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Remplacement de la batterie d’un iPhone X – Ouverture (1/3)

Votre iPhone X vous a déjà rendu de bons et loyaux services mais vous avez remarqué que l’autonomie de la batterie a diminué. Ce phénomène est normal car les batteries au lithium perdent de leur efficacité au fil du temps. Pour cette raison, Agnosys vous propose un tutoriel en trois parties pour vous accompagner dans le remplacement de la batterie de votre iPhone.

Dans cette première partie, vous apprendrez à ouvrir l’iPhone.

Dans ce tutoriel, les photos d’illustration sont placées sous le texte correspondant.

• Étape 1 : vérification du modèle d’iPhone

Allez dans Réglages > Général > Informations > Nom du modèle.

Vérifiez que votre iPhone est un iPhone X.

• Étape 2 : vérification de l’état de la batterie

Allez dans Réglages > Batterie.

Touchez « État de la batterie ».

Si la capacité maximum indiquée est inférieure à 80 %, il est conseillé de remplacer la batterie.

Dans cet exemple, la capacité maximum est encore de 88 % mais pour les besoins du tutoriel, nous allons tout de même la changer.

• Étape 3 : rassemblement des outils

Avant de procéder à l’ouverture de l’iPhone, il est important de vérifier que vous disposez de tous les outils nécessaires à cette opération.

  • Ensemble tapis et bracelet antistatique
  • Outil de démontage écran
  • Plateau de réparation 5,8 pouces
  • Poussoir noir ou Black stick
  • Tournevis dynamométrique Noir 0,35 Kgf/cm
  • Tournevis dynamométrique Bleu 0,65 Kgf/cm
  • Embout JCIS pour vis cruciformes
  • Embout de sécurité
  • Outil de découpage de l’adhésif
  • Embout Microstix

Étape 4 : règles de sécurité concernant la batterie

Le contenu de la batterie est encapsulé. Toutefois, si ce contenu est libéré ou endommagé, il peut constituer un danger potentiel pour la santé et la sécurité. Évitez toute exposition à la chaleur et aux flammes. Vous ne devez en aucun cas percer, déformer, écraser ou incinérer une batterie, car vous risqueriez de provoquer une réaction d’emballement thermique ou de chaleur excessive.

• Étape 5 : ouverture de l’appareil

Tout d’abord, éteignez l’iPhone.

Retirez les deux vis de sécurité avec le tournevis approprié (embout de sécurité).

Voici une vue rapprochée des vis une fois retirées.

Placez le téléphone dans l’outil d’ouverture en réglant les ventouses au plus près du bord.

Vérifiez que les ventouses sont correctement positionnées.

Ouvrez l’appareil délicatement jusqu’à ce que vous sentiez une résistance.

Voici une vue rapprochée de l’écran en cours d’ouverture.

Commencez à utiliser l’outil de découpage de l’adhésif pour faciliter la dissociation.

Finissez de découper l’adhésif tout autour de l’iPhone avec cet outil.

Attention à ne pas dépasser 5° d’ouverture maximum du côté du connecteur Lightning (côté gauche de la photo ci-dessous).

Ouvrez l’iPhone de la gauche vers la droite et placez-le sur son socle de réparation.

Une fois votre iPhone ouvert, il faut d’abord débrancher la batterie pour éviter tout court-circuit. Seulement ensuite vous débrancherez les autres connecteurs de l’écran.

Pour pouvoir accéder au connecteur de la batterie, vous devez enlever un couvercle maintenu par cinq vis en utilisant l’embout Microstix.

Retirez les cinq vis puis retirez le couvercle métallique et mettez-le de côté pour le réutiliser au remontage.

Une fois le couvercle retiré, vous pouvez déconnecter la batterie.

Pour cela, faites levier avec le Black stick (poussoir noir) pour déconnecter le connecteur de la batterie.

Dégagez bien le connecteur pour éviter qu’il ne revienne à son emplacement d’origine.

Ensuite, vous avez à retirer au total trois nappes fixées sur l’écran et connectées à la carte mère.

Repérez la première nappe et retirez-la.

Repérez la deuxième nappe située sous la première et retirez-la.

Repérez la troisième nappe (plus à gauche) et retirez-la.

