Réessayez ultérieurement, le problème pouvant être temporaire.
  • Démarrez à partir d’un autre disque ou volume, si vous en avez, ou utilisez un programme d’installation amorçable pour réinstaller macOS.

Si vous souhaitez vous former sur l’utilisation de macOS, nous vous invitons à vous inscrire à notre formation Introduction à macOS.

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La fonction Localiser

La fonction Localiser

Restez au courant de la position de vos proches grâce aux actualisations en continu. Retrouvez vos appareils à l’aide du réseau Localiser, même si leurs données ont été effacées ou s’ils sont éteints depuis 24 heures.

Localiser fonctionne même si votre iPhone ou iPad est réinitialisé

Avec le lancement de l’AirTag , Apple a prouvé à quel point son réseau Localiser est puissant et utile. Grâce au crowdsourcing de l’emplacement des AirTags et des appareils Apple, il est plus facile que jamais de retrouver un gadget perdu ou volé. Jusqu’à présent, cependant, pour retrouver un iPhone égaré, il fallait qu’il reste allumé. Mais depuis iOS 15, Localiser continuera à fonctionner même si votre iPhone est éteint. En fait, il continuera même à fonctionner si une personne mal intentionnée réinitialise votre iPhone. Votre téléphone émettra un signal pour les appareils Apple à proximité afin de relayer sa position jusqu’à 24 heures après qu’il a été éteint.

Vous n’avez rien à faire pour que cette nouvelle fonctionnalité fonctionne. Vous pouvez toutefois la désactiver temporairement lorsque vous éteignez votre téléphone – il vous suffit d’appuyer sur le lien situé sous le curseur pour éteindre votre téléphone.

Verrouillage d’activation et Localiser sur Mac

Localiser inclut une fonction appelée Verrouillage d’activation, qui est activée automatiquement lorsque vous configurez Localiser sur votre Mac. Verrouillage d’activation permet d’empêcher toute autre personne d’utiliser votre Mac en cas de perte ou de vol.

Important : « Verrouillage d’activation » est uniquement disponible sur les ordinateurs Mac dotés d’une puce Apple (M1 / M2) ou de la puce de sécurité T2 d’Apple.

Avec Verrouillage d’activation, votre identifiant Apple et votre mot de passe sont requis avant que quelqu’un puisse effectuer les actions suivantes :

  • Désactiver Localiser sur votre appareil
  • Se déconnecter de votre appareil
  • Effacer et réactiver votre appareil

Si vous perdez votre appareil et l’effacez à distance, Verrouillage d’activation reste activé. Votre identifiant Apple et votre mot de passe sont requis pour réactiver l’appareil. Si vous réinitialisez votre appareil et effacez la totalité de son contenu et de ses réglages, Verrouillage d’activation est désactivé.

Si plusieurs personnes utilisent votre Mac, le verrouillage d’activation est activé uniquement pour la première personne qui configure Localiser. L’identifiant Apple et le mot de passe de cette personne sont requis pour désactiver Localiser, fermer une session ou effacer votre appareil à distance.

Important : assurez-vous que vous vous souvenez de votre identifiant Apple et de votre mot de passe, et que ce dernier est unique et sécurisé : personne d’autre ne doit pouvoir le deviner.

Si vous souhaitez vous former sur l’utilisation de macOS, nous vous invitons à vous inscrire à notre formation Introduction à macOS, disponible en présentiel ou à distance.

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Comment connaître la durée de vie de ma batterie ?

Entretien et recyclage des batteries

Toutes les batteries rechargeables ont une durée de vie utile limitée et il peut être nécessaire, à terme, de les faire réparer ou recycler. La durée de vie utile de votre batterie varie en fonction de la façon dont vous utilisez votre appareil et des réglages que vous choisissez.

Vous avez un iPhone ?

Votre batterie est conçue de manière à conserver jusqu’à 80 % de sa capacité initiale au bout de 500 cycles de charge complets. La garantie d’un an couvre la réparation d’une batterie défectueuse.

Vous avez une Apple Watch ?

Votre batterie est conçue de manière à conserver jusqu’à 80 % de sa capacité initiale au bout de 1 000 cycles de charge complets. La garantie d’un an (pour Apple Watch et Apple Watch Sport) et de deux ans (pour Apple Watch Edition) couvre la réparation d’une batterie défectueuse.

Vous avez un iPad ?

