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Pourquoi une batterie au lithium doit être sécurisée dans une coque rigide ?

Tous les ordinateurs portables en sont maintenant équipés, tout comme les vélos électriques et les trottinettes ! Nous allons parler de la batterie et de sa coque rigide.

Les batteries aujourd’hui utilisées sont des batteries au lithium ion. Ces batteries sont très convoitées car elles présentent un rapport poids puissance très intéressant. Mais en raison de leur technologie fragile, il faut les sécuriser.

La première difficulté sur cette technologie est sa constitution. La batterie au lithium ion est dite souple ou liquide. Elle est donc fragile à la manipulation et au transport.

À l’intérieur, elle est constituée de feuilles isolantes et de lithium, les unes sur les autres ou enroulées en forme d’escargot selon le modèle de la batterie. C’est pour cela que les fabricants doivent construire une coque rigide autour de la batterie, appelée en anglais hard case.

Pour cette raison, chaque intégrateur et fabricant doit respecter un cahier des charges bien précis pour que la batterie ne représente pas un danger, dans le cas où la batterie ou le produit qu’elle contient viendrait à subir un choc.

Par exemple, les iPhone de la marque Apple ou une coque suffisamment rigide pour protéger la batterie au lithium ion qui se trouve à l’intérieur. En cas de chute de l’iPhone, la batterie se trouvant à l’intérieur doit être protégée pour éviter un risque d’incendie. D’autre part, pendant le transport de produits contenant une batterie, la charge de batterie ne doit jamais dépasser 30%, seuil en dessous duquel il n’y a pas de risque d’incendie ou d’explosion en cas d’accident.

En conclusion, nos batteries sont sûres grâce à leur coque rigide qui permet d’absorber les chocs en cas de chute.

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Pourquoi utilise-t-on un disque SSD dans un MacBook ?

Nous vivons dans un monde où les choses vont de plus en plus vite. Nous voulons accéder à des informations rapidement et nous ne voulons plus perdre de temps à attendre que les applications se lancent.

C’est donc pour cela que les constructeurs d’ordinateurs, en commençant par les ordinateurs portables, et bien entendu la marque Apple, installent des disques de type SSD depuis maintenant plus de 10 ans.

Mais qu’est-ce qu’un disque SSD ?

Un disque SSD ou en anglais (Solid State Disk) est comparable à une grande clé USB, avec des plateaux et des têtes magnétiques remplacés par des mémoires flash.

Il y a plusieurs avantages à avoir un disque SSD dans un ordinateur.

Le premier avantage est la rapidité.

Comme il n’y a plus de pièces mécaniques à l’intérieur, les signaux de lecture / écriture se déplacent beaucoup plus vite et peuvent ainsi aller lire et écrire des données très rapidement (en moyenne cinq fois plus vite qu’un disque mécanique).

 

Comme il n’y a pas de mécanique à l’intérieur, le deuxième avantage est qu’il devient très résistant aux chocs. Il est possible de le transporter à volonté partout sans craindre d’abîmer les données.

Le troisième avantage qui n’est pas le plus négligeable est celui du silence. En effet, puisque rien ne tourne à l’intérieur, il est ultra-silencieux.

Il est donc possible de travailler sur son ordinateur même la nuit. Plus de bruit dû à la mécanique, un vrai confort pour pouvoir se concentrer sur les tâches à réaliser !

Parlons maintenant des inconvénients, car comme toute chose, le disque SSD en a aussi.

Le premier inconvénient serait peut-être le prix. Effectivement un disque SSD est plus cher à fabriquer et donc pour la même capacité de stockage, son prix sera plus élevé que celui d’un disque mécanique.

C’est pour cela que les ordinateurs équipés de disque SSD utilisent souvent des disques de petite capacité pour permettre d’avoir des ordinateurs avec des prix compétitifs. Il reste toujours possible de déplacer des éléments n’ayant pas tout le temps besoin d’être accessibles immédiatement sur des solutions en cloud (iCloud Drive, Dropbox, OneDrive, Google Drive, etc.) ou des disques mécaniques.