Une fois les trois nappes déconnectées, séparez l’écran et posez-le à plat.

Vous devez enlever les résidus du joint d’étanchéité, aussi bien sur la partie écran que sur la partie châssis.

Cette étape de nettoyage de l’adhésif est très importante pour permettre au prochain adhésif de coller parfaitement et ainsi garder une étanchéité IP 67.

Vous pouvez pincer le joint et le tirer délicatement pour l’enlever.

Continuez du côté de l’écran.

Vérifiez que le joint est maintenant intégralement retiré des deux côtés.

Nous avons vu comment ouvrir un iPhone X et retirer le joint d’étanchéité.

Dans la deuxième partie de ce tutoriel, nous verrons comment extraire la batterie pour la remplacer en toute sécurité.

Si vous souhaitez vous former sur la maintenance des appareils iOS, nous vous invitons à vous inscrire à notre formation Technicien de maintenance iOS, disponible en présentiel ou à distance.

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Remplacement du disque dur d’un iMac par un disque SSD

Apple a commercialisé des iMac avec des disques mécaniques de 2012 à 2019. Avec les évolutions successives de macOS et notamment à partir de macOS 10.14 qui a imposé le système de fichiers APFS pour le volume de démarrage sur les disques mécaniques, ces iMac sont devenus moins performants. Pour cette raison, Agnosys vous propose un tutoriel qui va vous permettre de remplacer le disque mécanique par un disque SSD.

• Étape 1 : vérification du modèle de l’iMac

Ouvrez l’application Informations système située dans le dossier Utilitaires. Depuis la catégorie « Matériel », sélectionnez « SATA/SATA Express » et vérifiez que votre iMac est équipé d’un disque mécanique. Pour cela, recherchez la mention « Vitesse de rotation : 5400 ».

• Étape 2 : rassemblement des outils

  • Tapis ESD
  • Torx 10
  • Outil de découpage adhésif (pour couper l’adhésif écran)
  • Outil en nylon Black stick (pour nettoyer les résidus)
  • Scotch double face iMac

• Étape 3 : démontage de l’iMac

Dans ce tutoriel, les photos d’illustration sont placées sous le texte correspondant.

Éteignez puis débranchez l’ordinateur et attendez deux minutes pour décharger le bloc d’alimentation (le bloc d’alimentation se décharge tout seul au bout de deux minutes).

Procédez au découpage de l’adhésif avec l’outil de découpage adhésif.

Pour découper l’adhésif, tenez l’outil perpendiculaire et enfoncez-le jusqu’au plastique blanc.

Coupez l’adhésif sur toute la longueur en haut puis sur les deux côtés droite et gauche de la même façon. Recommencez plusieurs fois jusqu’à ce que vous ne sentiez plus de résistance.

Utilisez l’outil en nylon Black stick pour finir de dissocier l’écran de l’iMac.

Voici l’ouverture maximale à ne pas dépasser avant de débrancher la nappe de l’écran et la nappe de l’alimentation LCD (environ 8 cm).

Tenez fermement la nappe d’alimentation LCD et tirez délicatement jusqu’à ce que le connecteur sorte de son logement.

Pour la nappe de l’écran, soulevez d’abord le levier de verrouillage puis tirez délicatement la nappe pour la débrancher de son connecteur.

Après avoir débranché la nappe de l’écran et la nappe d’alimentation LCD, il est maintenant possible d’ouvrir complètement l’écran en finissant de couper l’adhésif du bas avec le même outil pour ne pas rayer l’écran.

Une fois l’écran retiré et posé dans une housse antistatique pour le protéger, vous pouvez retirer les quatre vis Torx 10 qui maintiennent le disque dur en place.

Après avoir déposé les quatre vis et les deux supports de maintien à droite et à gauche du disque dur, vous pouvez procéder à l’extraction du disque de son logement.

Attention : le port SATA étant encore connecté au disque, vous devez procéder avec minutie pour ne pas l’abîmer.

Pour réussir l’opération, il faut détacher le connecteur SATA du disque dur, tout en le dégageant de son logement.

Maintenant que le disque est déconnecté, vous pouvez transférer les deux supports en caoutchouc de maintien du disque mécanique vers le disque SSD.

