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XProtect Remediator : le logiciel de protection antivirus de macOS

Comme tout système d’exploitation, macOS n’est pas épargné par les virus et les malwares. Conscient de cela, Apple intègre déjà depuis plusieurs années des outils de protection contre les virus et les malwares.

Apple a récemment dévoilé un nouvel outil, maintenant installé sur tous les Mac exécutant macOS 12.3 ou une version ultérieure, appelé XProtect ou pour être plus précis, XProtect Remediator.

Ce nouveau logiciel XProtect se trouve dans le volume Data dans le dossier /Bibliothèque/Apple/System/Library/CoreServices. Lorsqu’il a été installé pour la première fois dans la version 12.3, il s’agissait de la version 1. Depuis, il est déjà passé en version 2 comme une mise à niveau intégrée à macOS plutôt que comme une mise à jour séparée des données de sécurité.

Cette application contient huit exécutables, XProtect lui-même et sept exécutables XProtect Remediator. D’après leurs noms, l’un d’entre eux est MRT version 3 et les autres s’attaquent aux malwares connus suivants :

  • Adload, un cheval de Troie endémique connu pour télécharger des logiciels publicitaires indésirables ;
  • Eicar, un test standard inoffensif pour les produits anti-malwares ;
  • Genieo, un pirate de navigateur agissant comme un logiciel publicitaire ;
  • Pirrit, un logiciel publicitaire malveillant ;
  • SheepSwap ;
  • Trovi, un pirate de navigateur multiplateforme.

Au moment de la rédaction de cet article, Apple vient de déployer une mise à jour du logiciel de sécurité XProtect Remediator pour les Mac exécutant macOS Catalina ou une version ultérieure, le portant à la version 72.

Vous pouvez vérifier si cette mise à jour a été installée en ouvrant Informations système via À propos de ce Mac et en sélectionnant l’élément Installations sous Logiciel.

Un autre moyen plus simple est d’utiliser l’outil SilentKnight qui permet d’afficher les versions des logiciels de protection et de proposer leur mise à jour le cas échéant.

SilentKnight informe aussi sur l’état d’activation de FileVault et sur l’activation ou non du mécanisme de protection de l’intégrité du système SIP (que nous conseillons de laisser activé en permanence).

Si toutes les coches sont au vert sur votre Mac alors celui-ci dispose des dernières mises à jour disponibles. Dans le cas contraire, nous vous conseillons fortement d’effectuer le plus rapidement possible toutes ces mises à jour proposées par macOS. SilentKnight peut évidemment remédier rapidement à cela en cliquant sur le bouton « Install all updates », en attendant l’arrivée prochaine de macOS 13 (macOS Ventura) qui dispose quant à lui d’un réglage permettant d’effectuer de façon automatique toutes les mises à jour de sécurité importantes dès qu’elles sont disponibles.

Si vous voulez en savoir plus sur la sécurisation d’un Mac, nous vous invitons à suivre la formation Évaluer et renforcer la conformité et la sécurité de macOS.

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Apprentissage automatique et intelligence artificielle

Aujourd’hui nous entendons parler d’intelligence artificielle ou d’apprentissage automatique. De quoi s’agit-il ? Apple a compris que l’avenir va passer par l’intelligence artificielle. Depuis le passage à la puce A14 des iPhone 12 et la puce M1 des Mac, l’intelligence artificielle se trouve propulsée à une vitesse jamais atteinte.

Pour s’en rendre compte, il suffit de voir l’évolution du processeur qui était le pionnier de ce genre avec l’Apple A11 qui équipait l’iPhone X. L’iPhone X comportait 2 cœurs pour l’intelligence artificielle et aujourd’hui nous en sommes à 32 cœurs avec la puce M1 Ultra. Seulement cinq ans séparent ces deux processeurs.

 

 

Au sein de ces processeurs, nous trouvons ces cœurs qu’Apple appelle Neural Engine. Pour donner un aperçu de la puissance, un Neural Engine possèdant 32 cœurs est capable d’exécuter 22 000 milliards d’opérations à la seconde.

Alors pourquoi toute cette puissance et à quoi sert-elle ?

