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Verrouiller votre iPhone rapidement en tapotant son dos

Depuis iOS 14, une fonction nommée Toucher le dos est présente dans iOS. Grâce à cette fonction, vous pouvez toucher rapidement deux ou trois fois le dos de votre iPhone pour exécuter des actions telles qu’ouvrir le Centre de contrôle, effectuer une capture d’écran, déclencher des actions propres à l’accessibilité…

Dans cet article, nous allons nous concentrer sur la possibilité de verrouiller votre iPhone avec cette fonction. L’idée étant de tapoter rapidement deux fois le dos de votre appareil pour que celui-ci se verrouille automatiquement.

Pré-requis

Votre iPhone doit être un iPhone 8 ou supérieur et il doit être équipé d’iOS 14 ou supérieur.

Réglages

  • Accédez au menu Réglages > Accessibilité > Toucher puis touchez « Toucher le dos de l’appareil »
  • Touchez « Toucher 2 fois » ou « Toucher 3 fois » puis choisissez une action (par exemple « Verrouiller l’écran »)

 

  • Quittez l’application Réglages

Vérification du fonctionnement

Touchez deux ou trois fois le dos de votre iPhone pour déclencher l’action que vous avez définie. Notez que vous ne pouvez choisir qu’une action unique pour « Toucher 2 fois » ou « Toucher 3 fois » via ce système. Mais il est possible de déclencher des Raccourcis proposés par l’application Raccourcis.

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Comment déterminer si la batterie d’un iPhone est usée ou non ?

Depuis que nous utilisons des appareils mobiles, téléphones et tablettes, l’une de nos principales préoccupations est leur autonomie liée à l’état de leur batterie. Avec le temps, ces batteries se dégradent et petit à petit, l’autonomie est réduite. Les téléphones sont particulièrement touchés par ce phénomène de perte d’autonomie et nous reviendrons sur ce point pour en expliquer la raison !

Voici plusieurs années, le constructeur Apple a ajouté dans ses iPhone un réglage qui permet de voir l’état de la batterie. Pour y accéder, touchez Réglages > Batterie > État de la batterie.

Ce réglage présente trois entrées : Capacité maximumCapacité de performance optimale et
 Recharge optimisée de la batterie.

Commençons par la Capacité maximum. Elle est exprimée par un chiffre en pourcentage. Sur l’image ci-contre, ce chiffre est de 100 %. Cela veut tout simplement dire que la batterie est neuve et qu’elle n’a pas encore perdu de capacité à se recharger par rapport à l’énergie qu’elle avait au début.

La Capacité de performance optimale dépend essentiellement du chiffre indiqué dans capacité maximum. Dès que le chiffre descend sous le seuil de 80 %, un message indique qu’il faut changer la batterie car elle a perdu de sa capacité de manière significative.

La Recharge optimisée de la batterie correspond à l’optimisation de la charge de la batterie qui sera à 100 % de sa charge au moment où vous récupérerez votre iPhone. Par exemple, lorsque vous mettez à charger votre iPhone à 22h et que vous le récupérez à 7h du matin, l’optimisation de charge de la batterie se fera dans la dernière heure. C’est-à-dire que votre iPhone va rester chargé entre 80 et 90 % toute la nuit et vers 6h du matin, il chargera le complément restant, soit environ 10 à 20%, pour arriver à 100 % de sa charge. L’objectif de cette fonction est de ne pas laisser une batterie chargée à 100 % pendant toute une nuit.

Bien entendu, ce réglage est intéressant et donne une idée de l’état de la batterie de votre iPhone. Mais malheureusement elle n’est pas complète car elle se base uniquement sur la tension de la batterie et le nombre de cycles. Rappelons qu’un cycle pour une batterie correspond à une décharge et une recharge complète de la batterie et qu’une batterie d’iPhone est prévu pour durer 500 cycles.

Pour revenir à l’usure de la batterie et connaître son état exact, il nous faudrait connaître un troisième élément qui est la résistance interne. Effectivement, la résistance interne a tendance à augmenter avec le vieillissement de la batterie. C’est là que réside le secret de la durée de vie d’une batterie. La résistance interne dépend des matériaux utilisés dans la fabrication de la batterie et essentiellement aussi de sa taille. Il a été observé que plus une batterie est grande, plus sa résistance est faible et donc meilleure est sa durée de vie.