Votre batterie est conçue de manière à conserver jusqu’à 80 % de sa capacité initiale au bout de 1 000 cycles de charge complets. La garantie d’un an couvre la réparation d’une batterie défectueuse.

Vous avez un iPod ?

Votre batterie est conçue de manière à conserver jusqu’à 80 % de sa capacité initiale au bout de 400 cycles de charge complets. La garantie d’un an couvre la réparation d’une batterie défectueuse

Vous avez un MacBook / Macbook Pro ?

Votre batterie est conçue de manière à conserver jusqu’à 80 % de sa capacité initiale au bout de 1 000 cycles de charge complets. La garantie d’un an couvre le remplacement d’une batterie défectueuse.

Faites appel à Apple ou à un Centre de Services Agréé pour toute réparation.

Si vous devez charger votre batterie de plus en plus fréquemment, il est peut-être temps de la faire réparer. Les batteries au lithium-ion polymère de certains produits doivent uniquement être réparées par Apple ou par un Centre de Services Agréé.

Nous nous occuperons de votre batterie de façon responsable.

Jeter une batterie directement à la poubelle nuit grandement à l’environ­nement. Apple et tous les Centres de Services Agréés Apple recyclent et mettent au rebut les batteries dans le respect de la planète. Confiez‑nous votre appareil ou la pile de votre AirTag, nous nous occupons du reste.

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Apple AirTag (fonctionnalités)

Qu’est-ce que l’Apple AirTag ?

Un AirTag est équipé d’une puce U1 conçue par Apple. Ce composant, que l’on retrouve aussi sur les iPhone depuis la 11e génération, exploite la technologie Ultra Wideband qui permet d’offrir des fonctionnalités de géolocalisation particulièrement précises. Celle-ci est capable de déterminer avec plus de précision la position et la distance à laquelle on se trouve de notre AirTag. À noter que pour bénéficier de cette fonction de “Localisation précise”, il faut obligatoirement être équipé d’un appareil embarquant la même puce, à savoir pour le moment un iPhone de la série 11, 12, 13 ou 14. 

La localisation précise agrège des données de l’appareil photo, d’ARKit, de l’accéléromètre et du gyroscope pour guider l’utilisateur jusqu’a l’AirTag à l’aide de signaux sonores, haptiques et visuels.

Comment cela fonctionne ?

Votre AirTag émet un signal Bluetooth sécurisé détectable par les appareils du réseau Localiser se trouvant à proximité. Ces appareils envoient les informations de localisation de votre AirTag sur iCloud. Vous pouvez alors aller dans l’app Localiser et le visualiser sur une carte. L’anonymat est préservé tout au long du processus et les données sont chiffrées pour ne pas porter atteinte à votre vie privée. Et comme ce système est très économe en énergie et en données, aucune inquiétude à avoir non plus de ce côté‑là.

Avec le mode Perdu, retrouver quelque chose est encore plus facile

Comme sur tous vos autres appareils Apple, le mode Perdu peut être activé sur un AirTag. S’il est détecté par un appareil du réseau, vous recevez automatiquement une notification. Vous pouvez aussi le paramétrer pour que vos coordonnées soient envoyées à la personne qui trouverait votre AirTag et le mettrait en contact avec un smartphone doté de la technologie NFC – cette même technologie qui permet de payer des achats avec un téléphone.

Le respect de votre vie privée n’est pas en option

Vous êtes la seule personne à pouvoir localiser votre AirTag. Vos données et votre historique de localisation ne sont jamais stockés dessus. Les appareils qui relaient les informations de localisation de votre AirTag conservent également leur anonymat, et ces données sont chiffrées à chaque étape du processus. Ce qui fait que personne, pas même Apple, ne peut connaître la position de votre AirTag, ni savoir quel appareil a permis de le localiser.

Avec un AirTag, personne ne peut vous suivre à votre insu

Si l’AirTag d’une autre personne se retrouve dans vos affaires, votre iPhone le détecte et vous en informe. Au bout d’un moment, si vous ne l’avez toujours pas trouvé, cet AirTag commence à sonner pour vous avertir de sa présence.

Mais bien sûr, si vous êtes avec un ami ou une collègue qui possède un AirTag, ou si vous vous trouvez dans un train avec d’autres personnes équipées d’AirTags, aucun problème : ces alertes se déclenchent uniquement si un AirTag est séparé de sa ou son propriétaire.

Configuration très simple

Il suffit d’un geste pour configurer votre AirTag et le connecter instantanément à votre iPhone ou iPad. Donnez‑lui un nom, attachez‑le à l’objet dont vous voulez garder la trace et c’est tout. Vous souhaitez recevoir vos notifications AirTag sur votre Apple Watch ? C’est possible aussi.