Revenons maintenant au fonctionnement de l’apprentissage automatique et de l’intelligence artificielle.

Prenons l’exemple d’une image qui représente un chien. L’intelligence artificielle la compare avec une banque de données qui contient d’autres images avec des chiens. Cette banque de données contient toutes les informations permettant de détecter un chien dans une photo. De cette façon, il devient possible de trouver très facilement toutes les photos qui contiennent des chiens dans la photothèque. Cette méthode est applicable à tous les objets ou les visages de personnes que contient notre photothèque. Sur nos appareils iOS ou macOS, l’apprentissage automatique et l’intelligence artificielle sont utilisés pour de nombreuses choses de notre quotidien comme par exemple la détection des visages dans Photos, l’interprétation de vos ordres pour Siri ou la dictée vocale.

Nous comprenons pourquoi il faut beaucoup de puissance pour gérer toutes ces informations dans un minimum de temps car le traitement est réalisé localement sur l’appareil pour garantir sa confidentialité.

D’autres exemples des capacités de l’intelligence artificielle (IA)

• Lorsque vous tapez du texte, la fonction de suggestion de mots réagit beaucoup plus vite grâce à l’IA en analysant le contexte de la conversation.

• Quand vous recevez un appel d’une personne qui n’est pas dans votre répertoire, l’IA est capable de rechercher dans vos emails le nom du contact si dans une signature le numéro de téléphone est renseigné.

• L’IA permet de déterminer si votre téléphone doit ou non basculer sur le réseau cellulaire au vu de la dégradation de la connexion Wi-Fi.

Toutes ces décisions se font grâce à l’intelligence artificielle !

Mais où sont stockées toutes ces informations ?

Une grande partie des traitements sur l’iPhone est basé sur un bloc de 200 Mo d’informations stockées et chiffrées dans votre téléphone. Ce bloc de données ou base de connaissances sert à traiter l’auto-correction, les recherches Spotlight, Plans, Safari, etc… Cette base de connaissances évite à Apple de faire transiter vos informations sur ses serveurs pour les analyser.

Si vous voulez en savoir plus sur les fonctionnalités des iPhone, nous vous invitons à suivre la formation Technicien de maintenance iOS, disponible en présentielle et à distance.

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Modifier le navigateur Web ou l’app de messagerie par défaut dans iOS

Si vous êtes familier d’iOS, vous savez que nous utilisons par défaut les applications Safari et Mail pour respectivement naviguer sur Internet et gérer sa messagerie électronique. Sur iOS, vous avez la possibilité d’installer d’autres logiciels pour réaliser ces opérations, tels que Firefox, Google Chrome, Opera pour la partie navigateur Web ou Gmail et Microsoft Outlook pour la messagerie, pour n’en citer que quelques-uns. Comme pour macOS, vous pouvez définir ces autres logiciels comme étant les logiciels par défaut depuis iOS 14.

Comment modifier ces réglages ?

Tout d’abord, vous devez télécharger ces logiciels depuis l’App Store et ensuite vous devez indiquer à iOS que vous souhaitez les définir comme logiciels par défaut. Pour cela, vous devez ouvrir l’app App Store et rechercher le navigateur Web ou l’app de messagerie souhaité. Ci-dessous, un exemple avec les logiciels Opera (navigateur Web) et Gmail (messagerie).

                                     

Une fois ces logiciels téléchargés, il ne reste plus qu’à indiquer à iOS que vous souhaitez en faire vos logiciels par défaut.

Choisir les logiciels par défaut

Ouvrez l’application Réglages et recherchez l’un des nouveaux logiciels de navigation Web ou de messagerie téléchargés. Pour cela, vous pouvez vous aider de la barre de recherche situé en haut de votre écran. Une fois l’application trouvée, sélectionnez-la pour ouvrir ses réglages de préférences. Ci-dessous, un exemple, avec l’application Chrome. Sur cette photo, nous avons simplement recherché Chrome depuis l’application Réglages puis touché le réglage App du navigateur par défaut.

Il ne vous reste plus qu’à sélectionner le nouveau navigateur Web.

Répétez l’opération pour votre logiciel de messagerie et le tour est joué.

