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Accélérez vos sauvegardes Time Machine

Effectuer des sauvegardes avec Time Machine est une très bonne idée mais cela peut s’avérer très lent lorsqu’une grande quantité de données/fichiers doit être transférée, comme lors de la sauvegarde initiale. Tel qu’il est conçu par Apple, le processus d’arrière-plan de Time Machine s’exécute avec une priorité CPU (processeur) très faible, donnant la priorité à toutes les autres applications et services en cours d’exécution, ce qui semble logique au demeurant.

Avec la commande suivante du Terminal, vous pouvez temporairement accélérer les sauvegardes Time Machine :

sudo sysctl debug.lowpri_throttle_enabled=0

Cette commande empêche le processus de sauvegarde de Time Machine d’avoir une faible priorité CPU, ce qui permet aux sauvegardes de se terminer plus rapidement.

Cette commande n’est pas persistante et deviendra inactive après un redémarrage. Si vous souhaitez revenir au paramètre par défaut sans redémarrage, exécutez la commande suivante :

sudo sysctl debug.lowpri_throttle_enabled=1

Effectuez-vous des sauvegardes via le Wi-Fi ?

  • Cela peut ralentir les sauvegardes.
    Assurez-vous d’être proche de votre point d’accès / routeur ou utilisez un câble réseau physique pour connecter votre Mac directement au routeur. Assurez-vous que vous êtes connecté à un réseau rapide de 5 GHz.
  • Formatez ou vérifiez le disque dur sur lequel vous effectuez la sauvegarde. Ouvrez Utilitaire de disque et effectuez une vérification du disque dur. Il se peut que le disque soit en mauvais état ou qu’un repartitionnement et un reformatage soient utiles.
  • Si vous avez annulé ou interrompu inopinément la sauvegarde précédente, Time Machine peut prendre plus de temps pour effectuer une nouvelle sauvegarde.
  • Si vous utilisez un antivirus, essayez de le désactiver pendant la sauvegarde car il peut la ralentir.
  • Les applications de virtualisation comme VMware Fusion ou Parallels Desktop écrivent souvent des données sur votre disque dur, ce qui peut faire fonctionner Time Machine en permanence. Envisagez d’exclure les machines virtuelles de votre sauvegarde.

Si vous souhaitez acquérir les connaissances nécessaires pour réaliser des actions d’administration système avancée sur macOS, nous vous invitons à vous inscrire à notre formation Administration avancée de macOS, disponible en présentielle et à distance.

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Savoir reconnaître un SPAM

Le spam (UCE pour Unsolicited Commercial Email) est l’envoi massif et parfois répété d’emails non sollicités. Les spams sont envoyés par des personnes inconnues ayant récupéré votre adresse email de façon irrégulière ou non. Le terme spam provient d’un sketch des Monty Python.

L’envoi de spams en masse est relativement simple à effectuer et ne coûte pratiquement rien. De plus, cela permet de toucher rapidement des millions de personnes. Une opération très rentable même si le taux de lecture et le taux de clic restent faibles. Il y aura toujours quelqu’un pour répondre à ce type d’email.

La plupart des spams ont une vocation commerciale, il peut s’agir :

  • De spams commerciaux (la grande majorité)
  • De chaînes d’emails (la personne en difficulté qui sollicite vos dons), des avertissements sur les virus, des canulars informatiques
  • D’emails envoyés par des malwares
  • D’emails d’hameçonnage (phishing) cherchant à obtenir des renseignements personnels, mot de passe, adresse, numéro de compte bancaire, etc. afin d’usurper l’identité de la victime.