Longue autonomie

L’AirTag vous offre une autonomie de plus d’un an grâce à sa pile standard, que vous pouvez facilement remplacer. Et votre iPhone vous prévient quand le moment est venu de la changer.

À savoir aussi

Votre AirTag résiste à l’eau et a obtenu l’indice de protection IP67.

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Configurer le service Time Machine depuis macOS Client

Le service Time Machine réseau de macOS Serveur n’a pas disparu avec lui !

En effet Apple permet à macOS Client de devenir un serveur Time Machine.

Évidemment, votre Mac devra rester allumer en permanence pour permettre aux ordinateurs clients d’effectuer leurs sauvegardes mais cela peut être un bon moyen de recycler un vieux Mac plutôt que le mettre au rebut

• Étape 1 : créez un ou plusieurs utilisateurs qui pourront se connecter à notre dossier partagé Time Machine

Sur le Mac que vous souhaitez utiliser comme destination de sauvegarde Time Machine, choisissez le menu Apple > Préférences Système, puis cliquez sur « Utilisateurs et groupes ».

  • Déverrouillez le cadenas dans le coin inférieur gauche de la fenêtre avec vos identifiants d’administrateur.
  • Créer un nouvel utilisateur en cliquant sur le bouton « + » en bas de la liste des utilisateurs.
  • Sélectionnez comme type de compte « Partage uniquement ».
  • Attribuez un nom complet et un nom abrégé à votre nouvel utilisateur, ainsi qu’un mot de passe.
  • Cliquez sur le bouton « Créer l’utilisateur ».
  • Répétez l’opération si vous souhaitez donner accès au dossier Time Machine à plusieurs utilisateurs.

• Étape 2 : partager un dossier en tant que destination de sauvegarde Time Machine

Sur le Mac que vous souhaitez utiliser comme destination de sauvegarde Time Machine, choisissez le menu Apple > Préférences Système, puis cliquez sur Partage. Cochez la case Partage de fichiers.

  • Ajouter un dossier depuis le bouton « + » en bas de la liste Dossiers partagés ou en effectuant un glisser/déposer dans la fenêtre.
  • Naviguez jusqu’au dossier que vous souhaitez utiliser pour le partage, sélectionnez-le, puis cliquez sur « Ajouter ».
  • Cliquez sur le nom du dossier en maintenant la touche « Contrôle » enfoncée, puis choisissez « Options avancées ».
  • Sélectionnez « Partager en tant que destination de sauvegarde Time Machine ».
  • Si vous le souhaitez, sélectionnez « Limiter les sauvegardes à », puis saisissez une taille.
  • Cliquez sur OK.

Autoriser l’utilisateur précédemment créé à accéder à ce dossier en Lecture/écriture pour pouvoir effectuer des sauvegardes

• Étape 3 : configuration du poste client Time Machine

Sur le Mac que vous souhaitez sauvegarder, choisissez le menu Apple > Préférences Système, puis cliquez sur Time Machine. Cliquez sur le bouton « Choisir un disque de sauvegarde ».

Sélectionnez le dossier « Time Machine réseau » et cliquez sur le bouton « Utiliser le disque ».

Authentifiez-vous avec les identifiants configurés plus haut (Utilisateur Time Machine) et cliquez sur le bouton « Se connecter ».

Au bout de 2 minutes, la sauvegarde débute.

Après que la sauvegarde soit achevée sur le poste client, vous pouvez observer sur votre « serveur » Time Machine qu’un fichier image est apparu.

Note : seul le propriétaire du fichier de sauvegarde peut l’ouvrir et consulter ses fichiers. Si plusieurs autres ordinateurs effectuent des sauvegardes, vous verrez dans ce dossier plusieurs fichiers images.

Si vous souhaitez acquérir les connaissances nécessaires pour réaliser du support aux utilisateurs de Mac, nous vous invitons à vous inscrire à notre formation Support macOS.

 

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macOS – Lire un disque dur externe Mac sur un PC et un disque externe PC sur un Mac

Si vous souhaitez connecter un disque dur externe formaté PC et en modifier le contenu sur un Mac, sachez qu’il y a des prérequis sur le formatage de ce dernier.

L’inverse est également vrai sur un PC, vous ne pouvez pas lire directement un disque dur externe formaté Apple sur un PC.