Ceci explique que les iPad sont moins affectés par le vieillissement de la batterie car leur batterie est trois à quatre fois plus grande (moins compact) que celle d’un iPhone. Ceci explique que la durée de vie moyenne annoncé par Apple est de 1000 cycles pour les iPad et les Mac portables.

Revenons maintenant à notre question initiale, comment déterminer si notre batterie d’iPhone est usé ?

Grâce au réglage de la batterie, nous pouvons connaître les performances de recharge par rapport à l’état d’origine. Mais si nous voulons aller plus loin, il faut connaître la résistance interne de la batterie et pour cela, dans la mesure où nous ne pouvons pas sortir la batterie de son logement pour mesurer sa résistance interne, la seule façon de vérifier son état de santé est de faire une décharge complète de la batterie et de mesurer son temps de décharge.

Pour les batteries au lithium, celles qui sont utilisées dans nos téléphones, la valeur à utiliser est 1/C soit la capacité totale de la batterie sur une décharge d’une heure. Pour rappel, la formule de calcul de capacité d’une batterie est la suivante : Puissance (en Watts) = U (en Volts) * I (en Ampères). Par exemple, pour une batterie de 1 Ampère et 3,7 Volts, la capacité est de 3,7 Wh.

Dans cet exemple, nous pouvons utiliser une résistance ou un moteur qui consomme 3,7 W pendant une heure. Si la batterie est capable de fournir cette énergie pendant une heure, c’est qu’elle est en bonne santé. À titre d’exemple, un iPhone 13 a une batterie de 12,41 Wh. Pour savoir si elle est en bonne santé, il faudrait que nous fassions une décharge avec une résistance ou un moteur de 12,41 W pendant une heure.

En conclusion, il est préférable d’acheter un iPhone ou un iPad avec une grande batterie, ce qui permettra d’avoir une durée de vie plus longue. Si avec le temps votre batterie se décharge rapidement, il faudra prévoir son remplacement.

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Comment déterminer la durée de vie d’un disque SSD ?

À leurs débuts, la durée de vie des disque SSD préoccupait les utilisateurs qui s’inquiétaient de la conservation de leurs données. Au fil du temps, cette nouvelle technologie est devenue de plus en plus fiable. Cependant, la question de sa longévité est toujours d’actualité. Contrairement aux disques durs traditionnels, le SSD n’est pas sujet à l’usure mécanique. Toutefois, il demeure limité en termes de cycles d’écriture et d’effacement, en particulier en raison de l’usure électrique de ses composants.

Dans cet article, nous vous parlerons de la durée de vie d’un SSD et nous vous présenterons un logiciel permettant d’estimer le temps restant avant une panne probable.

Commençons par décrire le fonctionnement d’un SSD

Il existe trois types de mémoire flash dans la constitution d’un SSD :

– la SLC NAND (Single Level Cell) : chaque cellule élémentaire peut stocker un seul bit

– la MLC NAND (Multi Level Cell) : chaque cellule peut stocker deux bits

– la TLC NAND (Triple Level Cell) : chaque cellule peut stocker trois bits.

La règle est la suivante : plus la cellule stocke un nombre de bits élevés, plus la durée de vie de cette cellule est diminuée.

On peut supposer qu’un disque SSD vendu à un prix relativement bas est probablement composé essentiellement de la NAND TLC.

Si vous souhaitez un disque SSD dont la durée de vie sera plus élevé, il faudra se tourner vers des disques utilisant la technologie MLC ou SLC. La technologie SLC étant plutôt réservée aux industriels et aux militaires.

Une seconde déduction que l’on peut faire, c’est que plus le disque va exécuter des cycles d’effacement/écriture de données, plus on va accentuer son usure (la lecture quant à elle n’a pas vraiment d’incidence sur la durée de vie).

Pour vérifier la durée de vie de votre SSD je vous invite a télécharger le logiciel Drive Dx depuis le site Web https://binaryfruit.com/drivedx.

Sur la photo ci-dessus, nous visualisons le résultat d’un disque SSD Samsung 512 Go d’un MacBook Pro 15″ 2016.

Nous constatons qu’après sept ans d’utilisation quotidienne, la durée de vie résiduelle est estimée à 99 %.

Comment peut-on interpréter ce résultat ?

Pour faire simple, le logiciel Drive Dx tient compte du nombre d’octets écrits sur le SSD appelé TBW (pour TeraBytes Writing).