Astuce : pour ne pas se tromper dans le sens des supports de maintien, mettez les disques l’un à côté de l’autre dans le même sens et transférez les supports en caoutchouc de maintien.

Il ne reste plus qu’à rebrancher le disque, le positionner et remettre les quatre vis de fixation avec les supports, dans le sens inverse du démontage.

Avec l’outil en nylon Black stick, nettoyez tous les résidus de colle de l’adhésif, aussi bien du côté de l’écran que du côté de l’iMac, avant de coller les nouveaux autocollants à double face qui permettront de refixer l’écran de façon définitive.

Attention : avant de refermer l’écran, pensez bien à rebrancher la nappe de l’écran et la nappe d’alimentation LCD.

Conseil : ne collez pas définitivement l’écran tant que vous n’avez pas testé et vérifié qu’il s’allume parfaitement et qu’il est aligné avec le châssis.

Ils ne vous reste plus qu’à formater le disque SSD, réinstaller un système et migrer vos données de l’ancien disque vers le nouveau avec l’application « Assistant migration ».

Vous avez vu comment changer un disque mécanique par un disque SSD et par la même occasion donner un coup de jeune à votre ancien iMac.

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Apple et la protection contre les attaques par force brute

Pour commencer, qu’est-ce qu’une attaque par force brute ?

Selon Wikipédia : « En cryptographie, une attaque par force brute consiste pour un attaquant à soumettre de nombreux mots de passe ou phrases de passe dans l’espoir de finir par les deviner correctement. L’attaquant vérifie systématiquement tous les mots de passe et phrases de passe possibles jusqu’à ce qu’il trouve le bon. L’attaquant peut également tenter de deviner la clé qui est généralement créée à partir du mot de passe à l’aide d’une fonction de dérivation de clé. C’est ce qu’on appelle une recherche exhaustive de la clé. »

Apple publie et met à jour régulièrement un document présentant les moyens de protection mis en œuvre disponible sur sa plateforme.

Ce document explique entre autres comment les Mac Apple silicon ou équipés de la puce T2 disposent de protections contre les attaques par force brute. Cette protection ne s’applique que si FileVault est activé et son concept est similaire à celui de la protection des appareils iOS contre les attaques par force brute.

Protection iOS/iPadOS

Sur iOS/iPadOS, si un code d’accès incorrect est saisi plus de cinq fois, un délai d’une minute est fixé.

entre 1 et 4 tentatives infructueux pas de délai d’attente
à la 5e tentative 1 minute d’attente
à la 6e tentative 5 minutes d’attente
entre 7 et 8 tentatives 15 minutes d’attente
à la 9e tentative 1 heure d’attente

Si l’option « Effacer les données » est activée (dans Réglages > Face ID & code), après 10 tentatives consécutives incorrectes de saisie du code d’accès, tout le contenu et les paramètres sont supprimés du stockage. Les tentatives consécutives du même code d’accès incorrect ne sont pas prises en compte dans la limite.

Ce paramètre est également disponible en tant que politique administrative via une solution de gestion des appareils mobiles (MDM) prenant en charge cette fonction et via Microsoft Exchange ActiveSync, et peut être défini sur un seuil inférieur.

Sur les appareils dotés de Secure Enclave, les délais sont appliqués par Secure Enclave. Si l’appareil est redémarré pendant un délai, le délai est toujours appliqué et la minuterie recommence pour la période en cours.

Protection pour les Mac

Pour éviter les attaques par force brute, au démarrage du Mac, pas plus de 10 tentatives de mot de passe sont autorisées dans la fenêtre de connexion ou en mode disque cible, et des délais progressifs sont imposés après un certain nombre de tentatives incorrectes. Les délais sont appliqués par Secure Enclave. Si le Mac est redémarré pendant un délai, le délai est toujours appliqué, et la minuterie recommence pour la période en cours.

Le tableau ci-dessous montre les délais entre les tentatives de mot de passe sur un Mac Apple silicon ou équipé de la puce T2.

5 tentatives 1 minute
6 tentatives 5 minutes
7 tentatives 15 minutes
8 tentatives 15 minutes
9 tentatives 1 heure
10 tentatives désactivé

Note : Pour éviter que des logiciels malveillants ne provoquent une perte de données permanente en tentant d’attaquer le mot de passe de l’utilisateur, ces limites ne s’appliquent pas après que l’utilisateur se soit connecté avec succès au Mac, mais elles sont réimposées après le redémarrage.