Le deuxième inconvénient est celui de l’usure des disques SSD. Il faut rester attentif au nombre de cycles d’écriture que supportent les cellules du disque SSD. Tout comme un disque mécanique, un disque SSD peut lâcher à tout moment, sans avertissement, ceci pouvant se traduire par la perte totale de nos données.

Heureusement il y a un moyen fiable pour déterminer le vieillissement d’un disque SSD, sujet que nous aborderons dans un prochain article.

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Gérer les achats intégrés de votre compte iCloud

Les achats intégrés consiste en des contenus supplémentaire ou des abonnements que vous achetez depuis une app. Toutes les apps ne proposent pas ce type d’achats. Si vous souhaitez vérifier si une app propose cela (avant de la télécharger par exemple), recherchez simplement la mention « Achats intégrés » en regard du prix de l’app ou du bouton « Obtenir ».

Il existe trois types d’achats intégrés : les abonnements, les achats non consommables et les achats consommables.

Achat intégré non consommable ?

Vous achetez ce type d’article une seule fois et pouvez les transférer vers d’autres appareils associés à votre identifiant Apple.

Voici quelques exemples d’achats intégrés non consommables :

  • Suppression des publicités
  • Accès à l’intégralité d’un jeu
  • Mise à niveau vers une version pro
  • Niveaux de jeux bonus

Achat intégré consommable ?

Voici quelques exemples d’achats intégrés consommables :

  • Monnaie d’un jeu, comme des pièces ou des gemmes
  • Points de vie supplémentaires dans un jeu
  • Pack d’exportation dans un nouveau format de fichier

Vous pouvez acheter ces articles chaque fois que vous en avez besoin ; vous ne pouvez pas les retélécharger gratuitement.

Note : Si vous supprimez puis réinstallez une app, ou si vous installez une app sur un nouvel appareil, il est possible que les achats consommables ne soient plus accessibles.

Abonnements

Avec un abonnement, vous payez pour accéder au contenu de l’app ou du service proposé par l’app pendant une période donnée. Par exemple, vous pouvez vous abonner à Coyote sur une base mensuelle ou annuelle. La plupart des abonnements sont automatiquement renouvelés, sauf si vous les annulez. Il est possible que certaines apps et certains services, vous proposent de choisir la fréquence de renouvellement de l’abonnement.

Comment résilier un abonnement ?

  • Ouvrez l’app Réglages
  • Touchez votre nom
  • Touchez Abonnements
  • Touchez l’abonnement concerné
  • Touchez Annuler l’abonnement

Note : Vous devrez peut-être faire défiler l’écran vers le bas pour trouver le bouton « Résilier l’abonnement ». Si le bouton Annuler ne s’affiche pas ou si un message d’expiration en rouge s’affiche, cela signifie que l’abonnement est déjà résilié.

Si vous ne trouvez pas votre abonnement, contactez l’assistance Apple pour vérifier cela.

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Réinstaller macOS depuis la partition de récupération

La partition de récupération de macOS, créée par le programme d’installation de macOS lors de l’installation ou la mise à jour de votre système macOS, permet d’effectuer différentes opérations dont une qui permet de réinstaller macOS si ce dernier est endommagé.

Il faut bien noter que Récupération macOS, l’app qui permet de réinstaller macOS, préserve vos fichiers et les réglages utilisateur lors de cette réinstallation. Cela signifie que votre (vos) utilisateur(s) ne perdra (perdront) aucun document ni aucun réglages.

Attention : Votre ordinateur doit être connecté à Internet pour pouvoir réinstaller macOS car le programme Récupération macOS va télécharger la dernière version de macOS disponible lorsque vous demanderez la réinstallation (sans pour autant changer de version majeure).

La procédure pour démarrer votre ordinateur sur la partition de Récupération macOS diffère selon que vous avez un Mac Apple silicon ou un Mac Intel.