Voici une liste de critères qui devrait vous aider à isoler un spam :

  • Vous ne connaissez pas l’émetteur de l’e-mail.
    Attention, le nom de l’émetteur peut être falsifié (vous avez peut-être déjà reçu des emails provenant de votre propre adresse email).
  • L’objet ou le sujet de l’email est vide ou il ne vous concerne visiblement pas (votre banque vous contacte pour vous proposer un rendez-vous mais vous n’êtes pas client de cette banque).
  • Vous recevez un email dans une langue que vous ne connaissez pas (la grande majorité des spams sont en langue anglaise).
  • Vous identifiez des fautes : mots sans accents, manque de ponctuation, conjugaison et orthographe approximatives, tournures improbables.
  • Le contenu de l’email contient des questions inhabituelles, demande une action de votre part ou comporte un lien à cliquer. Dans ce cas, méfiez-vous du phishing.
    Important : Vérifiez toujours avant de cliquer vers quel site le lien veut vous envoyer. En général, passer le pointeur de la souris sur le lien suffit à afficher l’adresse (URL) de destination. Si cette URL est incompréhensible, il s’agit probablement d’un faux. Dans le doute, n’hésitez pas à appeler votre interlocuteur directement par téléphone pour vous assurer qu’il s’agit d’un HAM (du bon mail commercial, voir la note plus bas, oui il existe le contraire du SPAM). Si vous devez appeler, n’utilisez pas le numéro de téléphone indiqué dans l’email mais recherchez-le via le site Web de votre interlocuteur.

La liste ci-dessus n’est ni exhaustive ni infaillible. Elle vous permet d’être plus vigilant et d’adopter un bon comportement vis à vis d’un spam.

Note : L’envoi d’email par un organisme qui a procédé à une collecte « loyale » des adresses emails est autorisé. La collecte est considérée comme « loyale » lorsque les internautes, au moment de saisir leur adresse email, acceptent qu’elle soit utilisée à des fins commerciales ou cédée à des tiers. Le seul problème est que bien souvent la case à cocher permettant d’autoriser la société à vous envoyer des spams est cochée par défaut et l’on ne pense pas forcément à la décocher (voire même à la trouver).

Que faire du SPAM ?

La plupart du temps, vous ne l’ouvrirez même pas et vous le dirigerez vers la Corbeille. Il est même possible que votre logiciel de messagerie fasse un premier tri de ce type d’emails et les rangent de lui-même dans le dossier Courrier indésirable. Si par erreur, un spam passe le filtre, indiquez simplement à votre logiciel de messagerie qu’il a commis une erreur en cliquant sur le bouton Indésirable (souvent dans la barre d’outils de votre client de messagerie). De la même façon, si un email est considéré comme un spam alors qu’il s’agit bien d’un email correct, indiquez à votre logiciel qu’il s’agit d’un email légitime. Il sera alors déplacé de votre boîte de courrier indésirable vers votre boîte de réception.

Que dit la loi française à propos du spam ?

Je vous recommande la lecture de cet article pour en savoir plus.

Si vous êtes un acteur commercial et que vous souhaitez quand même envoyer des emails en masse, consultez cet autre article pour en savoir plus.

Vous pouvez aussi signaler les spams sur la plateforme signal-spam. Signal Spam est un partenariat public-privé qui donne la possibilité aux internautes de signaler tout ce qu’ils considèrent comme étant du spam dans leur messagerie afin de l’assigner ensuite à l’autorité publique.

Note : Un plug-in pour l’application Mail est disponible, n’hésitez pas à l’utiliser.

Ce n’est pas parfait, mais plus nous serons nombreux à signaler un spam, plus il aura de chance d’être repéré et éradiqué facilement.

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Pourquoi les disques SSD ont une durée de vie limitée ?

Aujourd’hui la plupart des ordinateurs sont équipés d’un disque SSD, ce qui leur permet d’offrir des performances bien supérieures à celles qu’ils auraient s’ils étaient encore équipés d’un disque mécanique. Ces disques sont très performants mais faut-il pour autant ne pas en prendre soin ?

En d’autres termes, beaucoup de personnes pensent que dans la mesure où il n’y a pas de pièces mécaniques à l’intérieur, il n’y a pas d’usure possible du disque SSD. Les disques SSD seraient donc éternels ! Ce raisonnement pourrait nous mener à la catastrophe. Effectivement un disque SSD est dépourvu de mécanique. Il est composé de mémoire flash. Mais cette mémoire flash a une durée de vie limitée et donc à terme, il faudra remplacer le disque SSD.