Si les 10 tentatives sont épuisées, 10 autres tentatives sont disponibles après avoir démarré dans la partition de secours de macOS (recoveryOS). Et si celles-ci sont également épuisées, alors 10 tentatives supplémentaires sont disponibles pour chaque mécanisme de récupération FileVault (récupération iCloud, clé de récupération FileVault et clé institutionnelle qui est dépréciée aujourd’hui), pour un maximum de 30 tentatives supplémentaires. Une fois ces tentatives supplémentaires épuisées, la Secure Enclave ne traite plus aucune demande de déverrouillage du volume ou de vérification du mot de passe, et les données du disque deviennent irrécupérables.

Note : Pour aider à protéger les données dans un environnement d’entreprise, le service informatique doit définir et appliquer des politiques de configuration FileVault en utilisant une solution MDM. Les organisations ont plusieurs options pour gérer les volumes chiffrés, y compris les clés de récupération personnelles (qui peuvent éventuellement être stockées dans la solution MDM avec le séquestre). La rotation des clés peut également être définie comme une politique dans votre solution MDM.

Sur un Mac équipé de la puce de sécurité T2 d’Apple, le mot de passe remplit une fonction similaire, sauf que la clé générée est utilisée pour le chiffrement FileVault plutôt que pour la protection des données. macOS offre également des options supplémentaires de récupération du mot de passe :

  • Récupération iCloud
  • Récupération de FileVault
  • Clé institutionnelle FileVault (dépréciée)

Que se passe-t-il après toutes ces tentatives ? Le Mac se verrouille-t-il définitivement ?

La réponse est non, mais le disque de démarrage du Mac devra être effacé avant de pouvoir être réutilisé. Cette approche permet de s’assurer que le Mac est toujours utilisable, mais aussi que les données chiffrées stockées sur le disque de démarrage ne sont plus récupérables.

Si vous souhaitez acquérir les connaissances nécessaires pour réaliser du support aux utilisateurs de Mac, nous vous invitons à vous inscrire à notre formation Administration et Support de macOS, disponible en présentielle et à distance.

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Du changement chez Agnosys !

Au cours de ces trois dernières années, nous avons observé une accélération de vos demandes d’inscriptions pour nos sessions de formations à distance, avec pour corollaire la baisse de celles pour nos sessions présentielles.

Nous avons progressivement adapté notre catalogue pour que toutes nos formations puissent être suivies à distance avec un minimum de compromis sur leurs contenus et leurs déroulés.

Cette transition étant terminée, nous vous informons que nous avons pris la décision de quitter nos locaux historiques de Massy (91) à la fin du mois de mars 2023.

Par conséquent, l’essentiel des formations inter-entreprises sera à l’avenir délivrée à distance. En fonction de vos demandes aboutissant à des inscriptions fermes, nous pourrons organiser des sessions présentielles dans des salles de réunion, sur et autour de Massy (91), toujours au plus près des transports en commun.

Les formations en intra-entreprises seront également délivrées majoritairement à distance mais de la même façon, nous pourrons les organiser sur demande en présentiel, dans vos locaux ou dans des salles de réunion situées à proximité de vos locaux ou de Massy (91).

À l’issue de notre déménagement, nous resterons joignables sur nos adresses e-mail, nos téléphones portables et notre numéro de téléphone principal (01 64 53 25 25). Nos activités de services, de maintenance, de régie et de récupération de données continueront d’être assurées sans changement hors l’adresse de réception de vos matériels.

Veuillez nous contacter pour plus d’informations :

  Thierry au 01 64 53 25 25 (+33 1 64 53 25 25 depuis l’étranger)

  contact@agnosys.fr

N’hésitez pas à vous inscrire à la newsletter du service commercial Agnosys depuis la section Abonnements située en pied de page ou bien à consulter régulièrement notre site pour suivre notre actualité.

À bientôt, l’équipe Agnosys.