Ici nous recherchons l’application Outlook, et comme précédemment, nous touchons le réglage App d’e-mails par défaut.

Définissez Outlook comme outil de messagerie par défaut et fermer l’application Réglages. N’oubliez pas de configurer le nouveau logiciel de messagerie avec les paramètres de votre compte (ils ne sont pas repris automatiquement des réglages de l’app Mail).

Dorénavant, lorsque vous recevrez un lien Web, par l’application Messages par exemple, vous ouvrirez l’app Chrome pour le consulter et si vous cliquez sur un lien permettant l’envoi d’un nouveau message à un contact, c’est Outlook et non plus Mail qui s’ouvrira.

Nous avons vu comment définir un nouveau navigateur Web ou une nouvelle app de messagerie par défaut. Si vous voulez en savoir plus, nous vous invitons à vous inscrire à la formation Support iOS, disponible en présentielle et à distance.

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Utiliser un iPad comme écran secondaire avec un Mac

Nous avons tous rêvés de pouvoir étendre l’écran de notre Mac. C’est chose faite avec la fonctionnalité Sidecar ! Avec Sidecar, votre iPad se transforme en écran supplémentaire pour votre Mac. Il est alors possible de faire une recopie du bureau ou d’étendre le bureau. Voyons comment mettre en œuvre cette fonctionnalité.

Configuration matérielle requise pour Sidecar

  • Modèles de MacBook Pro commercialisés à partir de 2016
  • MacBook commercialisés à partir de 2016
  • Modèles de MacBook Air commercialisés à partir de 2018
  • iMac commercialisés à partir de 2017 ou iMac (Retina 5K, 27 pouces, fin 2015)
  • iMac Pro
  • Modèles de Mac mini commercialisés à partir de 2018
  • Modèles de Mac Pro commercialisés en 2019
  • Mac Studio
  • iPadOS 13 ou version ultérieure
  • iPad Pro (tous les modèles)
  • iPad (6e génération) et modèles ultérieurs
  • iPad mini (5e génération) et modèles ultérieurs
  • iPad Air (3e génération) et modèles ultérieurs

Configuration logicielle requise pour Sidecar

Sidecar nécessite un Mac compatible exécutant macOS Catalina (macOS 10.15) ou version ultérieure et un iPad compatible exécutant iPadOS 13 ou version ultérieure.

Notez également que pour utiliser Sidecar en mode sans fil, les deux appareils doivent être à moins de 10 mètres l’un de l’autre. Le Bluetooth et le Wi-Fi, ainsi que la fonctionnalité Handoff doivent être activés sur les deux appareils. Assurez-vous également que l’iPad ne partage pas sa connexion Internet mobile et que le Mac ne partage pas non plus sa connexion Internet. De plus, les deux appareils doivent être connectés à iCloud avec le même identifiant Apple avec l’identification à deux facteurs activée.

Vous pouvez utiliser Sidecar en mode sans fil, mais en utilisation longue, l’iPad va se décharger donc nous vous conseillons de le brancher via son câble d’alimentation.

Pour utiliser Sidecar en USB, vous devez au préalable choisir de faire confiance à votre Mac depuis votre iPad.

Passons à présent à la configuration de votre iPad sur votre Mac

À partir de macOS Big Sur (macOS 11), le réglage se fait au niveau du Centre de contrôle. Choisissez d’activer la recopie de l’écran et sélectionnez alors votre iPad.

Si vous utilisez macOS Catalina (macOS 10.15), vous devez cliquer sur l’icône AirPlay dans la barre des menus puis vous sélectionnez votre iPad. Si votre icône AirPlay n’apparaît pas, allez dans le menu Apple > Préférences Système et ensuite cliquez sur Moniteurs puis affichez les options de recopie vidéo dans la barre des menus.

Vous allez ensuite avoir la possibilité de déplacer la fenêtre vers l’iPad

L’intérêt de cette fonction est que Sidecar va redimensionner la fenêtre automatiquement à la taille de l’iPad.

Nous avons vu comment utiliser un iPad comme écran supplémentaire grâce à la fonction Sidecar. Si vous voulez en savoir plus, nous vous invitons à vous inscrire à la formation Support iOS, disponible en présentielle et à distance.