Pour mieux comprendre le fonctionnement d’un disque SSD, nous allons nous intéresser à la mémoire qui stocke les informations écrites. Aujourd’hui la plupart des disque SSD utilisent de la mémoire MLC.

Une cellule de mémoire flash MLC (de l’anglais multiple-level-cell à deux bits par cellule) ne peut être écrite, de manière fiable, que 10 000 fois.

La plupart des disques SSD premier prix sont composés de mémoire flash qui supportent entre 3000 et 5 000 écritures.

Heureusement, d’autres constructeurs, notamment Apple, utilisent de la mémoire flash de niveau supérieur qui supporte plus de 10000 écritures.

Pourquoi les cellules vieillissent ?

La raison est que ces écritures nécessitent l’application de tensions plus élevées que la simple lecture, ce qui endommage peu à peu la cellule écrite. En revanche, les lectures même répétées ne lui causent aucun dommage.

En d’autres termes, vous l’avez compris, ce n’est pas la lecture des données qui fatigue le disque mais bien l’écriture répétée sur la même cellule qui va finalement l’endommager définitivement.

C’est pour cette raison que beaucoup de constructeurs ont inventé un algorithme d’écriture qui permet de répartir équitablement les données sur toutes les cellules pour diminuer ainsi le nombre de cycles ou d’écriture d’une cellule en particulier. Cette méthode est appelée « Trim », mot anglais pouvant signifier réduire, tailler, bien arranger, etc.

Le Trim indique au disque SSD quels blocs de données peuvent être effacés et ainsi utiliser les blocs qui ont été le moins écrits, de sorte que la vie du disque SSD soit prolongée.

Si le disque SSD de votre Mac est d’origine, le Trim est activé par défaut. Vous pouvez vérifier le Trim en allant dans le menu Apple > À propos de ce Mac > Rapport système > NVMExpress > Prise en charge de TRIM.

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Pourquoi une batterie au lithium doit être sécurisée dans une coque rigide ?

Tous les ordinateurs portables en sont maintenant équipés, tout comme les vélos électriques et les trottinettes ! Nous allons parler de la batterie et de sa coque rigide.

Les batteries aujourd’hui utilisées sont des batteries au lithium ion. Ces batteries sont très convoitées car elles présentent un rapport poids puissance très intéressant. Mais en raison de leur technologie fragile, il faut les sécuriser.

La première difficulté sur cette technologie est sa constitution. La batterie au lithium ion est dite souple ou liquide. Elle est donc fragile à la manipulation et au transport.

À l’intérieur, elle est constituée de feuilles isolantes et de lithium, les unes sur les autres ou enroulées en forme d’escargot selon le modèle de la batterie. C’est pour cela que les fabricants doivent construire une coque rigide autour de la batterie, appelée en anglais hard case.

Pour cette raison, chaque intégrateur et fabricant doit respecter un cahier des charges bien précis pour que la batterie ne représente pas un danger, dans le cas où la batterie ou le produit qu’elle contient viendrait à subir un choc.

Par exemple, les iPhone de la marque Apple ou une coque suffisamment rigide pour protéger la batterie au lithium ion qui se trouve à l’intérieur. En cas de chute de l’iPhone, la batterie se trouvant à l’intérieur doit être protégée pour éviter un risque d’incendie. D’autre part, pendant le transport de produits contenant une batterie, la charge de batterie ne doit jamais dépasser 30%, seuil en dessous duquel il n’y a pas de risque d’incendie ou d’explosion en cas d’accident.

En conclusion, nos batteries sont sûres grâce à leur coque rigide qui permet d’absorber les chocs en cas de chute.

Si vous souhaitez acquérir les connaissances nécessaires pour réaliser des actions de maintenance sur les batteries au lithium, dans les règles de l’art et en toute sécurité, nous vous invitons à vous inscrire à notre formation Sécurité des batteries, disponible en présentielle et à distance.

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Pourquoi utilise-t-on un disque SSD dans un MacBook ?