  1. Sur un Mac doté d’une puce Apple silicon:
    Choisissez le menu Apple  > Éteindre, maintenez enfoncé le bouton d’alimentation jusqu’à ce que s’affiche « Chargement des options de démarrage », sélectionnez Options, cliquez sur Continuer, puis suivez les instructions à l’écran.
  2. Sur un Mac équipé d’un processeur Intel :
    Choisissez le menu Apple  > Redémarrer, puis appuyez immédiatement sur l’une de ces combinaisons de touches et maintenez-les enfoncées, en fonction de ce que vous voulez faire :
    • Pour réinstaller la version de macOS fourni à l’origine avec votre Mac (ou la plus proche disponible) depuis Internet : Majuscule + Option + Commande + R.
    • Pour installer la dernière version de macOS disponible et compatible avec votre ordinateur : Option+ Commande + R.
    • Pour réinstaller la même version majeure que celle installée actuellement : Commande + R.

Dans la fenêtre de l’app Récupération, sélectionnez l’option Réinstaller correspondant à votre version de macOS, puis cliquez sur Continuer.

Suivez les instructions à l’écran. Dans la sous-fenêtre permettant de sélectionner un volume, choisissez votre volume macOS actuel (dans la plupart des cas, c’est le seul disponible).

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Créer une application Automator simple

Automator  est un outil méconnu de macOS qui permet de rendre de grands services rapidement. Automator, comme son nom l’indique, permet d’automatiser un grand nombre de tâches que vous réalisez sur votre ordinateur. Pour créer des processus, il vous suffit d’utiliser des actions mises à votre disposition dans la bibliothèque Automator. Ces actions peuvent interagir avec diverses apps et éléments de macOS. Un processus peut se résumer à une action ou en contenir plusieurs, effectuant des tâches complexes.

Mon premier processus Automator

Dans cet exemple, nous allons utiliser Automator pour rechercher des informations sur le matériel de notre ordinateur et enregistrer le résultat dans un fichier texte que nous rangerons sur le bureau.

Ouvrez l’application Automator situé dans le dossier Applications de votre disque.

Choisissez dans la fenêtre qui s’affiche de créer un « Processus ».

Dans la bibliothèque, vous devez trouver une liste d’éléments. Sélectionnez depuis cette liste « Utilitaires ».

Vous visualisez des actions que vous allez pouvoir ajouter à votre processus. Recherchez dans la liste l’action « Afficher le profil système » et glissez-le dans la partie droite de la fenêtre d’Automator. Vous pouvez vous aider du champ de recherche situé en haut de la fenêtre pour trouver plus facilement l’élément.

Sélectionnez les catégories d’informations que vous souhaitez rechercher. Vous pouvez également modifier le format d’exportation de « texte » en « xml ». Pour les besoins de notre processus, nous conserverons le réglage « texte ».

Cliquez maintenant dans la bibliothèque sur « Texte » pour rechercher une action de création d’un fichier texte afin de conserver le résultat, et glissez-le également dans la fenêtre d’Automator à la suite de la première action.

Vous pouvez maintenant enregistrer votre processus depuis le menu « Fichier ». Choisissez un nom pour votre processus et si vous souhaitez pouvoir l’exécuter simplement, préférez le format de fichier « Application » plutôt que « Processus ».

Sur votre bureau, vous devez trouver votre nouvelle application qu’il vous suffit de lancer pour obtenir votre fichier texte à l’emplacement que vous aurez choisi.

Note : Si un fichier portant le même nom existe déjà, un message d’erreur apparaît à l’écran.

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Reconnaître une plante, un animal ou un site touristique avec votre iPhone

Depuis iOS 15, une fonction nommée Recherche visuelle vous permet de détecter rapidement des éléments sur une photo. Cela peut être une plante, un animal, un site touristique ou encore une œuvre d’art. Une fois l’élément reconnu, votre iPhone peut vous fournir des informations à leur sujet.

Quels appareils sont concernés ?

Pour utiliser Recherche visuelle, un iPhone doit être doté d’iOS 15 ou d’une version ultérieure et un iPad doit être doté d’iPadOS 15.1 ou d’une version ultérieure. La fonctionnalité Recherche visuelle est disponible sur les modèles d’iPhone et d’iPad équipés au minimum de la puce A12. Cela implique les modèles d’iPhone et d’iPad suivants :