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Comment activer le mode économie d’énergie pour préserver l’autonomie de la batterie d’un iPhone ?

Le nerf de la guerre est l’autonomie de notre smartphone. Un outil dont aujourd’hui nous ne pouvons plus nous passer ! Nous allons évoquer dans cet article la méthode permettant de réduire la consommation électrique de notre iPhone, appelée mode économie d’énergie.

Le mode économie d’énergie réduit la quantité d’énergie utilisée par votre iPhone lorsque le niveau de la batterie est faible. Pour l’activer ou le désactiver, il suffit d’aller dans Réglages > Batterie et ensuite activer ou désactiver ce mode. Mais là où cela peut être intéressant, c’est qu’il est possible d’activer ce mode même si la batterie est chargée à 100 %. Ainsi, une fois ce mode activé, vous pouvez utiliser votre iPhone plus longtemps avant de devoir le recharger.

Toutefois, certaines fonctions sont limitées ou désactivées, comme la mise à jour des logiciels, et lexécution de quelques fonctionnalités peut sen trouver ralentie. De plus, certaines tâches ne fonctionnent pas tant que le mode économie d’énergie nest pas désactivé ou que votre iPhone nest pas chargé à 80 % (ou plus). Le mode d’économie d’énergie affecte notamment ces tâches :

• Réception d’e-mails
• Actualisation des apps en arrière-plan
• Téléchargements automatiques
• Certains effets visuels
• Verrouillage automatique (défini par défaut sur 30 secondes)
• Photos iCloud (temporairement mis en pause)
• 5G (sauf pour le streaming vidéo)

Lorsque le mode économie d’énergie est activé, l’icône de la batterie affichée dans la barre d’état est jaune. Une fois votre iPhone chargé à 80 % ou plus, le mode économie d’énergie est automatiquement désactivé et la couleur de l’icône de la batterie devient verte.

En conclusion ce mode économie d’énergie est très intéressant si vous allez à un endroit où il n’y a pas de possibilité de recharger votre téléphone et que vous allez passer un certain nombre d’heures voire de jours sans pouvoir le recharger. À noter aussi que ce mode d’économie d’énergie permet d’augmenter la durée de vie de la batterie de votre téléphone et ainsi de faire un geste pour la planète !

Pour en savoir plus, nous vous invitons à vous inscrire à notre formation Support iOS et fondamentaux de la maintenance des appareils iOS, disponible en présentielle et à distance.

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Localiser son iPhone même quand celui-ci est éteint !

Depuis iOS 7 et la fonction « Localiser », les iPhone peuvent être localisés facilement grâce à un compte iCloud. Avec iOS 15, Apple a introduit une nouvelle fonctionnalité dans la fonction « Localiser » qui permet de retrouver son téléphone même s’il est éteint et cela jusqu’à 24 heures après. La question qui se pose est comment pouvons-nous localiser un téléphone alors qu’il est éteint ?

Tous les téléphones sont équipés d’une batterie qui leur offre un certain nombre d’heures de fonctionnement. Quand votre téléphone arrive en réserve d’énergie, il vous demande de le recharger ou de passer en mode économie d’énergie. C’est là où réside le secret. Avec iOS 15, quand votre téléphone arrive en réserve d’énergie, il se garde une réserve qui pourra alimenter une puce électronique basée sur la technologie Ultra wideband permettant d’offrir des fonctionnalités de géolocalisation particulièrement précises.

C’est grâce à cette technologie Ultra wideband mise en œuvre par la puce U1 conçue par Apple que la fonction « Localiser » améliorée est possible.

Parce que cette puce consomme très peu d’énergie, une batterie même déchargée (mais où il reste encore une toute petite réserve) peut l’alimenter. Cette puce équipe les appareils suivants : iPhone 11 et plus, Apple Watch Series 6 et plus, HomePod mini, Apple AirTag.

Mais que nous apporte réellement cette nouvelle fonctionnalité ?