Nous vivons dans un monde où les choses vont de plus en plus vite. Nous voulons accéder à des informations rapidement et nous ne voulons plus perdre de temps à attendre que les applications se lancent.

C’est donc pour cela que les constructeurs d’ordinateurs, en commençant par les ordinateurs portables, et bien entendu la marque Apple, installent des disques de type SSD depuis maintenant plus de 10 ans.

Mais qu’est-ce qu’un disque SSD ?

Un disque SSD ou en anglais (Solid State Disk) est comparable à une grande clé USB, avec des plateaux et des têtes magnétiques remplacés par des mémoires flash.

Il y a plusieurs avantages à avoir un disque SSD dans un ordinateur.

Le premier avantage est la rapidité.

Comme il n’y a plus de pièces mécaniques à l’intérieur, les signaux de lecture / écriture se déplacent beaucoup plus vite et peuvent ainsi aller lire et écrire des données très rapidement (en moyenne cinq fois plus vite qu’un disque mécanique).

 

Comme il n’y a pas de mécanique à l’intérieur, le deuxième avantage est qu’il devient très résistant aux chocs. Il est possible de le transporter à volonté partout sans craindre d’abîmer les données.

Le troisième avantage qui n’est pas le plus négligeable est celui du silence. En effet, puisque rien ne tourne à l’intérieur, il est ultra-silencieux.

Il est donc possible de travailler sur son ordinateur même la nuit. Plus de bruit dû à la mécanique, un vrai confort pour pouvoir se concentrer sur les tâches à réaliser !

Parlons maintenant des inconvénients, car comme toute chose, le disque SSD en a aussi.

Le premier inconvénient serait peut-être le prix. Effectivement un disque SSD est plus cher à fabriquer et donc pour la même capacité de stockage, son prix sera plus élevé que celui d’un disque mécanique.

C’est pour cela que les ordinateurs équipés de disque SSD utilisent souvent des disques de petite capacité pour permettre d’avoir des ordinateurs avec des prix compétitifs. Il reste toujours possible de déplacer des éléments n’ayant pas tout le temps besoin d’être accessibles immédiatement sur des solutions en cloud (iCloud Drive, Dropbox, OneDrive, Google Drive, etc.) ou des disques mécaniques.

Le deuxième inconvénient est celui de l’usure des disques SSD. Il faut rester attentif au nombre de cycles d’écriture que supportent les cellules du disque SSD. Tout comme un disque mécanique, un disque SSD peut lâcher à tout moment, sans avertissement, ceci pouvant se traduire par la perte totale de nos données.

Heureusement il y a un moyen fiable pour déterminer le vieillissement d’un disque SSD, sujet que nous aborderons dans un prochain article.

Si vous souhaitez acquérir les connaissances nécessaires pour effectuer des récupérations de données sur des supports de stockage tels que des disques SSD, nous vous invitons à vous inscrire à notre formation Récupération de données, disponible en présentielle et à distance.

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Gérer les achats intégrés de votre compte iCloud

Les achats intégrés consiste en des contenus supplémentaire ou des abonnements que vous achetez depuis une app. Toutes les apps ne proposent pas ce type d’achats. Si vous souhaitez vérifier si une app propose cela (avant de la télécharger par exemple), recherchez simplement la mention « Achats intégrés » en regard du prix de l’app ou du bouton « Obtenir ».

Il existe trois types d’achats intégrés : les abonnements, les achats non consommables et les achats consommables.

Achat intégré non consommable ?

Vous achetez ce type d’article une seule fois et pouvez les transférer vers d’autres appareils associés à votre identifiant Apple.

Voici quelques exemples d’achats intégrés non consommables :

  • Suppression des publicités
  • Accès à l’intégralité d’un jeu
  • Mise à niveau vers une version pro
  • Niveaux de jeux bonus

Achat intégré consommable ?

Voici quelques exemples d’achats intégrés consommables :

  • Monnaie d’un jeu, comme des pièces ou des gemmes
  • Points de vie supplémentaires dans un jeu
  • Pack d’exportation dans un nouveau format de fichier

Vous pouvez acheter ces articles chaque fois que vous en avez besoin ; vous ne pouvez pas les retélécharger gratuitement.