Samsung affirme que son SSD, avec une capacité de 512 Go, est conçu pour gérer 150 téraoctets écrits (TBW), ce qui équivaut à une charge de lecture / écriture quotidienne de 40 Go sur une période de dix ans.

Dans cet exemple, Drive Dx indique que le disque a écrit 27,9 To, j’ai donc encore beaucoup de marge avant d’user les cellules (en écriture).

Drive Dx nous permet de visualiser également les erreurs que le SSD aurait engendré. Dans mon cas, nous constatons que cette valeur est à zéro.

Drive Dx nous informe aussi sur le nombre d’heures d’utilisation (1177 heures ) et le nombre de cycles (56314) d’allumage/extinction (Power cycles).

Enfin, les caractéristiques du SSD sont également à prendre en compte pour déterminer sa durée de vie. Ici mon modèle est un SSD Samsung /Apple NVME comme  évoqué plus haut.

Chez Samsung, le MTBF (Mean Time Between Failures) est de 1,5 million d’heures. Cette valeur correspond au temps moyen avant panne et est une information donnée par le constructeur (cette valeur peut être difficile à trouver). Nous pouvons aussi rechercher une valeur AFR (pour Annual Failure Rate). Ce chiffre correspond au nombre de pannes par an que l’on peut retrouver sur certains sites.

Par conséquent, la durée de vie moyenne de chaque SSD est en général précisée par le fabricant. Vous pouvez soit la calculer, soit vous servir du logiciel Drive Dx.

Soyez conscient, cependant, que de nombreuses études ont montré que les SSD ont une durée de vie plus longue que prévu et sont maintenant plus fiables que les disques durs conventionnels.

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Dois-je installer un logiciel antivirus sur mon Mac ?

En préambule, il est important de rappeler que le terme « virus » est souvent employé comme terme générique, mais c’est une erreur. Le mot à employer est plutôt « malware ». Un malware peut être un virus, un ver, un cheval de Troie, un spyware (logiciel espion) ou un ransomware (un Rançongiciel, un logiciel qui chiffre vos données et vous les restitue contre une somme d’argent), autrement dit, un programme dont l’objectif est d’infecter un ordinateur, qu’il soit sous macOS, Windows ou même sur un appareil mobile (iOS ou Android).

On entend souvent que les utilisateurs de PC sous Windows sont confrontés à des pertes de données suite à la malveillance d’un virus ou d’un malware. Mais est-ce que nous, utilisateurs de Mac, sommes concernés par ce problème ?

Nous dirons que cela dépend de vous et de vos usages car macOS est un système bien protégé par défaut. Si vous ne téléchargez pas de fichiers en provenance de sources inconnues, vous ne devez pas être inquiet. Mais ce n’est pas parce que la grande majorité des malwares sont pour des systèmes Windows que nous ne devons pas nous protéger ! Vous pourriez propager un malware PC avec votre Mac sans que ce dernier ne soit infecté.

Il faut savoir qu’environ 98 % des malwares sont créés afin d’infecter les PC et seuls 2 % d’entre eux concernent macOS.

Au moment de la rédaction de cet article, ce sont 903 000 malwares qui existent sur Mac et pratiquement 890 000 logiciels potentiellement indésirables (PUA). En comparaison, Windows est la cible d’environ 736 000 000 malwares et d’environ 186 000 PUA (source : AV-Atlas).

Qu’est-ce qu’un PUA ?

Les applications potentiellement indésirables (PUA), classées dans la catégorie des graywares, sont des applications installées sur un appareil mobile ou un ordinateur qui peuvent présenter un risque élevé ou avoir un impact fâcheux sur la sécurité et/ou la vie privée de l’utilisateur. Elles peuvent également contribuer à la consommation de ressources informatiques. Ils peuvent être indésirables pour l’utilisateur, même s’ils sont installés avec son consentement. Le plus souvent, les PUA n’indiquent pas explicitement et complètement leurs fonctions et leur objectif. L’impact de l’application peut être causé par inadvertance ou simplement faire partie de sa conception. Les PUA sont créés par des éditeurs de logiciels légitimes ou illégitimes (source : TrendMicro).

Quels sont les moyens de protection contre les logiciels malveillants sous macOS ?

Apple gère un processus de renseignement sur les menaces pour identifier et bloquer rapidement les logiciels malveillants.