  • iPhone XR
  • iPhone XS / XS Max
  • iPhone SE 2e génération
  • iPhone 11, 11 Pro, 11 Pro Max
  • iPhone 12, 12 mini, 12 Pro, 12 Pro Max
  • iPhone SE 3e génération
  • iPhone 13, 13 mini, 13 Pro, 13 Pro Max
  • iPad Pro 12,9 pouces (3e génération) ou modèles ultérieurs,
  • iPad Pro 11 pouces (tous les modèles),
  • iPad Air (3e génération) ou modèles ultérieurs,
  • iPad (8e génération) ou modèles ultérieurs, et
  • iPad mini (5e génération) ou modèles ultérieurs

Sachez également qu’au moment de la rédaction de cet article, Recherche visuelle n’est disponible que dans les langues et pays suivants :

  • Anglais (États-Unis)
  • Anglais (Australie)
  • Anglais (Canada)
  • Anglais (Indonésie)
  • Anglais (Singapour)
  • Anglais (Royaume‑Uni)
  • Français (France)
  • Allemand (Allemagne)
  • Italien (Italie)
  • Espagnol (Espagne)
  • Espagnol (Mexique)
  • Espagnol (États‑Unis)

Comment cela fonctionne ?

Prenez une photo de l’élément pour lequel vous souhaitez obtenir des informations.

Sélectionnez ensuite cette photo puis touchez le bouton bouton Informations de l’élément détecté de l’élément détecté.

Touchez l’icône qui apparaît dans la photo ou sous la photo. Par exemple, vous pouvez voir une icône d’empreinte de patte  pour les animaux ou une icône de feuille  pour les plantes et les fleurs.

Vous pouvez également toucher « Chercher – Plante ».

Siri recherche alors des informations concernant la plante en question et vous propose un résultat.

Lorsqu’il s’agit d’un site touristique, le fonctionnement est le même.

Touchez « Chercher – Site touristique ».

Siri vous propose alors des articles concernant le site reconnu et éventuellement un itinéraire pour rejoindre le lieu.

Note : Si le bouton Infos n’est pas assorti d’une étoile bouton Informations de l’élément détecté, cela signifie que Recherche visuelle n’est pas encore disponible pour cette photo.

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Activer la fonctionnalité de reconnaissance des sons de l’iPhone

Depuis iOS 14, les iPhone sont capables de reconnaître les sons qui nous entourent. Cela signifie que votre iPhone peut tenter en permanence de détecter certains sons (comme quelqu’un frappant à une porte, une bouilloire, une sonnette ou une sirène…) et vous notifier lorsque ceux-ci sont reconnus.

Il s’agit donc d’une fonction d’accessibilité permettant aux personnes souffrant de problèmes auditifs d’être alertées lorsqu’un son demandant une attention est reconnu. L’option peut également être utile lorsque vous écoutez de la musique avec un casque par exemple.

Configurer la reconnaissance des sons

Accédez à Réglages > Accessibilité > Reconnaissance des sons puis activez « Reconnaissance des sons ».

Touchez « Sons » pour personnaliser vos choix de reconnaissance de sons.

Parmi toutes les propositions, sélectionnez les sons que vous voulez que votre iPhone reconnaisse.

Vous pouvez choisir de reconnaître des bruits d’animaux

Vous pouvez également reconnaître des bruits du quotidien

Pour notre exemple, nous choisissons « Un bruit de porte sur laquelle on frappe ».

Vous pouvez aussi reconnaître des bruits d’enfants ou des cris.

Vous êtes alors informé que la fonction « Dis Siri » ne peut pas fonctionner en même temps que la reconnaissance des sons.

Si cela vous convient, touchez « Activer Reconnaissance des sons ».

Une fois les sons sélectionnés, laissez votre iPhone près de vous et dès qu’un événement survient, vous recevez une notification.

Activation via le centre de contrôle

Si vous souhaitez utiliser cette fonction fréquemment sans passer par les différents menus d’iOS, il possible de l’ajouter directement dans le Centre de contrôle pour un accès plus simple et plus rapide.

Pour cela, ouvrez Réglages > Centre de contrôle.

Recherchez l’option « Reconnaissance des sons » et si elle n’est pas déjà intégrée au Centre de contrôle, appuyez sur le bouton « + » pour l’ajouter.