Note : Si vous supprimez puis réinstallez une app, ou si vous installez une app sur un nouvel appareil, il est possible que les achats consommables ne soient plus accessibles.

Abonnements

Avec un abonnement, vous payez pour accéder au contenu de l’app ou du service proposé par l’app pendant une période donnée. Par exemple, vous pouvez vous abonner à Coyote sur une base mensuelle ou annuelle. La plupart des abonnements sont automatiquement renouvelés, sauf si vous les annulez. Il est possible que certaines apps et certains services, vous proposent de choisir la fréquence de renouvellement de l’abonnement.

Comment résilier un abonnement ?

  • Ouvrez l’app Réglages
  • Touchez votre nom
  • Touchez Abonnements
  • Touchez l’abonnement concerné
  • Touchez Annuler l’abonnement

Note : Vous devrez peut-être faire défiler l’écran vers le bas pour trouver le bouton « Résilier l’abonnement ». Si le bouton Annuler ne s’affiche pas ou si un message d’expiration en rouge s’affiche, cela signifie que l’abonnement est déjà résilié.

Si vous ne trouvez pas votre abonnement, contactez l’assistance Apple pour vérifier cela.

Si vous souhaitez acquérir les connaissances nécessaires pour réaliser du support aux utilisateurs d’appareils iOS, nous vous invitons à vous inscrire à notre formation Support iOS, disponible en présentielle et à distance.

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Réinstaller macOS depuis la partition de récupération

La partition de récupération de macOS, créée par le programme d’installation de macOS lors de l’installation ou la mise à jour de votre système macOS, permet d’effectuer différentes opérations dont une qui permet de réinstaller macOS si ce dernier est endommagé.

Il faut bien noter que Récupération macOS, l’app qui permet de réinstaller macOS, préserve vos fichiers et les réglages utilisateur lors de cette réinstallation. Cela signifie que votre (vos) utilisateur(s) ne perdra (perdront) aucun document ni aucun réglages.

Attention : Votre ordinateur doit être connecté à Internet pour pouvoir réinstaller macOS car le programme Récupération macOS va télécharger la dernière version de macOS disponible lorsque vous demanderez la réinstallation (sans pour autant changer de version majeure).

La procédure pour démarrer votre ordinateur sur la partition de Récupération macOS diffère selon que vous avez un Mac Apple silicon ou un Mac Intel.

  1. Sur un Mac doté d’une puce Apple silicon:
    Choisissez le menu Apple  > Éteindre, maintenez enfoncé le bouton d’alimentation jusqu’à ce que s’affiche « Chargement des options de démarrage », sélectionnez Options, cliquez sur Continuer, puis suivez les instructions à l’écran.
  2. Sur un Mac équipé d’un processeur Intel :
    Choisissez le menu Apple  > Redémarrer, puis appuyez immédiatement sur l’une de ces combinaisons de touches et maintenez-les enfoncées, en fonction de ce que vous voulez faire :
    • Pour réinstaller la version de macOS fourni à l’origine avec votre Mac (ou la plus proche disponible) depuis Internet : Majuscule + Option + Commande + R.
    • Pour installer la dernière version de macOS disponible et compatible avec votre ordinateur : Option+ Commande + R.
    • Pour réinstaller la même version majeure que celle installée actuellement : Commande + R.

Dans la fenêtre de l’app Récupération, sélectionnez l’option Réinstaller correspondant à votre version de macOS, puis cliquez sur Continuer.

Suivez les instructions à l’écran. Dans la sous-fenêtre permettant de sélectionner un volume, choisissez votre volume macOS actuel (dans la plupart des cas, c’est le seul disponible).

Si vous souhaitez acquérir les connaissances nécessaires pour réaliser du support aux utilisateurs de Mac, nous vous invitons à vous inscrire à notre formation Support macOS.