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Accélérez vos sauvegardes Time Machine

Effectuer des sauvegardes avec Time Machine est une très bonne idée mais cela peut s’avérer très lent lorsqu’une grande quantité de données/fichiers doit être transférée, comme lors de la sauvegarde initiale. Tel qu’il est conçu par Apple, le processus d’arrière-plan de Time Machine s’exécute avec une priorité CPU (processeur) très faible, donnant la priorité à toutes les autres applications et services en cours d’exécution, ce qui semble logique au demeurant.

Avec la commande suivante du Terminal, vous pouvez temporairement accélérer les sauvegardes Time Machine :

sudo sysctl debug.lowpri_throttle_enabled=0

Cette commande empêche le processus de sauvegarde de Time Machine d’avoir une faible priorité CPU, ce qui permet aux sauvegardes de se terminer plus rapidement.

Cette commande n’est pas persistante et deviendra inactive après un redémarrage. Si vous souhaitez revenir au paramètre par défaut sans redémarrage, exécutez la commande suivante :

sudo sysctl debug.lowpri_throttle_enabled=1

Effectuez-vous des sauvegardes via le Wi-Fi ?

  • Cela peut ralentir les sauvegardes.
    Assurez-vous d’être proche de votre point d’accès / routeur ou utilisez un câble réseau physique pour connecter votre Mac directement au routeur. Assurez-vous que vous êtes connecté à un réseau rapide de 5 GHz.
  • Formatez ou vérifiez le disque dur sur lequel vous effectuez la sauvegarde. Ouvrez Utilitaire de disque et effectuez une vérification du disque dur. Il se peut que le disque soit en mauvais état ou qu’un repartitionnement et un reformatage soient utiles.
  • Si vous avez annulé ou interrompu inopinément la sauvegarde précédente, Time Machine peut prendre plus de temps pour effectuer une nouvelle sauvegarde.
  • Si vous utilisez un antivirus, essayez de le désactiver pendant la sauvegarde car il peut la ralentir.
  • Les applications de virtualisation comme VMware Fusion ou Parallels Desktop écrivent souvent des données sur votre disque dur, ce qui peut faire fonctionner Time Machine en permanence. Envisagez d’exclure les machines virtuelles de votre sauvegarde.

Si vous souhaitez acquérir les connaissances nécessaires pour réaliser des actions d’administration système avancée sur macOS, nous vous invitons à vous inscrire à notre formation Administration avancée de macOS, disponible en présentielle et à distance.

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Savoir reconnaître un SPAM

Le spam (UCE pour Unsolicited Commercial Email) est l’envoi massif et parfois répété d’emails non sollicités. Les spams sont envoyés par des personnes inconnues ayant récupéré votre adresse email de façon irrégulière ou non. Le terme spam provient d’un sketch des Monty Python.

L’envoi de spams en masse est relativement simple à effectuer et ne coûte pratiquement rien. De plus, cela permet de toucher rapidement des millions de personnes. Une opération très rentable même si le taux de lecture et le taux de clic restent faibles. Il y aura toujours quelqu’un pour répondre à ce type d’email.

La plupart des spams ont une vocation commerciale, il peut s’agir :

  • De spams commerciaux (la grande majorité)
  • De chaînes d’emails (la personne en difficulté qui sollicite vos dons), des avertissements sur les virus, des canulars informatiques
  • D’emails envoyés par des malwares
  • D’emails d’hameçonnage (phishing) cherchant à obtenir des renseignements personnels, mot de passe, adresse, numéro de compte bancaire, etc. afin d’usurper l’identité de la victime.

Voici une liste de critères qui devrait vous aider à isoler un spam :

  • Vous ne connaissez pas l’émetteur de l’e-mail.
    Attention, le nom de l’émetteur peut être falsifié (vous avez peut-être déjà reçu des emails provenant de votre propre adresse email).
  • L’objet ou le sujet de l’email est vide ou il ne vous concerne visiblement pas (votre banque vous contacte pour vous proposer un rendez-vous mais vous n’êtes pas client de cette banque).
  • Vous recevez un email dans une langue que vous ne connaissez pas (la grande majorité des spams sont en langue anglaise).
  • Vous identifiez des fautes : mots sans accents, manque de ponctuation, conjugaison et orthographe approximatives, tournures improbables.
  • Le contenu de l’email contient des questions inhabituelles, demande une action de votre part ou comporte un lien à cliquer. Dans ce cas, méfiez-vous du phishing.
    Important : Vérifiez toujours avant de cliquer vers quel site le lien veut vous envoyer. En général, passer le pointeur de la souris sur le lien suffit à afficher l’adresse (URL) de destination. Si cette URL est incompréhensible, il s’agit probablement d’un faux. Dans le doute, n’hésitez pas à appeler votre interlocuteur directement par téléphone pour vous assurer qu’il s’agit d’un HAM (du bon mail commercial, voir la note plus bas, oui il existe le contraire du SPAM). Si vous devez appeler, n’utilisez pas le numéro de téléphone indiqué dans l’email mais recherchez-le via le site Web de votre interlocuteur.