Les défenses contre les logiciels malveillants sont structurées en trois couches :

  1. Empêcher le lancement ou l’exécution de logiciels malveillants : App Store ou Gatekeeper combiné avec la Notarisation
  2. Empêcher l’exécution de logiciels malveillants sur les systèmes des clients : Gatekeeper, Notarisation et XProtect
  3. Corriger les logiciels malveillants qui ont été exécutés : XProtect

La première couche de défense est conçue pour arrêter la distribution des logiciels malveillants et les empêcher de se lancer même une seule fois. C’est l’objectif de l’App Store et de Gatekeeper combiné à la Notarisation. La seconde couche de défense aide à s’assurer que si des logiciels malveillants apparaissent sur n’importe quel Mac, ils sont rapidement identifiés et bloqués, à la fois pour arrêter la propagation et pour remédier aux systèmes Mac sur lesquels ils ont déjà pris pied. XProtect joue un rôle dans cette défense, avec Gatekeeper et la Notarisation. Enfin, XProtect agit pour corriger les logiciels malveillants qui ont réussi à s’exécuter.

Qu’est-ce que la Notarisation ?

Notarisation est un service d’analyse des logiciels malveillants fourni par Apple. Les développeurs qui souhaitent distribuer des applications pour macOS en dehors de l’App Store soumettent leurs applications à une analyse dans le cadre du processus de distribution. Apple analyse ces logiciels à la recherche de logiciels malveillants connus et, si aucun n’est trouvé, émet un ticket de Notarisation. En général, les développeurs « agrafent » ce ticket à leur application pour que Gatekeeper puisse vérifier et lancer l’application, même hors ligne.

Apple peut également émettre un ticket de révocation pour les applications connues pour être malveillantes, même si elles ont été précédemment notariées. macOS vérifie régulièrement les nouveaux tickets de révocation afin que Gatekeeper dispose des dernières informations et puisse bloquer le lancement de tels fichiers.

Qu’est-ce que XProtect ?

macOS comprend une technologie antivirus intégrée appelée XProtect pour la détection et la suppression des logiciels malveillants sur la base de signatures. Le système utilise les signatures YARA, un outil utilisé pour effectuer une détection des logiciels malveillants basée sur les signatures, qu’Apple met à jour régulièrement. Apple surveille les nouvelles infections et souches de logiciels malveillants et met automatiquement à jour les signatures, indépendamment des mises à jour du système, pour aider à défendre un Mac contre les infections par des logiciels malveillants. XProtect détecte et bloque automatiquement l’exécution des logiciels malveillants connus.

Qu’est-ce que Gatekeeper ?

macOS comprend une technologie appelée Gatekeeper qui est conçue pour garantir que seuls les logiciels de confiance s’exécutent sur votre Mac. Tout logiciel que vous souhaitez exécuter sur votre Mac est contrôlé par Apple (provenance App Store ou Développeur identifié). Si le logiciel ne provient pas de l’une de ces deux sources, macOS empêchera son exécution.

Si vous le souhaitez, vous pouvez passer outre les conseils de prudence de Gatekeeper et lancer quand même un logiciel non signé mais cela à vos risques et périls.

Conclusion

Le système macOS est bien protégé par Apple mais laisse cependant une part de responsabilité aux utilisateurs en leur permettant de passer outre les règles de sécurité mises en place. Comme nous l’avons évoqué plus haut, les mécanismes de détection de macOS sont complètement automatisés et ne vous laisse pratiquement aucune liberté d’action. En général, macOS ne vous avertit de la présence d’un malware que lorsque vous lancez le logiciel incriminé.

Pour cette raison, un logiciel anti-malware comme MalwareBytes (Gratuit) peut être intéressant car il vous permet de vérifier périodiquement la bonne santé de votre système et surtout il contrôle tous les fichiers de votre Mac.

Si vous le souhaitez vous pouvez opter pour la version Premium (environ 40 €/an pour 1 appareil) qui vous protège en temps réel mais la version gratuite est tout à fait suffisante pour la grande majorité d’entre nous.

Si vous souhaitez acquérir les connaissances nécessaires pour réaliser du support aux utilisateurs de Mac, nous vous invitons à vous inscrire à notre formation Support macOS.

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Comment supprimer et recréer l’index Spotlight ?