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Créer une application Automator simple

Automator  est un outil méconnu de macOS qui permet de rendre de grands services rapidement. Automator, comme son nom l’indique, permet d’automatiser un grand nombre de tâches que vous réalisez sur votre ordinateur. Pour créer des processus, il vous suffit d’utiliser des actions mises à votre disposition dans la bibliothèque Automator. Ces actions peuvent interagir avec diverses apps et éléments de macOS. Un processus peut se résumer à une action ou en contenir plusieurs, effectuant des tâches complexes.

Mon premier processus Automator

Dans cet exemple, nous allons utiliser Automator pour rechercher des informations sur le matériel de notre ordinateur et enregistrer le résultat dans un fichier texte que nous rangerons sur le bureau.

Ouvrez l’application Automator situé dans le dossier Applications de votre disque.

Choisissez dans la fenêtre qui s’affiche de créer un « Processus ».

Dans la bibliothèque, vous devez trouver une liste d’éléments. Sélectionnez depuis cette liste « Utilitaires ».

Vous visualisez des actions que vous allez pouvoir ajouter à votre processus. Recherchez dans la liste l’action « Afficher le profil système » et glissez-le dans la partie droite de la fenêtre d’Automator. Vous pouvez vous aider du champ de recherche situé en haut de la fenêtre pour trouver plus facilement l’élément.

Sélectionnez les catégories d’informations que vous souhaitez rechercher. Vous pouvez également modifier le format d’exportation de « texte » en « xml ». Pour les besoins de notre processus, nous conserverons le réglage « texte ».

Cliquez maintenant dans la bibliothèque sur « Texte » pour rechercher une action de création d’un fichier texte afin de conserver le résultat, et glissez-le également dans la fenêtre d’Automator à la suite de la première action.

Vous pouvez maintenant enregistrer votre processus depuis le menu « Fichier ». Choisissez un nom pour votre processus et si vous souhaitez pouvoir l’exécuter simplement, préférez le format de fichier « Application » plutôt que « Processus ».

Sur votre bureau, vous devez trouver votre nouvelle application qu’il vous suffit de lancer pour obtenir votre fichier texte à l’emplacement que vous aurez choisi.

Note : Si un fichier portant le même nom existe déjà, un message d’erreur apparaît à l’écran.

Si vous souhaitez acquérir les connaissances nécessaires pour réaliser du support aux utilisateurs de Mac, nous vous invitons à vous inscrire à notre formation Support macOS, disponible en présentielle et à distance.

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Reconnaître une plante, un animal ou un site touristique avec votre iPhone

Depuis iOS 15, une fonction nommée Recherche visuelle vous permet de détecter rapidement des éléments sur une photo. Cela peut être une plante, un animal, un site touristique ou encore une œuvre d’art. Une fois l’élément reconnu, votre iPhone peut vous fournir des informations à leur sujet.

Quels appareils sont concernés ?

Pour utiliser Recherche visuelle, un iPhone doit être doté d’iOS 15 ou d’une version ultérieure et un iPad doit être doté d’iPadOS 15.1 ou d’une version ultérieure. La fonctionnalité Recherche visuelle est disponible sur les modèles d’iPhone et d’iPad équipés au minimum de la puce A12. Cela implique les modèles d’iPhone et d’iPad suivants :

  • iPhone XR
  • iPhone XS / XS Max
  • iPhone SE 2e génération
  • iPhone 11, 11 Pro, 11 Pro Max
  • iPhone 12, 12 mini, 12 Pro, 12 Pro Max
  • iPhone SE 3e génération
  • iPhone 13, 13 mini, 13 Pro, 13 Pro Max
  • iPad Pro 12,9 pouces (3e génération) ou modèles ultérieurs,
  • iPad Pro 11 pouces (tous les modèles),
  • iPad Air (3e génération) ou modèles ultérieurs,
  • iPad (8e génération) ou modèles ultérieurs, et
  • iPad mini (5e génération) ou modèles ultérieurs

Sachez également qu’au moment de la rédaction de cet article, Recherche visuelle n’est disponible que dans les langues et pays suivants :

  • Anglais (États-Unis)
  • Anglais (Australie)
  • Anglais (Canada)
  • Anglais (Indonésie)
  • Anglais (Singapour)
  • Anglais (Royaume‑Uni)
  • Français (France)
  • Allemand (Allemagne)
  • Italien (Italie)
  • Espagnol (Espagne)
  • Espagnol (Mexique)
  • Espagnol (États‑Unis)

Comment cela fonctionne ?