Lorsque vous avez besoin d’activer la fonction, déployez le Centre de contrôle et touchez l’icône dédiée pour l’activer.
Faites ensuite défiler la liste des sons que l’iPhone est capable de reconnaître et sélectionnez ceux pour lesquels vous souhaitez être alerté.

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Protéger son Mac contre les accès réseaux non autorisés

Aujourd’hui nous ne pouvons plus nous passer d’Internet et nous sommes des millions chaque jour à naviguer sur différents sites Web. Ce faisant, nous accédons à des ordinateurs configurés en tant que serveurs Web situés un peu partout sur la planète. Mais est-ce que notre ordinateur est protégé contre une connexion d’un autre utilisateur d’Internet ? Il est fort probable que non et nous devrions tous nous prémunir de cela afin de protéger notre vie privée et nos données personnelles.

Sur votre Mac, un système de protection existe et n’attend que d’être activé pour empêcher les connexions en provenance d’Internet. Ce service se nomme coupe-feu (Firewall en anglais). Le rôle d’un coupe-feu est de protéger votre Mac contre les connexions indésirables initiées depuis d’autres ordinateurs lorsque vous êtes connecté à Internet depuis votre domicile ou votre lieu de travail.

Parfait me direz-vous, mais si je souhaite quand même autoriser les connexions entrantes vers des services activés sur mon ordinateur ?

Et bien votre Mac peut quand même autoriser l’accès via le coupe-feu à certains services et apps. Par exemple :

  • Si vous activez un service de partage, tel que le partage de fichiers, macOS ouvre un port spécifique pour que la communication du service puisse fonctionner.
  • Une app ou un service sur un autre système peut demander et obtenir l’accès via le coupe-feu, ou peut disposer d’un certificat de confiance et, de ce fait, obtenir l’accès également.

Comment configurer le coupe-feu ?

Ouvrez l’application Préférences Système et sélectionnez la préférence Sécurité et confidentialité. Rendez-vous ensuite dans l’onglet Coupe-feu. Déverrouillez le cadenas situé dans le coin inférieur gauche avec vos identifiants d’administrateur puis cliquez sur le bouton « Activer le coupe-feu ».

À ce moment, votre Mac applique les règles de sécurité par défaut et vous avez déjà un minimum de protection.

Cliquez sur le bouton « Options de coupe-feu » pour accéder à des réglages de sécurité supplémentaires.

Pour vous protéger contre toutes tentatives de connexions extérieures en provenance d’applications dangereuses ou non, activez l’option « Bloquer toutes les connexions entrantes ».

Les options « Autoriser les logiciels intégrés / les logiciels signés » à recevoir des connexions entrantes permettent aux applications installées en standard dans macOS et aux logiciels en provenance de développeurs utilisant des certificats fournis par Apple d’être considérées comme légitimes et peuvent passer outre les réglages de sécurité du coupe-feu.

Enfin, l’option « Activer le mode furtif » permet d’indiquer à votre Mac de ne plus répondre à des requêtes réseau telles que le « ping ». Le ping permet à un pirate de s’assurer que votre ordinateur est bien allumé et connecté à Internet. Le fait de ne pas répondre peut faire croire au pirate que l’ordinateur n’est pas allumé ou connecté à Internet.

En résumé, activer les options « Bloquer toutes les connexions entrantes » et « Activer le mode furtif » permettent d’augmenter le niveau de sécurité de votre ordinateur lorsqu’il est connecté à Internet.

Note : Généralement, en entreprise, un coupe-feu protège déjà contre les accès non sollicités en provenance d’Internet donc cocher ces cases vous permettra d’abord de vous protéger des ordinateurs situés sur le même réseau que le vôtre.

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L’application Utilitaire d’archive et ses secrets

L’application Utilitaire d’archive est l’application qui vous permet de décompresser les fichiers ZIP sur votre Mac. Lorsque vous double-cliquez sur un fichier ZIP depuis l’application Finder, cette dernière fait appel à Utilitaire d’archive pour décompresser le fichier.