La liste ci-dessus n’est ni exhaustive ni infaillible. Elle vous permet d’être plus vigilant et d’adopter un bon comportement vis à vis d’un spam.

Note : L’envoi d’email par un organisme qui a procédé à une collecte « loyale » des adresses emails est autorisé. La collecte est considérée comme « loyale » lorsque les internautes, au moment de saisir leur adresse email, acceptent qu’elle soit utilisée à des fins commerciales ou cédée à des tiers. Le seul problème est que bien souvent la case à cocher permettant d’autoriser la société à vous envoyer des spams est cochée par défaut et l’on ne pense pas forcément à la décocher (voire même à la trouver).

Que faire du SPAM ?

La plupart du temps, vous ne l’ouvrirez même pas et vous le dirigerez vers la Corbeille. Il est même possible que votre logiciel de messagerie fasse un premier tri de ce type d’emails et les rangent de lui-même dans le dossier Courrier indésirable. Si par erreur, un spam passe le filtre, indiquez simplement à votre logiciel de messagerie qu’il a commis une erreur en cliquant sur le bouton Indésirable (souvent dans la barre d’outils de votre client de messagerie). De la même façon, si un email est considéré comme un spam alors qu’il s’agit bien d’un email correct, indiquez à votre logiciel qu’il s’agit d’un email légitime. Il sera alors déplacé de votre boîte de courrier indésirable vers votre boîte de réception.

Que dit la loi française à propos du spam ?

Je vous recommande la lecture de cet article pour en savoir plus.

Si vous êtes un acteur commercial et que vous souhaitez quand même envoyer des emails en masse, consultez cet autre article pour en savoir plus.

Vous pouvez aussi signaler les spams sur la plateforme signal-spam. Signal Spam est un partenariat public-privé qui donne la possibilité aux internautes de signaler tout ce qu’ils considèrent comme étant du spam dans leur messagerie afin de l’assigner ensuite à l’autorité publique.

Note : Un plug-in pour l’application Mail est disponible, n’hésitez pas à l’utiliser.

Ce n’est pas parfait, mais plus nous serons nombreux à signaler un spam, plus il aura de chance d’être repéré et éradiqué facilement.

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Pourquoi les disques SSD ont une durée de vie limitée ?

Aujourd’hui la plupart des ordinateurs sont équipés d’un disque SSD, ce qui leur permet d’offrir des performances bien supérieures à celles qu’ils auraient s’ils étaient encore équipés d’un disque mécanique. Ces disques sont très performants mais faut-il pour autant ne pas en prendre soin ?

En d’autres termes, beaucoup de personnes pensent que dans la mesure où il n’y a pas de pièces mécaniques à l’intérieur, il n’y a pas d’usure possible du disque SSD. Les disques SSD seraient donc éternels ! Ce raisonnement pourrait nous mener à la catastrophe. Effectivement un disque SSD est dépourvu de mécanique. Il est composé de mémoire flash. Mais cette mémoire flash a une durée de vie limitée et donc à terme, il faudra remplacer le disque SSD.

Pour mieux comprendre le fonctionnement d’un disque SSD, nous allons nous intéresser à la mémoire qui stocke les informations écrites. Aujourd’hui la plupart des disque SSD utilisent de la mémoire MLC.

Une cellule de mémoire flash MLC (de l’anglais multiple-level-cell à deux bits par cellule) ne peut être écrite, de manière fiable, que 10 000 fois.

La plupart des disques SSD premier prix sont composés de mémoire flash qui supportent entre 3000 et 5 000 écritures.