Spotlight est le moteur de recherche intégré à macOS. Pour fonctionner correctement, Spotlight indexe votre disque dans une base de données. Il peut malheureusement arriver que cette base se corrompe au fil du temps et que Spotlight soit moins pertinent dans ses résultats de recherche voire qu’il ne fonctionne plus du tout.

Que peut rechercher Spotlight ?

Spotlight vous permet de trouver rapidement des apps, des documents, des e-mails et d’autres éléments sur votre Mac. Spotlight peut également effectuer des calculs ou encore des conversions de devises, poids et mesures. Siri peut même être sollicité depuis Spotlight et effectuer des recherches sur Internet pour vous.

Que faire si l’index est endommagé ?

Si votre index est endommagé, la meilleure solution est de le détruire et de patienter pendant que macOS le reconstruit. Cette opération peut prendre plusieurs heures en fonction de votre ordinateur et de la quantité de données à réindexer. Spotlight est cependant opérationnel mais la pertinence de ses résultats est réduite.

Pour supprimer l’index Spotlight de votre disque, ouvrez la Préférence Système Spotlight et rendez-vous dans l’onglet Confidentialité.

Depuis cet onglet, faite simplement glisser votre disque dans la liste de confidentialité et patientez quelques secondes, puis retirez-le de la liste. macOS va alors supprimer l’index et le recréer.

 

Faites une nouvelle recherche depuis Spotlight. Si vous voyez une barre de progression de réindexation, cela signifie que la réindexation n’est pas encore complètement achevée mais cela n’empêche pas Spotlight de vous faire quelques propositions.

La recherche dans mon application Mail ne fonctionne plus correctement

Si la recherche depuis l’application Mail ne fonctionne pas ou ne renvoie pas suffisamment de résultats alors il est probable que son index soit également endommagé.

Vous devez supprimer manuellement le fichier d’index de l’application Mail afin que ce dernier soit recréé. Pour cela, rendez-vous dans votre dossier Bibliothèque et recherchez le dossier Mail > V9 > MailData. Pour vous rendre dans votre dossier Bibliothèque, maintenez la touche Option de votre clavier enfoncée, tout en cliquant dans le menu Aller du Finder.

Note : le dossier Vx, correspond à la version de votre application Mail ; cela signifie que le numéro peut être inférieur (ou supérieur) à celui indiqué ici.

Une fois parvenu dans ce dossier, recherchez les fichiers nommés Envelope Index (il devrait y en avoir 3) et placez-les dans la corbeille.

Relancez l’application Mail et patientez le temps de la reconstruction. Cela peut prendre un certain temps en fonction de la quantité de données à reconstruire.

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XProtect Remediator : le logiciel de protection antivirus de macOS

Comme tout système d’exploitation, macOS n’est pas épargné par les virus et les malwares. Conscient de cela, Apple intègre déjà depuis plusieurs années des outils de protection contre les virus et les malwares.

Apple a récemment dévoilé un nouvel outil, maintenant installé sur tous les Mac exécutant macOS 12.3 ou une version ultérieure, appelé XProtect ou pour être plus précis, XProtect Remediator.

Ce nouveau logiciel XProtect se trouve dans le volume Data dans le dossier /Bibliothèque/Apple/System/Library/CoreServices. Lorsqu’il a été installé pour la première fois dans la version 12.3, il s’agissait de la version 1. Depuis, il est déjà passé en version 2 comme une mise à niveau intégrée à macOS plutôt que comme une mise à jour séparée des données de sécurité.

Cette application contient huit exécutables, XProtect lui-même et sept exécutables XProtect Remediator. D’après leurs noms, l’un d’entre eux est MRT version 3 et les autres s’attaquent aux malwares connus suivants :

  • Adload, un cheval de Troie endémique connu pour télécharger des logiciels publicitaires indésirables ;
  • Eicar, un test standard inoffensif pour les produits anti-malwares ;
  • Genieo, un pirate de navigateur agissant comme un logiciel publicitaire ;
  • Pirrit, un logiciel publicitaire malveillant ;
  • SheepSwap ;
  • Trovi, un pirate de navigateur multiplateforme.

Au moment de la rédaction de cet article, Apple vient de déployer une mise à jour du logiciel de sécurité XProtect Remediator pour les Mac exécutant macOS Catalina ou une version ultérieure, le portant à la version 72.