Utilitaire d’archive est une application cachée dans le dossier Système. Pour accéder à Utilitaire d’archive sur votre Mac, allez dans le dossier Système > Bibliothèque > CoreServices > Applications. Vous y trouverez l’Utilitaire d’archive ainsi que d’autres applications que vous pouvez utiliser occasionnellement, comme À propos de ce Mac, Utilitaire d’annuaire, Diagnostics sans fil et Partage d’écran. Toutes ces applications sont généralement lancées par d’autres méthodes, mais si vous le souhaitez vous pouvez les ouvrir directement depuis cet emplacement.

Les préférences de l’application Utilitaire d’archive

Une fois lancée, l’application n’ouvre aucune fenêtre d’application. Depuis la barre des menus, sélectionnez le menu Utilitaire d’archive > Préférences.

Ceci fait, vous découvrez que de multiples réglages s’offrent alors à vous. Comme par exemple, l’emplacement d’enregistrement des fichiers décompressés, et surtout, ce que vous voulez faire du document ZIP. Vous pourrez par exemple le mettre dans la corbeille ou le supprimer directement.

  • L’option « Afficher le ou les éléments décompressés dans le Finder » indique à Utilitaire d’archive de sélectionner le fichier ou le dossier décompressé et de faire apparaître sa fenêtre au premier plan. Si vous ne déplacez pas les fichiers décompressés vers un autre dossier, vous n’avez probablement pas besoin de modifier cette option.
  • L’option « Continuer à décompresser » si possible indique à Utilitaire d’archive de décompresser toutes les archives qu’il trouve dans une archive. Ce n’est pas courant mais il existe certains types d’archives qui peuvent se présenter ainsi, comme les archives Unix qui utilisent d’abord une compression .tar, puis une compression .gz.

La section inférieure indique à Utilitaire d’archive comment créer des archives compressées.

  • Si vous voulez indiquer à Utilitaire d’archive où enregistrer les archives que vous créez, dans le menu déroulant « Enregistrer l’archive », choisissez « dans » puis sélectionnez un emplacement. Sinon, elles sont créées dans le même dossier que les éléments d’origine.
  • Lorsque vous compressez des éléments dans le Finder, Utilitaire d’archive crée toujours une archive ZIP. Cependant, vous pouvez utiliser Utilitaire d’archive pour créer des archives compressées dans d’autres formats ; vous pourriez avoir besoin de le faire pour des personnes qui utilisent d’autres systèmes d’exploitation. Pour ce faire, ouvrez Utilitaire d’archive, puis choisissez Fichier > Créer une archive, et sélectionnez le ou les éléments que vous souhaitez compresser.

Note : Vous pouvez utiliser l’un des cinq formats d’archives suivants : archive compressée, archive standard, archive dans un fichier ZIP, archive Apple et archive Apple chiffrée.

Voici le résultat après avoir compressé un dossier contenant des fichiers images divers, des fichiers omnigraffles et un fichier Pages. Le résultat n’est pas très probant dans la mesure où la plupart de ces fichiers ne se prêtent pas à la compression. Mais ici nous ne cherchons pas la performance de compression mais juste connaître les formats proposés par l’outil.

Ici, j’ai choisi le format archive Apple (.aar), le format archive Apple chiffré (.aea) et les formats archive compressé (.cpgz), archive standard (.cpio) et archive dans un fichier ZIP (.zip).

Note : En choisissant le format Apple chiffré, le système vous propose un mot de passe fort qui sera stocké dans votre Trousseau d’accès.

  • Une archive compressée est une archive .cpgz. Elle est utilisée sous Unix et Linux et vous ne devriez pas utiliser ce format à moins d’envoyer des archives à un ordinateur fonctionnant sous l’un de ces systèmes d’exploitation.
  • Une archive standard est une archive .cpio qui combine plusieurs fichiers dans un seul fichier sans les compresser. Comme ci-dessus, vous n’aurez pas besoin de l’utiliser sauf si vous travaillez avec d’autres systèmes d’exploitation.
  • Une archive ZIP est ce que nous connaissons tous. Elle combine et compresse les fichiers, réduisant dans certains cas la taille globale de moitié ou plus. Cela permet à la fois de gagner de l’espace et de faciliter la gestion d’un grand nombre de fichiers. C’est aussi le plus compatible, puisqu’il est lisible à la fois sur macOS et sur Windows.
  • Une archive Apple est une archive .aar et une archive Apple chiffrée est une archive .aea.
  • Après l’archivage, Utilitaire d’archive peut laisser les fichiers à leur emplacement d’origine, les déplacer vers la corbeille ou les supprimer (sans les déplacer vers la corbeille).
  • Vous pouvez également cocher l’option « Afficher l’archive dans le Finder » pour qu’Utilitaire d’archive vous montre les archives lorsqu’il a terminé. Cela peut être utile si vous créez des archives volumineuses dont la création peut prendre plusieurs minutes et si vous souhaitez recevoir une sorte de notification lorsqu’elles sont terminées.