Heureusement, d’autres constructeurs, notamment Apple, utilisent de la mémoire flash de niveau supérieur qui supporte plus de 10000 écritures.

Pourquoi les cellules vieillissent ?

La raison est que ces écritures nécessitent l’application de tensions plus élevées que la simple lecture, ce qui endommage peu à peu la cellule écrite. En revanche, les lectures même répétées ne lui causent aucun dommage.

En d’autres termes, vous l’avez compris, ce n’est pas la lecture des données qui fatigue le disque mais bien l’écriture répétée sur la même cellule qui va finalement l’endommager définitivement.

C’est pour cette raison que beaucoup de constructeurs ont inventé un algorithme d’écriture qui permet de répartir équitablement les données sur toutes les cellules pour diminuer ainsi le nombre de cycles ou d’écriture d’une cellule en particulier. Cette méthode est appelée « Trim », mot anglais pouvant signifier réduire, tailler, bien arranger, etc.

Le Trim indique au disque SSD quels blocs de données peuvent être effacés et ainsi utiliser les blocs qui ont été le moins écrits, de sorte que la vie du disque SSD soit prolongée.

Si le disque SSD de votre Mac est d’origine, le Trim est activé par défaut. Vous pouvez vérifier le Trim en allant dans le menu Apple > À propos de ce Mac > Rapport système > NVMExpress > Prise en charge de TRIM.

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Pourquoi une batterie au lithium doit être sécurisée dans une coque rigide ?

Tous les ordinateurs portables en sont maintenant équipés, tout comme les vélos électriques et les trottinettes ! Nous allons parler de la batterie et de sa coque rigide.

Les batteries aujourd’hui utilisées sont des batteries au lithium ion. Ces batteries sont très convoitées car elles présentent un rapport poids puissance très intéressant. Mais en raison de leur technologie fragile, il faut les sécuriser.

La première difficulté sur cette technologie est sa constitution. La batterie au lithium ion est dite souple ou liquide. Elle est donc fragile à la manipulation et au transport.

À l’intérieur, elle est constituée de feuilles isolantes et de lithium, les unes sur les autres ou enroulées en forme d’escargot selon le modèle de la batterie. C’est pour cela que les fabricants doivent construire une coque rigide autour de la batterie, appelée en anglais hard case.

Pour cette raison, chaque intégrateur et fabricant doit respecter un cahier des charges bien précis pour que la batterie ne représente pas un danger, dans le cas où la batterie ou le produit qu’elle contient viendrait à subir un choc.

Par exemple, les iPhone de la marque Apple ou une coque suffisamment rigide pour protéger la batterie au lithium ion qui se trouve à l’intérieur. En cas de chute de l’iPhone, la batterie se trouvant à l’intérieur doit être protégée pour éviter un risque d’incendie. D’autre part, pendant le transport de produits contenant une batterie, la charge de batterie ne doit jamais dépasser 30%, seuil en dessous duquel il n’y a pas de risque d’incendie ou d’explosion en cas d’accident.

En conclusion, nos batteries sont sûres grâce à leur coque rigide qui permet d’absorber les chocs en cas de chute.

Si vous souhaitez acquérir les connaissances nécessaires pour réaliser des actions de maintenance sur les batteries au lithium, dans les règles de l’art et en toute sécurité, nous vous invitons à vous inscrire à notre formation Sécurité des batteries, disponible en présentielle et à distance.

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Pourquoi utilise-t-on un disque SSD dans un MacBook ?

Nous vivons dans un monde où les choses vont de plus en plus vite. Nous voulons accéder à des informations rapidement et nous ne voulons plus perdre de temps à attendre que les applications se lancent.

C’est donc pour cela que les constructeurs d’ordinateurs, en commençant par les ordinateurs portables, et bien entendu la marque Apple, installent des disques de type SSD depuis maintenant plus de 10 ans.

Mais qu’est-ce qu’un disque SSD ?

Un disque SSD ou en anglais (Solid State Disk) est comparable à une grande clé USB, avec des plateaux et des têtes magnétiques remplacés par des mémoires flash.

Il y a plusieurs avantages à avoir un disque SSD dans un ordinateur.

Le premier avantage est la rapidité.