Vous pouvez vérifier si cette mise à jour a été installée en ouvrant Informations système via À propos de ce Mac et en sélectionnant l’élément Installations sous Logiciel.

Un autre moyen plus simple est d’utiliser l’outil SilentKnight qui permet d’afficher les versions des logiciels de protection et de proposer leur mise à jour le cas échéant.

SilentKnight informe aussi sur l’état d’activation de FileVault et sur l’activation ou non du mécanisme de protection de l’intégrité du système SIP (que nous conseillons de laisser activé en permanence).

Si toutes les coches sont au vert sur votre Mac alors celui-ci dispose des dernières mises à jour disponibles. Dans le cas contraire, nous vous conseillons fortement d’effectuer le plus rapidement possible toutes ces mises à jour proposées par macOS. SilentKnight peut évidemment remédier rapidement à cela en cliquant sur le bouton « Install all updates », en attendant l’arrivée prochaine de macOS 13 (macOS Ventura) qui dispose quant à lui d’un réglage permettant d’effectuer de façon automatique toutes les mises à jour de sécurité importantes dès qu’elles sont disponibles.

Si vous voulez en savoir plus sur la sécurisation d’un Mac, nous vous invitons à suivre la formation Évaluer et renforcer la conformité et la sécurité de macOS.

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Apprentissage automatique et intelligence artificielle

Aujourd’hui nous entendons parler d’intelligence artificielle ou d’apprentissage automatique. De quoi s’agit-il ? Apple a compris que l’avenir va passer par l’intelligence artificielle. Depuis le passage à la puce A14 des iPhone 12 et la puce M1 des Mac, l’intelligence artificielle se trouve propulsée à une vitesse jamais atteinte.

Pour s’en rendre compte, il suffit de voir l’évolution du processeur qui était le pionnier de ce genre avec l’Apple A11 qui équipait l’iPhone X. L’iPhone X comportait 2 cœurs pour l’intelligence artificielle et aujourd’hui nous en sommes à 32 cœurs avec la puce M1 Ultra. Seulement cinq ans séparent ces deux processeurs.

 

 

Au sein de ces processeurs, nous trouvons ces cœurs qu’Apple appelle Neural Engine. Pour donner un aperçu de la puissance, un Neural Engine possèdant 32 cœurs est capable d’exécuter 22 000 milliards d’opérations à la seconde.

Alors pourquoi toute cette puissance et à quoi sert-elle ?

Revenons maintenant au fonctionnement de l’apprentissage automatique et de l’intelligence artificielle.

Prenons l’exemple d’une image qui représente un chien. L’intelligence artificielle la compare avec une banque de données qui contient d’autres images avec des chiens. Cette banque de données contient toutes les informations permettant de détecter un chien dans une photo. De cette façon, il devient possible de trouver très facilement toutes les photos qui contiennent des chiens dans la photothèque. Cette méthode est applicable à tous les objets ou les visages de personnes que contient notre photothèque. Sur nos appareils iOS ou macOS, l’apprentissage automatique et l’intelligence artificielle sont utilisés pour de nombreuses choses de notre quotidien comme par exemple la détection des visages dans Photos, l’interprétation de vos ordres pour Siri ou la dictée vocale.

Nous comprenons pourquoi il faut beaucoup de puissance pour gérer toutes ces informations dans un minimum de temps car le traitement est réalisé localement sur l’appareil pour garantir sa confidentialité.

D’autres exemples des capacités de l’intelligence artificielle (IA)

• Lorsque vous tapez du texte, la fonction de suggestion de mots réagit beaucoup plus vite grâce à l’IA en analysant le contexte de la conversation.

• Quand vous recevez un appel d’une personne qui n’est pas dans votre répertoire, l’IA est capable de rechercher dans vos emails le nom du contact si dans une signature le numéro de téléphone est renseigné.

• L’IA permet de déterminer si votre téléphone doit ou non basculer sur le réseau cellulaire au vu de la dégradation de la connexion Wi-Fi.

Toutes ces décisions se font grâce à l’intelligence artificielle !

Mais où sont stockées toutes ces informations ?

Une grande partie des traitements sur l’iPhone est basé sur un bloc de 200 Mo d’informations stockées et chiffrées dans votre téléphone. Ce bloc de données ou base de connaissances sert à traiter l’auto-correction, les recherches Spotlight, Plans, Safari, etc… Cette base de connaissances évite à Apple de faire transiter vos informations sur ses serveurs pour les analyser.