Prenez une photo de l’élément pour lequel vous souhaitez obtenir des informations.

Sélectionnez ensuite cette photo puis touchez le bouton bouton Informations de l’élément détecté de l’élément détecté.

Touchez l’icône qui apparaît dans la photo ou sous la photo. Par exemple, vous pouvez voir une icône d’empreinte de patte  pour les animaux ou une icône de feuille  pour les plantes et les fleurs.

Vous pouvez également toucher « Chercher – Plante ».

Siri recherche alors des informations concernant la plante en question et vous propose un résultat.

Lorsqu’il s’agit d’un site touristique, le fonctionnement est le même.

Touchez « Chercher – Site touristique ».

Siri vous propose alors des articles concernant le site reconnu et éventuellement un itinéraire pour rejoindre le lieu.

Note : Si le bouton Infos n’est pas assorti d’une étoile bouton Informations de l’élément détecté, cela signifie que Recherche visuelle n’est pas encore disponible pour cette photo.

Si vous souhaitez acquérir les connaissances nécessaires pour réaliser du support aux utilisateurs d’appareils iOS, nous vous invitons à vous inscrire à notre formation Support iOS.

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Activer la fonctionnalité de reconnaissance des sons de l’iPhone

Depuis iOS 14, les iPhone sont capables de reconnaître les sons qui nous entourent. Cela signifie que votre iPhone peut tenter en permanence de détecter certains sons (comme quelqu’un frappant à une porte, une bouilloire, une sonnette ou une sirène…) et vous notifier lorsque ceux-ci sont reconnus.

Il s’agit donc d’une fonction d’accessibilité permettant aux personnes souffrant de problèmes auditifs d’être alertées lorsqu’un son demandant une attention est reconnu. L’option peut également être utile lorsque vous écoutez de la musique avec un casque par exemple.

Configurer la reconnaissance des sons

Accédez à Réglages > Accessibilité > Reconnaissance des sons puis activez « Reconnaissance des sons ».

Touchez « Sons » pour personnaliser vos choix de reconnaissance de sons.

Parmi toutes les propositions, sélectionnez les sons que vous voulez que votre iPhone reconnaisse.

Vous pouvez choisir de reconnaître des bruits d’animaux

Vous pouvez également reconnaître des bruits du quotidien

Pour notre exemple, nous choisissons « Un bruit de porte sur laquelle on frappe ».

Vous pouvez aussi reconnaître des bruits d’enfants ou des cris.

Vous êtes alors informé que la fonction « Dis Siri » ne peut pas fonctionner en même temps que la reconnaissance des sons.

Si cela vous convient, touchez « Activer Reconnaissance des sons ».

Une fois les sons sélectionnés, laissez votre iPhone près de vous et dès qu’un événement survient, vous recevez une notification.

Activation via le centre de contrôle

Si vous souhaitez utiliser cette fonction fréquemment sans passer par les différents menus d’iOS, il possible de l’ajouter directement dans le Centre de contrôle pour un accès plus simple et plus rapide.

Pour cela, ouvrez Réglages > Centre de contrôle.

Recherchez l’option « Reconnaissance des sons » et si elle n’est pas déjà intégrée au Centre de contrôle, appuyez sur le bouton « + » pour l’ajouter.

Lorsque vous avez besoin d’activer la fonction, déployez le Centre de contrôle et touchez l’icône dédiée pour l’activer.
Faites ensuite défiler la liste des sons que l’iPhone est capable de reconnaître et sélectionnez ceux pour lesquels vous souhaitez être alerté.

Si vous souhaitez acquérir les connaissances nécessaires pour réaliser du support aux utilisateurs d’appareils iOS, nous vous invitons à vous inscrire à notre formation Support iOS, disponible en présentielle et à distance.