Que dois-je savoir quand je souhaite utiliser un disque dur externe avec mon Mac ou mon PC ?

Avant d’utiliser un disque, il est indispensable de le partitionner et de le formater.

MBR (Master Boot Record) et GPT (GUID Partition Table) sont deux manières différentes de stocker les informations de partitionnement sur un disque. On retrouve par exemple les informations qui permettent de savoir ou commence la partition sur le disque et où elle se termine. Ainsi votre système sait quels secteurs appartiennent à quelles partitions et quelles partitions sont bootables. C’est pourquoi il est nécessaire de choisir entre MBR ou GPT avant de créer des partitions sur un disque.

Alors lequel choisir ?

La norme MBR date de 1983. Aujourd’hui, il semble évident que l’on peut mieux faire avec une norme plus récente (et c’est le cas).MBR fonctionne avec des disques jusqu’à 2 To maximum, il ne peut pas gérer les disques de plus de 2 To d’espace.

GUID Partition Table (GPT), est une nouvelle norme qui permet de remplacer l’ancienne norme MBR. Ce système n’a pas les limites du MBR. Les disques peuvent être beaucoup plus gros et les limites de taille dépendront du système d’exploitation et de son système de fichiers. GPT permet presque un nombre illimité de partitions.

Normalement après avoir lu ces quelques lignes, vous devriez en déduire que votre disque dur externe devrait utiliser le schéma de partition GPT.

Une fois que vous aurez choisi le schéma de formation (GPT 🙂 ), vous devrez choisir le format du disque pour pouvoir stocker des données sur ce dernier.

Sachez que macOS utilise par défaut le schéma de partition GPT et le format de disque APFS.

Windows quant à lui utilise en fonction du numéro de version l’un ou l’autre de ces schémas (MBR ou GPT) et un format de disque FAT32 ou NTFS.

Quels sont les formats de disques durs les plus courants ?

Plusieurs formats de disques durs cohabitent aujourd’hui dans les 2 mondes.
On peut citer les principaux formats de disques exploités par ces 2 systèmes d’exploitation :

  • NTFS : C’est le système de fichiers par défaut de Windows. Windows peut lire et écrire sur des lecteurs au format NTFS. macOS ne peut que lire les disques au format NTFS depuis Mac OS X 10.6, mais ne sait pas écrire sur ces derniers, à moins que vous n’ayez installé un pilote tiers comme Microsoft NTFS for Mac.
  • FAT32 : FAT32 est un ancien système de fichiers. il peut être lu et écrit par Windows et macOS. Cependant, il a un inconvénient : Il limite la taille maximale d’un fichier à 4 Go, cela signifie que vous ne pouvez pas y stocker de gros fichiers comme les films.
  • ExFAT : ExFAT est moins couramment utilisé, mais est similaire à FAT32 sans les inconvénients. Windows et macOS peuvent lire et écrire les disques au format ExFAT et stocker des fichiers de plus de 4 Go. Cela en fait le candidat idéal pour les échanges entre Mac et PC.
  • HFS+ (macOS Etendu) : Hierarchical File System, c’est l’ancien système de fichiers de macOS. macOS peut évidemment lire et écrire sur ce format de disque, mais Windows par défaut en est incapable. Un outil tiers comme HFS+ for Windows de Paragon permettra à tout système Windows de lire et d’écrire sur les disques HFS+.
  • APFS : Apple File System, c’est le nouveau système de fichiers de macOS. macOS peut évidemment lire et écrire sur ce format de disque, mais Windows par défaut en est incapable. Un outil tiers comme APFS for Windows de Paragon permettra à tout système Windows de lire et d’écrire sur les disques APFS.

Note : les logiciels cités plus haut, ne le sont qu’à titre d’exemple et n’engagent en rien AGNOSYS sur leur bon fonctionnement.

Il est possible que d’autres logiciels plus performants ou moins chers soient disponibles au moment où vous lirez cet article.

Comment faire si j’achète un disque dur externe dans le commerce ?

Lorsque vous achetez un disque dans le commerce, il utilise certainement un schéma de partition MBR et il est probablement préparé (formaté) pour être utilisable avec un PC sous Windows (NTFS).

Il est donc presque sûr que vous ne pourrez pas écrire sur ce disque si vous ne le reformater pas avec un format compatible macOS.

Attention : Avant de vous lancer dans cette étape, vous devez garder à l’esprit que ce processus va effacer toutes les données enregistrées sur le disque dur. Si votre périphérique n’est pas neuf, assurez-vous que tous les fichiers présents sur cette unité de stockage ont bien été sauvegardés sur un autre support.