Si vous voulez en savoir plus sur les fonctionnalités des iPhone, nous vous invitons à suivre la formation Technicien de maintenance iOS, disponible en présentielle et à distance.

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Modifier le navigateur Web ou l’app de messagerie par défaut dans iOS

Si vous êtes familier d’iOS, vous savez que nous utilisons par défaut les applications Safari et Mail pour respectivement naviguer sur Internet et gérer sa messagerie électronique. Sur iOS, vous avez la possibilité d’installer d’autres logiciels pour réaliser ces opérations, tels que Firefox, Google Chrome, Opera pour la partie navigateur Web ou Gmail et Microsoft Outlook pour la messagerie, pour n’en citer que quelques-uns. Comme pour macOS, vous pouvez définir ces autres logiciels comme étant les logiciels par défaut depuis iOS 14.

Comment modifier ces réglages ?

Tout d’abord, vous devez télécharger ces logiciels depuis l’App Store et ensuite vous devez indiquer à iOS que vous souhaitez les définir comme logiciels par défaut. Pour cela, vous devez ouvrir l’app App Store et rechercher le navigateur Web ou l’app de messagerie souhaité. Ci-dessous, un exemple avec les logiciels Opera (navigateur Web) et Gmail (messagerie).

                                     

Une fois ces logiciels téléchargés, il ne reste plus qu’à indiquer à iOS que vous souhaitez en faire vos logiciels par défaut.

Choisir les logiciels par défaut

Ouvrez l’application Réglages et recherchez l’un des nouveaux logiciels de navigation Web ou de messagerie téléchargés. Pour cela, vous pouvez vous aider de la barre de recherche situé en haut de votre écran. Une fois l’application trouvée, sélectionnez-la pour ouvrir ses réglages de préférences. Ci-dessous, un exemple, avec l’application Chrome. Sur cette photo, nous avons simplement recherché Chrome depuis l’application Réglages puis touché le réglage App du navigateur par défaut.

Il ne vous reste plus qu’à sélectionner le nouveau navigateur Web.

Répétez l’opération pour votre logiciel de messagerie et le tour est joué.

Ici nous recherchons l’application Outlook, et comme précédemment, nous touchons le réglage App d’e-mails par défaut.

Définissez Outlook comme outil de messagerie par défaut et fermer l’application Réglages. N’oubliez pas de configurer le nouveau logiciel de messagerie avec les paramètres de votre compte (ils ne sont pas repris automatiquement des réglages de l’app Mail).

Dorénavant, lorsque vous recevrez un lien Web, par l’application Messages par exemple, vous ouvrirez l’app Chrome pour le consulter et si vous cliquez sur un lien permettant l’envoi d’un nouveau message à un contact, c’est Outlook et non plus Mail qui s’ouvrira.

Nous avons vu comment définir un nouveau navigateur Web ou une nouvelle app de messagerie par défaut. Si vous voulez en savoir plus, nous vous invitons à vous inscrire à la formation Support iOS, disponible en présentielle et à distance.

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Utiliser un iPad comme écran secondaire avec un Mac

Nous avons tous rêvés de pouvoir étendre l’écran de notre Mac. C’est chose faite avec la fonctionnalité Sidecar ! Avec Sidecar, votre iPad se transforme en écran supplémentaire pour votre Mac. Il est alors possible de faire une recopie du bureau ou d’étendre le bureau. Voyons comment mettre en œuvre cette fonctionnalité.

Configuration matérielle requise pour Sidecar

  • Modèles de MacBook Pro commercialisés à partir de 2016
  • MacBook commercialisés à partir de 2016
  • Modèles de MacBook Air commercialisés à partir de 2018
  • iMac commercialisés à partir de 2017 ou iMac (Retina 5K, 27 pouces, fin 2015)
  • iMac Pro
  • Modèles de Mac mini commercialisés à partir de 2018
  • Modèles de Mac Pro commercialisés en 2019
  • Mac Studio
  • iPadOS 13 ou version ultérieure
  • iPad Pro (tous les modèles)
  • iPad (6e génération) et modèles ultérieurs
  • iPad mini (5e génération) et modèles ultérieurs
  • iPad Air (3e génération) et modèles ultérieurs

Configuration logicielle requise pour Sidecar

Sidecar nécessite un Mac compatible exécutant macOS Catalina (macOS 10.15) ou version ultérieure et un iPad compatible exécutant iPadOS 13 ou version ultérieure.