Imaginons que vous vous faites voler votre téléphone et que la personne éteint le téléphone. Sans cette fonctionnalité, votre téléphone ne peut plus émettre sa position. Mais grâce à cette nouvelle puce U1, il pourra communiquer sa position avec d’autres téléphones qui sont à côté de lui et cela pendant 24 heures. Vous avez donc tout intérêt à réagir au plus vite en cas de perte ou de vol de votre téléphone.

Pour plus d’informations sur cette technologie, nous vous invitons à suivre notre formation Maintenance des appareils iOS : analyser, diagnostiquer et dépanner.

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Comment vérifier la température interne du processeur de votre Mac

En ce moment, la France subit des vagues de chaleur éprouvantes tout à la fois pour nous, mais également pour les appareils électroniques. Un iPhone ou un iPad vous avertit lorsqu’il détecte qu’il fait trop chaud avant de s’éteindre, tandis qu’un Mac peut simplement s’éteindre soudainement.

S’il ne s’éteint pas, il se peut que vous le fassiez fonctionner à un niveau proche de sa capacité maximale et que vous usiez davantage les composants qui pourraient tomber en panne plus rapidement que prévu.

Selon Apple, vous ne devez utiliser un Mac que lorsque la température ambiante, c’est-à-dire la température de l’air autour de l’appareil, est comprise entre 10 et 35 °C et que le taux d’humidité est inférieur ou égal à 95 %.

Les composants internes produisent beaucoup plus de chaleur que la température ambiante, avec environ 40 °C, souvent le minimum auquel ils fonctionnent dans des circonstances normales. Les CPU, GPU, ports et autres éléments ne devraient pas dépasser 89 °C pendant de longues périodes.

Quelle température ne doit pas dépasser un processeur ?

Ce seuil peut quelque peut varier, mais en règle générale, on estime qu’un CPU ne devrait pas dépasser les 80 °C. À partir de 85 °C, il est vraiment temps de ralentir la cadence et en tout cas, aucun CPU ne doit dépasser les 100 °C.

À 100 °C, vous devez soit déterminer quels sont les applications qui font travailler votre ordinateur de façon aussi extrême et les couper si possible, soit éteindre le système pendant un certain temps. Souvent, un navigateur Web est le responsable que vous recherchez. Vous pouvez par exemple utiliser l’application Moniteur d’activité dans Applications > Utilitaires pour regarder l’impact énergétique dans la colonne Énergie. Plus l’ordinateur consomme d’énergie, plus le processeur chauffe.

Les Macs modernes disposent d’un nombre important de capteurs pour détecter les problèmes et gérer la vitesse des ventilateurs dans les modèles qui en sont équipés.

Sur certains Macs Intel, vous pouvez utiliser l’application Terminal ou un utilitaire gratuit pour une surveillance de base de la température. Dans Terminal, entrez la commande suivante et appuyez sur Retour :

sudo powermetrics –samplers smc | grep -i « CPU die temperature »

Notez que ces guillemets sont des guillemets droits. Pour obtenir la barre verticale (pipe), appuyez sur les touches Option+Shift+L. Entrez votre mot de passe administrateur lorsque vous y êtes invité. Ceci fournira une lecture continue de la température du CPU. Appuyez sur Control-C pour arrêter la surveillance.

Vous pouvez également installer l’application gratuite Fanny qui propose un simple ensemble d’informations dans la barre des menus ou sous forme de widgets de notification. Les détails incluent la température moyenne du CPU et du GPU, ainsi que la vitesse actuelle des ventilateurs.

Un dernier conseil avant de nous quitter. Laissez toujours respirer votre ordinateur en évitant d’obstruer les aérations généralement à l’arrière de l’écran ou sur les côtés. Si vous le pouvez, surélevez l’ordinateur pour que la chaleur se dissipe plus facilement et évitez si possible le contact avec des éléments comme les couvertures ou les coussins. N’oubliez pas non plus que l’air qui circule dans le boîtier de votre ordinateur est capté par les ventilateurs, fait un circuit dans le boitier et est expulsé par d’autres ventilateurs. Si la température de la pièce dans laquelle vous êtes est élevée, l’air qui va circuler dans le boîtier ne refroidira pas les composants internes. Entendre les ventilateurs de votre ordinateur tourner à fond n’est donc pas le signe d’une ventilation efficace.