Comment formater mon disque dur externe ?

• Étape 1 : ouvrez l’application Utilitaire de disque

Ouvrez le dossier Applications > Utilitaires puis ouvrez l’application Utilitaire de disque

• Étape 2 : affichez tous les appareils

Sélectionnez dans la barre latérale gauche l’icône représentant votre disque dur externe (dans la section externe)

• Étape 3 : effacez le disque

Appuyez sur l’onglet Effacer situé tout en haut de la fenêtre

Dans le champ nom : attribuez un nouveau nom à votre volume

Dans le menu déroulant Format, sélectionnez APFS

Dans le menu déroulant Partition, sélectionnez Table de partition GUID

Cliquez sur le bouton Effacer (Attention toutes les données seront effacées sur le disque sélectionné).

Après quelques instants, le disque est prêt à être utilisé avec votre Mac (le nouveau volume est alors disponible sur le Bureau de votre Mac. On dit qu’il est monté sur le Bureau.

Si je veux pouvoir l’utiliser avec Mon Mac et mon PC ?

Et bien il suffit de choisir comme format ExFat et de conserver GUID comme schéma de partition et vous pourrez l’utiliser indifféremment sur un Mac ou sur un PC.

Si vous souhaitez vous former sur l’utilisation de macOS, nous vous invitons à vous inscrire à notre formation Introduction à macOS, disponible en présentiel ou à distance.

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Synology – Accéder à distance à votre NAS Synology

Votre NAS Synology peut être accédé à distance grâce à différentes méthodes. Cependant la méthode la plus souvent employée reste l’accès via QuickConnect.

Avec QuickConnect, vous pouvez facilement connecter votre NAS Synology à Internet sans avoir à configurer des règles de transmission des ports ou d’autres paramétrages de réseau complexes que nous n’évoquerons pas ici, dans la mesure où les réglages diffèrent selon le type de routeur que vous utilisez. QuickConnect vous permet de vous connecter via une adresse personnalisable simple telle que “https://quickconnect.to/Mon_NAS”.

Comment configurer QuickConnect ?

  1. Accédez à Panneau de configuration > QuickConnect > Général pour DSM 6.2 ou Panneau de configuration > Accès externe > QuickConnect pour DSM 7.0 pour cocher la case Activer QuickConnect.
  2. Saisissez votre ID QuickConnect souhaité dans le champ ID QuickConnect et cliquez sur Appliquer.

Si l’ID QuickConnect spécifié est disponible, une section doit apparaître affichant votre ID QuickConnect et l’adresse avec laquelle DSM peut être accédé. Par exemple, l’adresse de DSM pourrait être http://quickconnect.to/NAS_AGNOSYS.

Les options avancées de QuickConnect vont vous permettre de régler davantage d’options et de paramètres d’autorisation, tels que :

  • Activer le service de relais de QuickConnect : votre connexion QuickConnect est relayée via Synology Relay Server lorsque QuickConnect ne peut pas accéder directement à votre NAS Synology NAS avec les rêgles de votre réseau actuel. Attention : La connexion QuickConnect relayée peut être lente en raison d’une latence plus importante du réseau
  • Créer automatiquement des règles de transmission de ports : Si votre NAS Synology se trouve dans un réseau équipé d’un routeur compatible UPnP, il sera demandé au routeur de créer des règles de transmission des ports pour QuickConnect.
    Attention : Si le routeur est autorisé à créer des règles de transmission de port pour QuickConnect, le NAS Synology peut être exposé à un risque sécuritaire

Vous pouvez également, toujours dans les réglages avancés, désactiver l’accès à certains services ou applications via QuickConnect :

  • Applications mobiles (DS Audio, DS Video, DS File…)
  • Synology Drive Server
  • Partages de fichiers
  • DSM

Lorsque QuickConnect est activé, ouvrez un navigateur Web, saisissez votre adresse QuickConnect et appuyez sur Entrée.

Vous serez alors redirigé vers l’écran de connexion DSM et accèderez à toutes les fonctionnalités de votre NAS comme si vous étiez dans le même réseau que ce dernier et cela sans même avoir eu à configurer un accès VPN.

Si vous souhaitez vous former sur l’administration d’un NAS Synology, nous vous invitons à vous inscrire à notre formation « NAS Synology – Installation, configuration et administration », disponible en présentiel ou à distance.