Notez également que pour utiliser Sidecar en mode sans fil, les deux appareils doivent être à moins de 10 mètres l’un de l’autre. Le Bluetooth et le Wi-Fi, ainsi que la fonctionnalité Handoff doivent être activés sur les deux appareils. Assurez-vous également que l’iPad ne partage pas sa connexion Internet mobile et que le Mac ne partage pas non plus sa connexion Internet. De plus, les deux appareils doivent être connectés à iCloud avec le même identifiant Apple avec l’identification à deux facteurs activée.

Vous pouvez utiliser Sidecar en mode sans fil, mais en utilisation longue, l’iPad va se décharger donc nous vous conseillons de le brancher via son câble d’alimentation.

Pour utiliser Sidecar en USB, vous devez au préalable choisir de faire confiance à votre Mac depuis votre iPad.

Passons à présent à la configuration de votre iPad sur votre Mac

À partir de macOS Big Sur (macOS 11), le réglage se fait au niveau du Centre de contrôle. Choisissez d’activer la recopie de l’écran et sélectionnez alors votre iPad.

Si vous utilisez macOS Catalina (macOS 10.15), vous devez cliquer sur l’icône AirPlay dans la barre des menus puis vous sélectionnez votre iPad. Si votre icône AirPlay n’apparaît pas, allez dans le menu Apple > Préférences Système et ensuite cliquez sur Moniteurs puis affichez les options de recopie vidéo dans la barre des menus.

Vous allez ensuite avoir la possibilité de déplacer la fenêtre vers l’iPad

L’intérêt de cette fonction est que Sidecar va redimensionner la fenêtre automatiquement à la taille de l’iPad.

Nous avons vu comment utiliser un iPad comme écran supplémentaire grâce à la fonction Sidecar. Si vous voulez en savoir plus, nous vous invitons à vous inscrire à la formation Support iOS, disponible en présentielle et à distance.

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Comment activer le mode économie d’énergie pour préserver l’autonomie de la batterie d’un iPhone ?

Le nerf de la guerre est l’autonomie de notre smartphone. Un outil dont aujourd’hui nous ne pouvons plus nous passer ! Nous allons évoquer dans cet article la méthode permettant de réduire la consommation électrique de notre iPhone, appelée mode économie d’énergie.

Le mode économie d’énergie réduit la quantité d’énergie utilisée par votre iPhone lorsque le niveau de la batterie est faible. Pour l’activer ou le désactiver, il suffit d’aller dans Réglages > Batterie et ensuite activer ou désactiver ce mode. Mais là où cela peut être intéressant, c’est qu’il est possible d’activer ce mode même si la batterie est chargée à 100 %. Ainsi, une fois ce mode activé, vous pouvez utiliser votre iPhone plus longtemps avant de devoir le recharger.

Toutefois, certaines fonctions sont limitées ou désactivées, comme la mise à jour des logiciels, et lexécution de quelques fonctionnalités peut sen trouver ralentie. De plus, certaines tâches ne fonctionnent pas tant que le mode économie d’énergie nest pas désactivé ou que votre iPhone nest pas chargé à 80 % (ou plus). Le mode d’économie d’énergie affecte notamment ces tâches :

• Réception d’e-mails
• Actualisation des apps en arrière-plan
• Téléchargements automatiques
• Certains effets visuels
• Verrouillage automatique (défini par défaut sur 30 secondes)
• Photos iCloud (temporairement mis en pause)
• 5G (sauf pour le streaming vidéo)

Lorsque le mode économie d’énergie est activé, l’icône de la batterie affichée dans la barre d’état est jaune. Une fois votre iPhone chargé à 80 % ou plus, le mode économie d’énergie est automatiquement désactivé et la couleur de l’icône de la batterie devient verte.

En conclusion ce mode économie d’énergie est très intéressant si vous allez à un endroit où il n’y a pas de possibilité de recharger votre téléphone et que vous allez passer un certain nombre d’heures voire de jours sans pouvoir le recharger. À noter aussi que ce mode d’économie d’énergie permet d’augmenter la durée de vie de la batterie de votre téléphone et ainsi de faire un geste pour la planète !

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