Si vous souhaitez apprendre les principes généraux de la maintenance des Mac et les méthodes spécifiques pour analyser, évaluer, identifier, dépanner et réparer les problèmes matériels et logiciels des différents modèles, nous vous invitons à suivre la formation Technicien de maintenance Mac, disponible en présentielle et à distance.

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CloudMensis : un nouveau malware pour Mac !

Récemment, le laboratoire de recherche en cybersécurité d’ESET a identifié un nouveau malware qui passe par des services de stockage en ligne et par une porte secrète pour dérober toutes les informations de votre Mac. Si vous avez un compte Dropbox ou pCloud, soyez vigilant.

Comment fonctionne t-il ?

Le programme malveillant, baptisé CloudMensis, contourne les règles système de macOS pour permettre l’exécution de code arbitraire et s’octroyer des privilèges normalement inaccessibles. Lors d’une première phase, CloudMensis exécute un premier payload pour télécharger un second malware depuis un compte pCloud. Dans un deuxième temps, il va récupérer des informations à caractère personnel.

Que recherche-t-il comme données ?

Le malware CloudMensis est apte à exécuter trente-neuf commandes différentes sans l’accord du propriétaire du Mac, à distance et en toute discrétion. Il est également à même de contourner les règles de sécurité liées à TCC (Transparency Consent and Control). Parmi ses capacités, on retrouve la possibilité de télécharger des fichiers depuis la mémoire, dont des captures d’écran et même des e-mails. Un véritable risque pour les entreprises par exemple.

Pour le moment, il semble que les attaques soient ciblées et ne concernent qu’une minorité de personnes et d’entreprises.

Que peut-on faire pour l’éradiquer ?

Au jour où cet article est publié, les experts ayant découvert le malware ne donnent pas d’indications précises pour s’en prémunir, ce qui laisse penser qu’il faudra attendre une mise à jour de la part des développeurs pour protéger son Mac.

En attendant, il est recommandé de mettre à jour régulièrement votre système d’exploitation en téléchargeant la dernière version de macOS Monterey 12.5.

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Munki – Importer le programme d’installation de macOS Monterey

Si vous souhaitez proposer à vos clients Munki le programme d’installation de macOS Monterey (par exemple, mais cela fonctionne avec les versions antérieures de macOS), vous vous rendrez compte qu’il n’est pas possible de l’ajouter avec MunkiAdmin. En effet, MunkiAdmin permet d’importer des paquets (.pkg) ou des images disque (.dmg) mais pas directement des Apps.

Le programme d’installation de macOS étant une App, cela ne devrait donc pas être possible. Cependant, il existe un script disponible ici permettant de créer des images disque de programmes d’installation de macOS. Une fois ce script téléchargé, il ne reste plus qu’à l’exécuter et à patienter quelques minutes pour récupérer une image disque contenant le programme d’installation de macOS.

Vous serez alors à même de l’importer dans MunkiAdmin puis de le distribuer vers vos clients Munki.

Compatibilité

Ce script fonctionne avec les programmes d’installation de macOS versions 10.12.6 à macOS 12.x. Il existe un script permettant de créer des images à partir de versions antérieures de macOS ici.

Exécution du script

Le script s’exécute en lui passant deux arguments :

  • le chemin vers le programme d’installation de macOS
  • le chemin de destination de l’image disque

Cela devrait produire un nouveau fichier d’image disque dans le répertoire de sortie spécifié nommé de cette façon : macOS_[Version_de_macOS]_installer.dmg

Commande Terminal à exécuter

sudo « /chemin_vers_le_script/create_macos_vm_install_dmg.sh »  « /Applications/Install macOS Monterey »  ~/Desktop

Pour vous former sur la solution Munki, le catalogue Agnosys propose deux formations :
– Munki – Gérer son catalogue applicatif pour Mac : en présentielle ou à distance
– Munki – Optimiser sa solution de déploiement pour Mac : en présentielle ou à distance

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Comment recharger la batterie de son iPhone ?