Comme il n’y a plus de pièces mécaniques à l’intérieur, les signaux de lecture / écriture se déplacent beaucoup plus vite et peuvent ainsi aller lire et écrire des données très rapidement (en moyenne cinq fois plus vite qu’un disque mécanique).

 

Comme il n’y a pas de mécanique à l’intérieur, le deuxième avantage est qu’il devient très résistant aux chocs. Il est possible de le transporter à volonté partout sans craindre d’abîmer les données.

Le troisième avantage qui n’est pas le plus négligeable est celui du silence. En effet, puisque rien ne tourne à l’intérieur, il est ultra-silencieux.

Il est donc possible de travailler sur son ordinateur même la nuit. Plus de bruit dû à la mécanique, un vrai confort pour pouvoir se concentrer sur les tâches à réaliser !

Parlons maintenant des inconvénients, car comme toute chose, le disque SSD en a aussi.

Le premier inconvénient serait peut-être le prix. Effectivement un disque SSD est plus cher à fabriquer et donc pour la même capacité de stockage, son prix sera plus élevé que celui d’un disque mécanique.

C’est pour cela que les ordinateurs équipés de disque SSD utilisent souvent des disques de petite capacité pour permettre d’avoir des ordinateurs avec des prix compétitifs. Il reste toujours possible de déplacer des éléments n’ayant pas tout le temps besoin d’être accessibles immédiatement sur des solutions en cloud (iCloud Drive, Dropbox, OneDrive, Google Drive, etc.) ou des disques mécaniques.

Le deuxième inconvénient est celui de l’usure des disques SSD. Il faut rester attentif au nombre de cycles d’écriture que supportent les cellules du disque SSD. Tout comme un disque mécanique, un disque SSD peut lâcher à tout moment, sans avertissement, ceci pouvant se traduire par la perte totale de nos données.

Heureusement il y a un moyen fiable pour déterminer le vieillissement d’un disque SSD, sujet que nous aborderons dans un prochain article.

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Gérer les achats intégrés de votre compte iCloud

Les achats intégrés consiste en des contenus supplémentaire ou des abonnements que vous achetez depuis une app. Toutes les apps ne proposent pas ce type d’achats. Si vous souhaitez vérifier si une app propose cela (avant de la télécharger par exemple), recherchez simplement la mention « Achats intégrés » en regard du prix de l’app ou du bouton « Obtenir ».

Il existe trois types d’achats intégrés : les abonnements, les achats non consommables et les achats consommables.

Achat intégré non consommable ?

Vous achetez ce type d’article une seule fois et pouvez les transférer vers d’autres appareils associés à votre identifiant Apple.

Voici quelques exemples d’achats intégrés non consommables :

  • Suppression des publicités
  • Accès à l’intégralité d’un jeu
  • Mise à niveau vers une version pro
  • Niveaux de jeux bonus

Achat intégré consommable ?

Voici quelques exemples d’achats intégrés consommables :

  • Monnaie d’un jeu, comme des pièces ou des gemmes
  • Points de vie supplémentaires dans un jeu
  • Pack d’exportation dans un nouveau format de fichier

Vous pouvez acheter ces articles chaque fois que vous en avez besoin ; vous ne pouvez pas les retélécharger gratuitement.

Note : Si vous supprimez puis réinstallez une app, ou si vous installez une app sur un nouvel appareil, il est possible que les achats consommables ne soient plus accessibles.

Abonnements

Avec un abonnement, vous payez pour accéder au contenu de l’app ou du service proposé par l’app pendant une période donnée. Par exemple, vous pouvez vous abonner à Coyote sur une base mensuelle ou annuelle. La plupart des abonnements sont automatiquement renouvelés, sauf si vous les annulez. Il est possible que certaines apps et certains services, vous proposent de choisir la fréquence de renouvellement de l’abonnement.

Comment résilier un abonnement ?

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Note : Vous devrez peut-être faire défiler l’écran vers le bas pour trouver le bouton « Résilier l’abonnement ». Si le bouton Annuler ne s’affiche pas ou si un message d’expiration en rouge s’affiche, cela signifie que l’abonnement est déjà résilié.

Si vous ne trouvez pas votre abonnement, contactez l’assistance Apple pour vérifier cela.

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