En bonus

En vous rendant dans le bundle de l’application, vous trouverez un fichier nommé « Archives.prefpane ».

Si vous ouvrez ce fichier, le système vous propose de l’installer dans l’application Préférences Système et vous pourrez alors modifier les réglages de votre application sans avoir besoin de l’ouvrir depuis le dossier mentionné plus haut.

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Autoriser les logiciels de visioconférence à partager l’écran de son Mac

Si vous souhaitez permettre à des personnes d’observer l’écran de votre Mac à distance (pour présenter des contenus ou bénéficier d’une assistance), vous devez savoir que depuis macOS Catalina (macOS 10.15) ou ultérieur, Apple a fait évoluer les paramètres de confidentialité. Vous devez explicitement autoriser l’enregistrement de votre écran pour pouvoir le partager. Et cela ne peut être fait que par vous, administrateur de l’ordinateur. Cela signifie que personne ne peut observer votre écran si vous n’avez pas auparavant autorisé cette action. L’autorisation accordée une fois sera valable pour toutes vos futures visioconférences et pour tous les utilisateurs de votre Mac.

De quelles applications parlons-nous ?

Il peut s’agir du logiciel de prise de contrôle à distance Teamviewer ou des logiciels de visioconférence Zoom ou Microsoft Teams pour ne citer que les plus connus.

Dans tous les cas de figure, vous devez autoriser ces logiciels à accéder à l’enregistrement de l’écran pour permettre aux ordinateurs distants de visualiser votre écran. Dans le cas de Zoom et de Teams vous devez également autoriser l’accès au micro et à la caméra si vous souhaitez communiquer avec vos interlocuteurs.

Sur les trois photos suivantes représentant la Préférence Système Sécurité et confidentialité, vous constatez que pour le moment, aucune application n’a demandé l’autorisation d’accès à « Appareil photo », « Microphone » ou encore à « Enregistrement de l’écran ».

Un exemple avec l’application Zoom

Lorsque vous lancez l’application Zoom et que vous démarrez ou rejoignez une réunion, l’application vous demande la première fois la permission d’accéder au micro et à l’appareil photo.

Cliquez sur le bouton « OK » pour autoriser Zoom à accéder à ces appareils.

Voyons maintenant le résultat dans les réglages de sécurité et de confidentialité de macOS

Vous constatez que Zoom a maintenant accès à la caméra et au micro. Si vous changez d’avis, vous pouvez simplement décocher la case en regard du nom de l’application concernée.

Et le partage d’écran ?

En effet, Zoom ne vous demande pas par défaut l’autorisation de partager votre écran.

Depuis l’application Zoom, cliquez sur le bouton de partage d’écran situé en bas de la fenêtre principale.

Cliquez sur le bouton « Ouvrir Préférences Système » pour accéder au réglage « Enregistrement de l’écran ».

Validez l’autorisation d’accès à l’application Zoom.

Note : Vous voyez un bouton « + » en bas de la liste des applications. Depuis ce bouton, vous auriez pu ajouter l’application Zoom par avance avant même de commencer à vouloir partager votre écran depuis cette application.

Vous pouvez simplement cliquer sur le bouton « Plus tard » pour que les modifications aux règles de confidentialité s’appliquent. Il est désormais possible de partager votre écran (ou une fenêtre) depuis l’application Zoom. Vous devez ensuite réaliser les mêmes opérations pour toutes les autres applications devant partager l’écran.

Si vous souhaitez acquérir les connaissances nécessaires pour réaliser du support aux utilisateurs de Mac, nous vous invitons à vous inscrire à notre formation Support macOS.