Vous venez d’acheter un iPhone et vous vous demandez comment recharger sa batterie. Beaucoup de messages opposés circulent à ce sujet. Certains disent qu’il faut décharger complètement son téléphone pour optimiser la durée de vie de sa batterie, d’autres au contraire disent qu’il ne faut pas le décharger complètement. Pour éclairer ce sujet, il faut déjà savoir quel type de batterie est utilisé dans nos téléphones.

Aujourd’hui la technologie lithium-ion est utilisée

Les batteries intégrées des iPhone utilisent la technologie lithium-ion. Par rapport aux batteries traditionnelles, les batteries lithium-ion se chargent plus rapidement, durent plus longtemps et ont une densité de puissance supérieure, ce qui se traduit par des batteries plus légères, à l’autonomie plus grande. La technologie lithium-ion rechargeable est actuellement la meilleure technologie pour votre appareil.

Voyons comment optimiser les performances de la batterie

L’autonomie de la batterie est la durée pendant laquelle votre appareil peut fonctionner avant de devoir être rechargé. Ce que l’on appelle « durée de vie de la batterie » correspond à la durée de vie totale de la batterie avant que vous ne deviez la remplacer. L’ensemble de ce que vous faites avec votre appareil affecte l’autonomie et la durée de vie de la batterie. Quelle que soit la façon dont vous l’utilisez, il est possible d’apporter des améliorations. La durée de vie d’une batterie est liée à son « âge chimique », qui représente plus que le simple passage du temps. Celui-ci regroupe des facteurs différents, tels que le nombre de cycles de charge et l’entretien dont a bénéficié la batterie.

La technologie lithium-ion permet de combiner à la fois une charge rapide pour plus de commodité et une charge lente pour la longévité. Une batterie lithium-ion Apple procède d’abord à une charge rapide pour atteindre rapidement 80 % de sa capacité, puis elle passe en charge de maintien, plus lente. La durée nécessaire pour atteindre ce premier palier de 80 % varie en fonction de vos réglages et de l’appareil que vous chargez. Il se peut que les logiciels empêchent une charge de plus de 80 % en cas de dépassement des températures recommandées pour la batterie. Ce processus combiné vous permet non seulement de charger votre batterie plus vite, mais également de prolonger sa durée de vie utile.

Suivez ces conseils pour optimiser les performances de la batterie et prolonger sa durée de vie.

  • Lorsque vous stockez votre iPhone pour une longue durée, rangez-le à moitié chargé.
  • Évitez de charger votre iPhone dans un environnement chaud, de l’exposer à des températures élevées ou de le laisser au soleil pendant de longues durées.
  • Rechargez votre batterie au lithium‑ion Apple quand vous le souhaitez. Il n’est pas nécessaire de la laisser se décharger entièrement avant de la recharger. Les batteries au lithium‑ion Apple fonctionnent par cycles de charge. Vous terminez un cycle de charge lorsque vous avez utilisé (déchargé) une quantité égale à 100 % de la capacité de votre batterie, mais il n’est pas nécessaire que celle-ci provienne d’une même charge. Par exemple, vous pouvez utiliser 75 % de la capacité de la batterie la journée, puis la recharger complètement pendant la nuit. Si vous en utilisez 25 % le lendemain, vous avez déchargé un total de 100 %, et les deux jours s’additionnent pour former un cycle de charge. Il faut parfois plusieurs jours pour terminer un cycle. La capacité de n’importe quel type de batterie diminue après un certain nombre de charges. Avec des batteries au lithium-ion, la capacité diminue légèrement à chaque cycle de charge complet. Les batteries au lithium-ion Apple sont conçues de manière à conserver au moins 80 % de leur capacité initiale pendant un nombre élevé de cycles de charge, qui varie selon le produit. Vous pouvez donc recharger à tout moment votre iPhone, cela n’augmentant pas le nombre de cycles, chaque cycle correspondant à une décharge et recharge complète de la batterie.
  • Ne laissez pas votre téléphone déchargé complètement pendant une longue période. L’idéal est de maintenir une charge comprise entre 20 % et 80 %.

Si vous souhaitez acquérir les connaissances nécessaires pour réaliser des actions de maintenance sur les batteries au lithium, dans les règles de l’art et en toute sécurité, nous vous invitons à vous inscrire à notre formation Sécurité des batteries, disponible en présentielle et à distance.